Président de la nouvelle commission fédérale pour le football féminin de haut niveau, le Président de l'OL et membre du COMEX de la FFF s'est exprimé sur les réflexions en cours.
Alors que les pays voisins tels que l'Angleterre et l'Espagne ont accéléré ces dernières saisons pour promouvoir le football féminin tant sur l'aspect financier que structurel, la France a besoin de redynamiser ses compétitions domestiques. Si l'Équipe de France a bénéficié de la dynamique de la Coupe du Monde en France, l'effet escompté sur le championnat n'a pas eu lieu. Après que la plupart des clubs professionnels masculins ont développé leur section féminine depuis plus de 10 ans, les moyens afférant au développement de ces sections restent limités faute de recettes importantes autour du championnat.
En Angleterre, les droits TV s'élèvent désormais à plus de 8 millions par an (contre 1,2 en France) et ces recettes sont reversées aux clubs. Les trois-quarts aux clubs de l'Élite anglaise, et le dernier quart aux clubs de divisions inférieures. Depuis trois ans, la Fédération Anglaise a conclu un accord de partenariat avec la banque britannique Barclays pour un montant supérieur à 10 millions de livres sterling (soit près de 12 millions d'Euro) et un prix supérieur à 500 000 € pour le champion. En France, les sommes versées aux clubs sont bien inférieures alors que tout récemment, 600 000 € ont été répartis entre les 12 clubs.
Alors que les pays voisins tels que l'Angleterre et l'Espagne ont accéléré ces dernières saisons pour promouvoir le football féminin tant sur l'aspect financier que structurel, la France a besoin de redynamiser ses compétitions domestiques. Si l'Équipe de France a bénéficié de la dynamique de la Coupe du Monde en France, l'effet escompté sur le championnat n'a pas eu lieu. Après que la plupart des clubs professionnels masculins ont développé leur section féminine depuis plus de 10 ans, les moyens afférant au développement de ces sections restent limités faute de recettes importantes autour du championnat.
En Angleterre, les droits TV s'élèvent désormais à plus de 8 millions par an (contre 1,2 en France) et ces recettes sont reversées aux clubs. Les trois-quarts aux clubs de l'Élite anglaise, et le dernier quart aux clubs de divisions inférieures. Depuis trois ans, la Fédération Anglaise a conclu un accord de partenariat avec la banque britannique Barclays pour un montant supérieur à 10 millions de livres sterling (soit près de 12 millions d'Euro) et un prix supérieur à 500 000 € pour le champion. En France, les sommes versées aux clubs sont bien inférieures alors que tout récemment, 600 000 € ont été répartis entre les 12 clubs.
Un retour de la D3 ?
Fortement attendu par les clubs, le championnat de Division 3 pourrait revenir. Si la base des licenciées s'est élargie, que le nombre d'équipes féminines s'est accrue, la pyramide est inchangée depuis plus de 10 ans et ne répond pas à la réalité d'aujourd'hui. Jean-Michel Aulas a évoqué dans l’Équipe un retour probable à trois niveaux avec une D2 à poule unique et une D2 à deux ou trois groupes.
La D1 pourrait aussi évoluer vers 14 équipes. Cela offrirait 26 journées de championnat contre 22 aujourd'hui. Cela amènerait probablement à organiser des journées en semaine. L'occasion aussi d'accélérer le passage à une réelle professionnalisation du championnat. Si les contrats fédéraux ont été un premier pas, il semble désormais obsolète au cours de l'évolution en Europe. La structuration des clubs est aussi encore nécessaire : "Ça va du médical, en passant par la kiné, aux infrastructures, mais aussi tout ce qui concerne les demandes de nos diffuseurs de droits télé, les médias. Il faut aussi que les structures d'accueil du public et des différents acteurs soient au niveau" indique JMA.
La D1 pourrait aussi évoluer vers 14 équipes. Cela offrirait 26 journées de championnat contre 22 aujourd'hui. Cela amènerait probablement à organiser des journées en semaine. L'occasion aussi d'accélérer le passage à une réelle professionnalisation du championnat. Si les contrats fédéraux ont été un premier pas, il semble désormais obsolète au cours de l'évolution en Europe. La structuration des clubs est aussi encore nécessaire : "Ça va du médical, en passant par la kiné, aux infrastructures, mais aussi tout ce qui concerne les demandes de nos diffuseurs de droits télé, les médias. Il faut aussi que les structures d'accueil du public et des différents acteurs soient au niveau" indique JMA.
Protéger les clubs formateurs
En réformant le statut de la joueuse, l'idée est d'amener à mieux accompagner les retours sur les clubs ayant formé des joueuses : "Aujourd'hui, les meilleures joueuses, à la fin de leur cycle de formation, peuvent partir à l'étranger ou dans d'autres clubs (...) Cela lui permettra d'être protégée quand elle aura fait son cycle de formation dans un club."