Depuis octobre, un parcours difficile
Le groupe pour l'Euro s'est construit au fil des dix rencontres que l'équipe a disputées depuis octobre dernier. L'aventure a commencé en Irlande du Nord, face au pays-hôte (battu), l'Angleterre et les États-Unis, qui ont logiquement battu une équipe de France en chantier. Huit des vingt joueuses appelées ont participé à l'Euro. L'aventure s'est poursuivie du côté de l'Espagne lors du tournoi de la Manga en mars, avec de nouveau l'Angleterre (accrochée) et les États-Unis (nouvelle défaite), ainsi que l'Ecosse (0-0 malgré 78 minutes en supériorité numérique). En résumé, il y a du travail à faire... Douze joueuses sur les vingt participent à l'Euro, mais pas De Almeida, Dechilly et Ollivier, blessées.
La troisième étape est le premier tournoi officiel de cette sélection, à savoir le Tour Elite. La France affronte les Pays-Bas qui jouent à domicile, le Portugal et la Slovénie. L'équipe commence à se préciser, puisque 16 des 18 joueuses appelées disputeront ensuite l'Euro. La France bat le Portugal puis la Slovénie. Mais face aux Pays-Bas, elle ne parvient pas à assurer la victoire synonyme de première place qualificative. Elle doit attendre le 12 juin pour valider sa présence à l'Euro en tant que meilleur deuxième. La dernière étape pré-Euro, c'est le stage de préparation fin juillet pour lequel Gilles Eyquem fait appel à 26 joueuses. Parmi les appelées, Léna Goetsch et Mathilde Bourdieu qui viendront finalement s'ajouter au groupe final des 18 pour l'Euro. C'est avec une dernière défaite face à Guingamp que l'équipe s'envole vers l'Irlande du Nord pour tenter de conserver son titre.
Le bilan, trois victoires (Irlande du Nord, Portugal, Slovénie), trois matchs nuls (Angleterre, Ecosse, Pays-Bas) et quatre défaites (Angleterre, États-Unis x2, Guingamp) en dix rencontres disputées depuis octobre.
La troisième étape est le premier tournoi officiel de cette sélection, à savoir le Tour Elite. La France affronte les Pays-Bas qui jouent à domicile, le Portugal et la Slovénie. L'équipe commence à se préciser, puisque 16 des 18 joueuses appelées disputeront ensuite l'Euro. La France bat le Portugal puis la Slovénie. Mais face aux Pays-Bas, elle ne parvient pas à assurer la victoire synonyme de première place qualificative. Elle doit attendre le 12 juin pour valider sa présence à l'Euro en tant que meilleur deuxième. La dernière étape pré-Euro, c'est le stage de préparation fin juillet pour lequel Gilles Eyquem fait appel à 26 joueuses. Parmi les appelées, Léna Goetsch et Mathilde Bourdieu qui viendront finalement s'ajouter au groupe final des 18 pour l'Euro. C'est avec une dernière défaite face à Guingamp que l'équipe s'envole vers l'Irlande du Nord pour tenter de conserver son titre.
Le bilan, trois victoires (Irlande du Nord, Portugal, Slovénie), trois matchs nuls (Angleterre, Ecosse, Pays-Bas) et quatre défaites (Angleterre, États-Unis x2, Guingamp) en dix rencontres disputées depuis octobre.
La belle aventure nord-irlandaise
A l'Euro, la France est placée dans le groupe le plus difficile. Si les deux favoris, l'Allemagne et l'Espagne, sont dans l'autre groupe et ont la voie libre avec l'Irlande du Nord et l’Écosse comme adversaires, les Bleuettes sont dans un groupe dense où chacune des quatre équipes peut prétendre à la qualification, les Pays-Bas et l'Angleterre partant légèrement favorites, l'Italie étant à l'affût après avoir écarté la Norvège et la Suède au Tour Élite. La défense du titre commence assez mal, avec une entame de match compliquée pour les Bleuettes qui encaissent deux buts en vingt-deux minutes face aux Néerlandaises. L'équipe réagit en seconde période mais ne parvient pas à renverser la situation et s'incline logiquement.
Face à l'Italie, avec une défense remodelée et un quatuor inattendu qui s'imposera jusqu'à la fin du tournoi, le début de match est une nouvelle fois sanctionné d'un but adverse rapide (9'). L'entrée en jeu de Laurent juste avant la demi-heure de jeu change la physionomie du match. Laborieuse avant, l'équipe de France renverse la situation avant la pause, et conserve l'avantage grâce à Chavas. Le deuxième but de Bourdieu juste avant l'heure de jeu met définitivement fin aux espoirs des Italiennes qui baissent les bras pour de bon. Ollivier, Laurent, puis Gavory inscrivent trois nouveaux buts qui permettent à la France d'être en position de force avant la dernière rencontre face à l'Angleterre, un nul étant suffisant pour rejoindre les demi-finales grâce à une différence de but avantageuse.
La rencontre face à l'Angleterre débute sur un faux rythme, et la solidarité des Bleuettes leur permet de tenir bon, alors que Laurent passe proche d'assommer les Anglaises dans le temps additionnel de la première période. Chavas se montre décisive à plusieurs reprises pour éviter l'ouverture du score anglaise en seconde période, et finalement, une contre-attaque initiée et conclue par Lina Boussaha -remplaçante au coup d'envoi- à la 88e minute permet aux Bleuettes de respirer en même temps que de mettre fin aux espoirs anglais. La France tient sa demi-finale.
Encore une fois, les Bleuettes sont en difficulté face à l'Allemagne, faisant face avec de la solidarité face à une attaque manquant de tranchant. Alors que la pression de la Mannschaft se fait de plus en plus sentir à l'approche de la pause, Klara Bühl ouvre logiquement le score (1-0). Thibaud et Laurent font leur entrée pour la seconde période, et l'heure de jeu passée, l'équipe de France se montre plus dangereuse. Les Bleuettes égalisent sur corner, grâce à Thibaud (70'), puis prennent l'avantage dans la foulée, suite à une nouvelle passe décisive de Bourdieu, pour Laurent en profondeur (73'). L'Allemagne a beau pousser pour l'égalisation, la France obtient son ticket pour la finale où l'attend l'Espagne, son adversaire défait en 2016 pour le titre.
Face aux Ibères, le début de match est idéal avec un but rapide de Bourdieu (4'). Mais la France subit ensuite de façon très nette face à un collectif supérieur techniquement mais qui connait encore des difficultés à faire la différence devant. C'est sur coups de pied arrêtés que l'Espagne fait la différence, en égalisant par deux fois (18', 85'), la France ayant repris l'avantage entre-temps (71'), puis en marquant le but du titre à la dernière minute du temps réglementaire face à une France tout juste réduite à dix (87'). A quelques minutes de conserver son titre, l'équipe de France connait une fin de match cauchemardesque pour le voir lui filer sous les yeux..
Face à l'Italie, avec une défense remodelée et un quatuor inattendu qui s'imposera jusqu'à la fin du tournoi, le début de match est une nouvelle fois sanctionné d'un but adverse rapide (9'). L'entrée en jeu de Laurent juste avant la demi-heure de jeu change la physionomie du match. Laborieuse avant, l'équipe de France renverse la situation avant la pause, et conserve l'avantage grâce à Chavas. Le deuxième but de Bourdieu juste avant l'heure de jeu met définitivement fin aux espoirs des Italiennes qui baissent les bras pour de bon. Ollivier, Laurent, puis Gavory inscrivent trois nouveaux buts qui permettent à la France d'être en position de force avant la dernière rencontre face à l'Angleterre, un nul étant suffisant pour rejoindre les demi-finales grâce à une différence de but avantageuse.
La rencontre face à l'Angleterre débute sur un faux rythme, et la solidarité des Bleuettes leur permet de tenir bon, alors que Laurent passe proche d'assommer les Anglaises dans le temps additionnel de la première période. Chavas se montre décisive à plusieurs reprises pour éviter l'ouverture du score anglaise en seconde période, et finalement, une contre-attaque initiée et conclue par Lina Boussaha -remplaçante au coup d'envoi- à la 88e minute permet aux Bleuettes de respirer en même temps que de mettre fin aux espoirs anglais. La France tient sa demi-finale.
Encore une fois, les Bleuettes sont en difficulté face à l'Allemagne, faisant face avec de la solidarité face à une attaque manquant de tranchant. Alors que la pression de la Mannschaft se fait de plus en plus sentir à l'approche de la pause, Klara Bühl ouvre logiquement le score (1-0). Thibaud et Laurent font leur entrée pour la seconde période, et l'heure de jeu passée, l'équipe de France se montre plus dangereuse. Les Bleuettes égalisent sur corner, grâce à Thibaud (70'), puis prennent l'avantage dans la foulée, suite à une nouvelle passe décisive de Bourdieu, pour Laurent en profondeur (73'). L'Allemagne a beau pousser pour l'égalisation, la France obtient son ticket pour la finale où l'attend l'Espagne, son adversaire défait en 2016 pour le titre.
Face aux Ibères, le début de match est idéal avec un but rapide de Bourdieu (4'). Mais la France subit ensuite de façon très nette face à un collectif supérieur techniquement mais qui connait encore des difficultés à faire la différence devant. C'est sur coups de pied arrêtés que l'Espagne fait la différence, en égalisant par deux fois (18', 85'), la France ayant repris l'avantage entre-temps (71'), puis en marquant le but du titre à la dernière minute du temps réglementaire face à une France tout juste réduite à dix (87'). A quelques minutes de conserver son titre, l'équipe de France connait une fin de match cauchemardesque pour le voir lui filer sous les yeux..
Ce qu'il faut retenir
D'une équipe manquant d'expérience et pas vraiment impressionnante depuis octobre, Gilles Eyquem et son staff ont réussi à créer au fil des matchs un collectif où la solidarité a primé pour obtenir un résultat qui pouvait paraître inespéré, même si le sélectionneur français visait logiquement le titre. Dominée comme jamais peut-être dans ce tournoi, la France a su faire le dos rond et profiter des parades de sa gardienne et des qualités de ses atouts offensifs pour passer à quelques minutes du sacre.
A l'image de ces cinq dernières années dans les équipes de jeunes, c'est en faisant preuve de force mentale et de solidarité que les résultats sont arrivés, les équipes de France devant puiser dans leurs réserves pour réaliser de beaux parcours. Depuis 2012, elles ont atteint cinq finales -trois remportées-, en passant souvent par une phase de groupe où il leur a fallu batailler (l'Euro U19 2013 faisant exception), les collectifs se créant dans la difficulté. Si on ne peut qu'espérer une équipe de France plus dominatrice, sachant garder le ballon, créant du jeu et évitant les sueurs froides en défense, force est de constater que Gilles Eyquem est parvenu une nouvelle fois à créer un collectif solidaire, une base très intéressante en vue de la Coupe du monde U20.
Du côté des autres équipes, l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Angleterre ont obtenu leur billet pour la Coupe du monde, où elles feront toutes partie des favoris et outsiders pour le titre. La France est la seule équipe à avoir affronté les quatre autres qualifiés pour la Coupe du monde pendant le tournoi, pour des résultats variés (deux victoires, deux défaites). Le point commun, la domination -plus ou moins constante- des adversaires des Bleuettes, qui ont donc pu juger de visu leurs concurrentes européennes et prendre à n'en pas douter quelques notes...
L'Espagne, malgré son titre et son collectif, doit apprendre à être plus tueuse en attaque et moins fébrile en défense face à des joueuses rapides. L'Allemagne, malgré sa demi-finale perdue, a fait forte impression avec un effectif plutôt jeune déjà tourné vers la Coupe du monde. Les Pays-Bas, dans le sillage de l'Euro de leurs aînées, ont montré de belles choses, et notamment un bel opportunisme face à la France puis l'Angleterre avant de rendre les armes avec les honneurs face à l'Espagne. L'Angleterre est la seule de ces équipes à avoir déçu dans ce tournoi, évoluant à un niveau loin de celui attendu même si la qualification pour les demi-finales n'était pas très loin face à la France.
A l'image de ces cinq dernières années dans les équipes de jeunes, c'est en faisant preuve de force mentale et de solidarité que les résultats sont arrivés, les équipes de France devant puiser dans leurs réserves pour réaliser de beaux parcours. Depuis 2012, elles ont atteint cinq finales -trois remportées-, en passant souvent par une phase de groupe où il leur a fallu batailler (l'Euro U19 2013 faisant exception), les collectifs se créant dans la difficulté. Si on ne peut qu'espérer une équipe de France plus dominatrice, sachant garder le ballon, créant du jeu et évitant les sueurs froides en défense, force est de constater que Gilles Eyquem est parvenu une nouvelle fois à créer un collectif solidaire, une base très intéressante en vue de la Coupe du monde U20.
Du côté des autres équipes, l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Angleterre ont obtenu leur billet pour la Coupe du monde, où elles feront toutes partie des favoris et outsiders pour le titre. La France est la seule équipe à avoir affronté les quatre autres qualifiés pour la Coupe du monde pendant le tournoi, pour des résultats variés (deux victoires, deux défaites). Le point commun, la domination -plus ou moins constante- des adversaires des Bleuettes, qui ont donc pu juger de visu leurs concurrentes européennes et prendre à n'en pas douter quelques notes...
L'Espagne, malgré son titre et son collectif, doit apprendre à être plus tueuse en attaque et moins fébrile en défense face à des joueuses rapides. L'Allemagne, malgré sa demi-finale perdue, a fait forte impression avec un effectif plutôt jeune déjà tourné vers la Coupe du monde. Les Pays-Bas, dans le sillage de l'Euro de leurs aînées, ont montré de belles choses, et notamment un bel opportunisme face à la France puis l'Angleterre avant de rendre les armes avec les honneurs face à l'Espagne. L'Angleterre est la seule de ces équipes à avoir déçu dans ce tournoi, évoluant à un niveau loin de celui attendu même si la qualification pour les demi-finales n'était pas très loin face à la France.
Les joueuses-clés
Si c'est avant tout grâce à la solidarité qui s'est installée dans l'équipe au fil des matchs que l'équipe de France est passée à quelques minutes du titre, plusieurs joueuses ont eu une importance particulière au fil des matchs.
On retiendra en premier lieu Mylène Chavas, la gardienne et capitaine de l'équipe. Déjà championne d'Europe U19 et vice-championne du monde U20, elle a réalisé de nombreuses parades décisives pour permettre à la France de sortir de la phase de poule dans un premier temps, avant d'être en difficulté en finale -bien qu'il soit compliqué de lui reprocher les trois buts encaissés à bout portant sur coups de pied arrêtés. De belles promesses encore une fois, même si on l'aurait aimée plus rassurante en fin de tournoi.
Emelyne Laurent a eu un gros impact sur les performances de l'équipe. Co-meilleure buteuse des Bleuettes et meilleure passeuse de la compétition, elle s'est montrée décisive à plusieurs reprises et a joué un rôle primordial dans le parcours de la France. Sa vitesse a été un atout dès qu'elle a eu de l'espace, et elle a su en faire (très) bon usage, dans la lignée de ses performances en D1 avec Bordeaux. Sa signature à Lyon devrait lui permettre d'étoffer son jeu, car pour l'instant, elle est en difficulté physiquement dans les duels.
Moins spectaculaire que Laurent, Mathilde Bourdieu, invitée de dernière minute, a pourtant marqué le tournoi de son empreinte. Après une longue blessure, elle a confirmé son retour sur les terrains en se montrant précieuse en attaque. Décisive elle aussi à plusieurs reprises, elle a été la première à aller au duel, à ne pas refuser le contact, et à se battre tout en montrant une belle adresse devant le but -assortie d'une belle frappe de balle- et son sens du collectif. Généreuse dans l'effort malgré la difficulté de sa position au sein d'une équipe souvent dominée, elle a montré de belles promesses.
Au milieu de terrain, Sana Daoudi a su se mettre en évidence par ses interventions précieuses, sa conservation du ballon et son volume de jeu. Si elle a subi, comme toute l'équipe, en finale face à l'Espagne, elle a su s'imposer dans le onze et a, avec Mathilde Bourdieu, été la première à montrer la volonté d'aller au contact dès le premier match. Son temps de jeu devrait être réduit cette année, comme Laurent, mais elle devrait cependant avoir l'occasion de progresser au sein d'un effectif de haut niveau.
On retiendra en premier lieu Mylène Chavas, la gardienne et capitaine de l'équipe. Déjà championne d'Europe U19 et vice-championne du monde U20, elle a réalisé de nombreuses parades décisives pour permettre à la France de sortir de la phase de poule dans un premier temps, avant d'être en difficulté en finale -bien qu'il soit compliqué de lui reprocher les trois buts encaissés à bout portant sur coups de pied arrêtés. De belles promesses encore une fois, même si on l'aurait aimée plus rassurante en fin de tournoi.
Emelyne Laurent a eu un gros impact sur les performances de l'équipe. Co-meilleure buteuse des Bleuettes et meilleure passeuse de la compétition, elle s'est montrée décisive à plusieurs reprises et a joué un rôle primordial dans le parcours de la France. Sa vitesse a été un atout dès qu'elle a eu de l'espace, et elle a su en faire (très) bon usage, dans la lignée de ses performances en D1 avec Bordeaux. Sa signature à Lyon devrait lui permettre d'étoffer son jeu, car pour l'instant, elle est en difficulté physiquement dans les duels.
Moins spectaculaire que Laurent, Mathilde Bourdieu, invitée de dernière minute, a pourtant marqué le tournoi de son empreinte. Après une longue blessure, elle a confirmé son retour sur les terrains en se montrant précieuse en attaque. Décisive elle aussi à plusieurs reprises, elle a été la première à aller au duel, à ne pas refuser le contact, et à se battre tout en montrant une belle adresse devant le but -assortie d'une belle frappe de balle- et son sens du collectif. Généreuse dans l'effort malgré la difficulté de sa position au sein d'une équipe souvent dominée, elle a montré de belles promesses.
Au milieu de terrain, Sana Daoudi a su se mettre en évidence par ses interventions précieuses, sa conservation du ballon et son volume de jeu. Si elle a subi, comme toute l'équipe, en finale face à l'Espagne, elle a su s'imposer dans le onze et a, avec Mathilde Bourdieu, été la première à montrer la volonté d'aller au contact dès le premier match. Son temps de jeu devrait être réduit cette année, comme Laurent, mais elle devrait cependant avoir l'occasion de progresser au sein d'un effectif de haut niveau.
Projection pour la Coupe du monde U20
Le prochain objectif de Gilles Eyquem et de son staff, c'est la préparation pour la Coupe du monde des moins de vingt ans (les U19 seront sous la houlette de Gaëlle Dumas la saison prochaine) qui aura lieu en Bretagne du 7 au 26 août 2018. Le programme de préparation devrait être autrement plus chargé que lors des précédentes éditions (un rassemblement et deux matchs l'année passée), l'idée étant de faire en mieux qu'en 2014 et 2016, c'est à dire remporter le titre à la maison. Dès la rentrée, le staff devrait être tourné vers cet objectif important après un Euro réussi.
Avec la finale atteinte lors de l'Euro U19, l'équipe part avec une base solide en terme de valeurs affichées de solidarité et de collectif, et a pu emmagasiner une expérience précieuse. Malgré tout, il faut s'attendre à du changement dans le groupe, et Gilles Eyquem ne devrait pas hésiter à faire appel à des joueuses déjà essayées et à des nouvelles pour constituer son groupe. Pour ces dernières, on pense notamment aux talentueuses joueuses de la génération 2000, à commencer par Maëlle Lakrar. Quant à Marie-Antoinette Katoto, sa participation est pour l'instant liée à différentes interrogations.
Pour toutes les joueuses du groupe France, déjà appelées ou non, va se poser la question du temps de jeu. La moitié des finalistes européennes cet été vont évoluer en D2 où elles devraient en grande majorité jouer la montée. En ayant un temps de jeu important au sein d'équipes de haut de tableau où il y aura de la pression, elles devraient avoir l'opportunité de montrer leurs qualités dans un environnement concurrentiel. Quant aux joueuses appartenant à des clubs de D1, leur temps de jeu devrait fluctuer selon les clubs, mais à elles de faire jouer l'expérience accumulée cet été pour s'imposer dans les différents effectifs, alors que plusieurs joueuses nées en 1998 ou après vont tenter de s'imposer dans différents clubs de D1 et de D2 pour obtenir le droit de gagner leur place dans le groupe.
Avec la finale atteinte lors de l'Euro U19, l'équipe part avec une base solide en terme de valeurs affichées de solidarité et de collectif, et a pu emmagasiner une expérience précieuse. Malgré tout, il faut s'attendre à du changement dans le groupe, et Gilles Eyquem ne devrait pas hésiter à faire appel à des joueuses déjà essayées et à des nouvelles pour constituer son groupe. Pour ces dernières, on pense notamment aux talentueuses joueuses de la génération 2000, à commencer par Maëlle Lakrar. Quant à Marie-Antoinette Katoto, sa participation est pour l'instant liée à différentes interrogations.
Pour toutes les joueuses du groupe France, déjà appelées ou non, va se poser la question du temps de jeu. La moitié des finalistes européennes cet été vont évoluer en D2 où elles devraient en grande majorité jouer la montée. En ayant un temps de jeu important au sein d'équipes de haut de tableau où il y aura de la pression, elles devraient avoir l'opportunité de montrer leurs qualités dans un environnement concurrentiel. Quant aux joueuses appartenant à des clubs de D1, leur temps de jeu devrait fluctuer selon les clubs, mais à elles de faire jouer l'expérience accumulée cet été pour s'imposer dans les différents effectifs, alors que plusieurs joueuses nées en 1998 ou après vont tenter de s'imposer dans différents clubs de D1 et de D2 pour obtenir le droit de gagner leur place dans le groupe.