C'était l'un des "cheval de bataille" du Président de Fleury Pascal Bovis qui menaçait avec l'ensemble des clubs amateurs lésés par l'aide de 6 millions d'Euros de faire grève avec leurs équipes concernées.
L'origine de ce conflit remontait à début juin lors que la COMEX de la FFF annonçait une aide exceptionnelle de 6 millions d'Euros pour aider le football féminin. Sauf que les modalités de répartition n'était finalement pas équitablement répartie entre toutes les équipes du championnat. Le Comité de Direction de la LFP sur proposition de l'Association pour le football professionnel féminin (AFPF), présidée par Laurent Nicollin, avait défini une grille de répartition de cette aide issue des droits TV à destination des clubs adossés aux clubs professionnels masculins .
Ainsi les sections féminines des 9 clubs professionnels se voyaient allouer 500 000 € et les 3 clubs "amateurs" 175 000 € soit une enveloppe de près de 5,1 millions € à destination de la D1. Pour la D2, ce sont seulement les équipes rattachées aux clubs professionnels qui bénéficiaient d'une aide de 80 000 € chacun pour une enveloppe globale de 900 000 €.
L'origine de ce conflit remontait à début juin lors que la COMEX de la FFF annonçait une aide exceptionnelle de 6 millions d'Euros pour aider le football féminin. Sauf que les modalités de répartition n'était finalement pas équitablement répartie entre toutes les équipes du championnat. Le Comité de Direction de la LFP sur proposition de l'Association pour le football professionnel féminin (AFPF), présidée par Laurent Nicollin, avait défini une grille de répartition de cette aide issue des droits TV à destination des clubs adossés aux clubs professionnels masculins .
Ainsi les sections féminines des 9 clubs professionnels se voyaient allouer 500 000 € et les 3 clubs "amateurs" 175 000 € soit une enveloppe de près de 5,1 millions € à destination de la D1. Pour la D2, ce sont seulement les équipes rattachées aux clubs professionnels qui bénéficiaient d'une aide de 80 000 € chacun pour une enveloppe globale de 900 000 €.
L'enveloppe globale passe de 6 à 8,7 millions €
"Une rupture d'égalité qui constitue une violation des règles de la FFF et des principes éthiques ainsi qu'une discrimination manifeste" pour les clubs lésés qui signaient alors un communiqué commun le 16 septembre dernier. Dans ce contexte, ce sont surtout les attributions prises par la LFP de gérer la redistribution des aides vers les clubs des championnats féminins gérés par la FFF qui interpelait les acteurs. Ce signal d'alerte avait pour but en rencontrant les dirigeants concernés de la FFF et de la LFP de trouver une issue à l'amiable. Une issue qui a finalement abouti à une réduction des inégalités et l'augmentation des enveloppes distribuées aux 36 clubs.
La LFP et la FFF ont en effet consenti un effort supplémentaire pour compenser cette inégalité de traitement et l'ensemble global passe de 6 à 8,7 millions d'Euros. Les 9 clubs de D1 "pro" toucheront 627 000 € chacun, les 3 clubs "amateurs" près de 550 000 Euros. En D2, 69 000 € iront à destination des 13 sections féminines rattachés aux clubs professionnels, pendant que les 11 autres clubs vont finalement toucher 55 000 €.
La LFP et la FFF ont en effet consenti un effort supplémentaire pour compenser cette inégalité de traitement et l'ensemble global passe de 6 à 8,7 millions d'Euros. Les 9 clubs de D1 "pro" toucheront 627 000 € chacun, les 3 clubs "amateurs" près de 550 000 Euros. En D2, 69 000 € iront à destination des 13 sections féminines rattachés aux clubs professionnels, pendant que les 11 autres clubs vont finalement toucher 55 000 €.
La réaction de Pascal Bovis, Président de Fleury
La décision initiale qui avait été prise, favorisant les clubs adossés à une structure professionnelle, était inégalitaire et injuste. On doit aider les clubs au regard de leur participation au niveau de compétition. Il n’était pas normal qu’il y ait de telles différences. Comme d’autres, je suis monté au créneau car c’était pour moi incompréhensible et injuste. Il y avait là une rupture d’égalité évidente. L’important pour nous c’est la justice. Dans cette histoire ce sont les fondements même des principes qui constituent notre République qui étaient attaqués. Heureusement la bonne nouvelle est tombée grâce à l’intervention de Noël. Il y avait clairement une rupture d’égalité et nous nous en sommes ouverts à la Fédération. L’équité est la base de notre sport. Et s’il n’y pas encore une parfaite égalité, le grand écart a été comblé et c’est un succès car ce travail collectif va permettre de structurer encore mieux les clubs féminins.