capture écran Canal+ Sport
Au terme d'une saison où elles ont terminé invaincues, les joueuses du PSG inscrivent pour la première fois le nom du club au palmarès d'une compétition créée en 1974. Un titre qui survient 50 ans après la création de la section féminine du club et vingt ans et un jour après celui décroché en N1B (D2) et l'accession dans l'élite.
Au stade Jean Bouin que les joueuses d'Olivier Echouafni retrouvaient pour l'occasion, la victoire est quasiment indispensable sous peine de voir l'OL repasser devant. Mais c'était sans la meilleure buteuse Katoto laissée en tribunes en raison de sa blessure, tandis que Formiga était sur le banc pour son retour dans le groupe.
Au stade Jean Bouin que les joueuses d'Olivier Echouafni retrouvaient pour l'occasion, la victoire est quasiment indispensable sous peine de voir l'OL repasser devant. Mais c'était sans la meilleure buteuse Katoto laissée en tribunes en raison de sa blessure, tandis que Formiga était sur le banc pour son retour dans le groupe.
Un penalty précoce
Nadim se retrouvait titulaire et allait être à l'origine du premier but avec un penalty sifflé après tout juste sept minutes. Une main décollée du corps de Nakkach sur une frappe de la Danoise et l'Allemande Däbritz ne tremblait pas (1-0, 8'). Le PSG disposait alors que trois points d'avance sur l'OL. Mais du côté de Décines, malgré les absences de Macário et Cascarino en attaque, la présence sur le banc de Le Sommer, les Lyonnaises allaient dérouler. Après l'ouverture du score de Majri (15e), Malard (26e) puis Parris (32e) assuraient une avance confortable à la pause.
L'OL déroule, la capitaine parisienne fait le break
Le PSG n'avait pas le même rendement mais manquait aussi de réussite avec Bachmann qui touchait les montants à deux reprises (44e, 45e). A la pause, le leader restait le PSG mais sans être à l'abri. D'ailleurs, une frayeur passait dans les rangs parisiens sur un corner coupé de la tête par Cuynet. Endler repoussait juste devant Oparanozie (53e). "C'était important de marquer le deuxième. Avec le deuxième, c'était fait" soulignait la capitaine Paredes, auteur du but libérateur sur un corner de Baltimore (2-0, 61'). Pendant ce temps-là, l'OL enchaînait les buts après les entrées de Marozsán, Le Sommer et Taylor. Un ultime but parisien de Huitema confortait un peu plus ce succès (3-0, 90'). Et lorsque l'arbitre sifflait la fin du match à 22h33, synonyme de titre, l'OL faisait le grand huit.
"Le premier déclic a été le match aller au parc des Princes"
A l'issue d'une saison perturbée par la COVID-19, le PSG termine invaincu avec une victoire décisive au match aller face à l'OL. Leader depuis la 9e journée, le PSG n'a plus cédé sa première place. L'OL tombe après 14 succès de titre, le PSG souvent dauphin, réussit cette saison à passer le cap. "C'est l'aboutissement d'années de travail" indiquait l'une des joueuses clé arrivée à maturité, Grace Geyoro. Sa capitaine Irene Paredes ajoutant : "On l'a mérité".
Le dernier mot étant pour l'entraîneur Olivier Echouafni, en fin de contrat avec le club et qui ne connaît pas encore son avenir. "C'est un bon moment. Il faut en profiter. Il n'y en a pas beaucoup. Le match a été très long. La journée a été très longue. Il fallait gagner ce 22e match, on l'a fait. On n'a pas fait un très grand match, mais on l'a fait". Les Parisiennes ont ensuite dû tenir la cadence. "On n'a pas le droit à l'erreur. Le premier déclic a été le match aller au parc des Princes qui a permis au groupe de prendre confiance. Elles ont été capables de les battre, cela a été un gros déclic". Quant à son avenir, si rien ne semblait officiellement décidé, Echouafni aimerait poursuivre : "Cela donne envie de continuer. Ce groupe ne doit pas s'arrêter là. Il a encore une marge de progression. Peu importe ce qui va se passer. On a réussi l'objectif qui m'a été donné il y a trois ans."
Le dernier mot étant pour l'entraîneur Olivier Echouafni, en fin de contrat avec le club et qui ne connaît pas encore son avenir. "C'est un bon moment. Il faut en profiter. Il n'y en a pas beaucoup. Le match a été très long. La journée a été très longue. Il fallait gagner ce 22e match, on l'a fait. On n'a pas fait un très grand match, mais on l'a fait". Les Parisiennes ont ensuite dû tenir la cadence. "On n'a pas le droit à l'erreur. Le premier déclic a été le match aller au parc des Princes qui a permis au groupe de prendre confiance. Elles ont été capables de les battre, cela a été un gros déclic". Quant à son avenir, si rien ne semblait officiellement décidé, Echouafni aimerait poursuivre : "Cela donne envie de continuer. Ce groupe ne doit pas s'arrêter là. Il a encore une marge de progression. Peu importe ce qui va se passer. On a réussi l'objectif qui m'a été donné il y a trois ans."
Les championnes 2021
Les 22 joueuses ayant joué
G : Endler (22 matchs, 4 buts encaissés)
D : Paredes (21 matchs/6 buts), Lawrence (20/1) Morroni (18/1), Dudek (17/1), Cook (13/0), Simon (4/0), Le Guilly (1/0)
M : Däbritz (18/3), Geyoro (17/3), Formiga (15/1), Luana (9/2), Fazer (6/0), Khelifi (1/0, prêtée à Dijon)
A : Baltimore (21/8), Katoto (19/21), Diani (19/13), Bruun (18/7), Huitema (16/3), Nadim (15/10), Bachmann (14/2), Hurtré (2/0)
Les deux gardiennes remplaçantes non entrées : Voll (0), Pinguet (0)
Le staff
Olivier Echouafni, entraîneur
Bernard Mendy, entraîneur-adjoint
Bruno Valencony, entraîneur des gardiennes
Sébastien Garcia Guia, préparateur physique
Julien Roger, analyste vidéo
G : Endler (22 matchs, 4 buts encaissés)
D : Paredes (21 matchs/6 buts), Lawrence (20/1) Morroni (18/1), Dudek (17/1), Cook (13/0), Simon (4/0), Le Guilly (1/0)
M : Däbritz (18/3), Geyoro (17/3), Formiga (15/1), Luana (9/2), Fazer (6/0), Khelifi (1/0, prêtée à Dijon)
A : Baltimore (21/8), Katoto (19/21), Diani (19/13), Bruun (18/7), Huitema (16/3), Nadim (15/10), Bachmann (14/2), Hurtré (2/0)
Les deux gardiennes remplaçantes non entrées : Voll (0), Pinguet (0)
Le staff
Olivier Echouafni, entraîneur
Bernard Mendy, entraîneur-adjoint
Bruno Valencony, entraîneur des gardiennes
Sébastien Garcia Guia, préparateur physique
Julien Roger, analyste vidéo