Entre 14 000 et 15 000 spectateurs devraient garnir les tribunes du stade du FC Nantes ce samedi soir. Une performance liée à une volonté de promotion de l'équipe féminine. Si un tiers des billets ont été achetés, les abonnés du club pouvaient en disposer gratuitement et une opération d'invitations des clubs féminins du territoire a également été menée. Et les différentes parties ont répondu présentes à cette occasion.
Un peu plus de deux mois après le quart des Jeux Olympiques France - Brésil, le Stade de la Beaujoire accueille de nouveau une rencontre féminine, cette fois-ci dans le cadre du championnat. Une première pour le FC Nantes féminin mais pour l'anectode, pas la première de l'histoire de l'enceinte créée en 1984. Le 2 novembre 1985, Montfaucon, club limitrophe de Loire-Atlantique, alors pensionnaire du championnat de France avait reçu l'équipe des PTT de Bordeaux en lever de rideau de Nantes - Rennes (3-0). Les internationales Christine Gachenot et Stéphanie Moreau (2 buts) avaient été les buteuses d'un soir. Les deux équipes avaient quitté le terrain sous les ovations du public. Autre époque, le championnat est devenu professionnel, et c'est désormais le FC Nantes qui jouera sur son terrain. Malgré une météo pluvieuse ces derniers jours, les Nantaises ont pu s'entraîner jeudi matin sur la pelouse, pour prendre des repères.
Un peu plus de deux mois après le quart des Jeux Olympiques France - Brésil, le Stade de la Beaujoire accueille de nouveau une rencontre féminine, cette fois-ci dans le cadre du championnat. Une première pour le FC Nantes féminin mais pour l'anectode, pas la première de l'histoire de l'enceinte créée en 1984. Le 2 novembre 1985, Montfaucon, club limitrophe de Loire-Atlantique, alors pensionnaire du championnat de France avait reçu l'équipe des PTT de Bordeaux en lever de rideau de Nantes - Rennes (3-0). Les internationales Christine Gachenot et Stéphanie Moreau (2 buts) avaient été les buteuses d'un soir. Les deux équipes avaient quitté le terrain sous les ovations du public. Autre époque, le championnat est devenu professionnel, et c'est désormais le FC Nantes qui jouera sur son terrain. Malgré une météo pluvieuse ces derniers jours, les Nantaises ont pu s'entraîner jeudi matin sur la pelouse, pour prendre des repères.
Chabot : "C'est important d'avoir le minimum de facteurs d'incertitudes"
"Si on avait exactement fait ce que l'on voulait, on s'entraînait mercredi soir en horaire de match avec la contextualisation de l'entraînement de nuit avec les projecteurs. Cela a été juste décalé par les intempéries mais on a eu un jeudi très ensoleillé" indiquait l'entraîneur nantais ce vendredi. "C'est important de voir le contexte, de voir le stade et ne pas découvrir ce stade le jour du match, de prendre la mesure de la pelouse, des vestiaires. C'est important pour n'importe quel sportif d'avoir le minimum de facteurs d'incertitudes. On essaye de faire en tant que technicien d'avoir un maximum de certitudes dans le plan de jeu. Il y a déjà beaucoup d'incertitudes dans un match de foot, lié au contexte à l'arbitrage, à l'équipe adverse" explique Nicolas Chabot qui a mis tous les ingrédients pour ôter cette pression. Un autre facteur est à prendre en compte avec un horaire du match nocturne et Nicolas Chabot compte sur l'expérience des recrues : "C'est nouveau, cela fait partie de l'expérience de certaines joueuses, du staff, de pouvoir jouer sur ces horaires-là. C'est des choses que l'on n'avait pas l'habitude de vivre, les saisons précédentes".
Robillard : "On aura le 12e homme, cela rajoute quelque chose"
Ce samedi, si les joueuses seront réunies avant la rencontre, elles disposaient cependant de temps libre : "Pour la journée de samedi, on les laisse tranquilles le matin pour qu'elles puissent prendre un petit déj' tranquille, qu'elles puissent aller se balader, voir leur famille. On se réunit vers 16h30/17h00 à La Beaujoire, on fait collation tranquillement, on prépare la causerie et puis derrière, elles ont la reconnaissance terrain... On les fait arriver un peu avant pour être dans le contexte du match, du stade". Pour la jeune Camille Robillard, formée au club, cette première l'enthousiasme positivement : "Il y a de l'excitation. J'ai vraiment hâte d'y être mais c'est du bon stress. C'est incroyable, je réaliserai quand je verrai le monde dans le stade. Si on m'avait dit ça il y a longtemps quand je venais dans le stade voir les pros jouer, jamais je me serai dit que ce serait moi sur le terrain." Si la reconnaissance jeudi était une première, c'est surtout ce samedi qu'elle s'attend à être immergée dans l'ambiance : "On prendra les repères à l'échauffement. On aura le 12e homme, cela rajoute quelque chose". Plus expérimentée, Louise Fleury a déjà évolué dans des grands stades et aussi face au PSG : "C'est que du bonus, ces matchs-là, avec un stade assez rempli mais il faut le prendre sans pression. Il y a des joueuses qui n'ont jamais joué le PSG. Il faut prendre le maximum de plaisir. On sait que cela va être très dur mais je pense qu'il y a quelque chose à faire" positive l'ancienne joueuse du Paris FC ou encore de Guingamp aux 171 matchs en D1 et 12 en Ligue des Champions qui apportera son expérience.
"Il y a un petit truc en plus parce que l'on va jouer à La Beaujoire" souligne le coach nantais, d'autant plus que si les Nantaises n'ont jamais évolué dans ce stade, leurs adversaires compteront plusieurs joueuses qui ont déjà foulé la pelouse en match officiel lors de France - Brésil (0-1) avec De Almeida, Karchaoui, Geyoro ou encore Katoto. L'affluence s'annonce record pour un promu. "On a une fierté parce que cela vient récompenser le travail effectué depuis plusieurs années par la section. C'est une fierté aussi par rapport à la montée, l'attraction que l'on a pu créée. Cela vient renforcer le message que je te tiens, de produire du spectacle, de faire des gens. Quand ce message est appuyé par des faits, c'est toujours intéressant" conclut le coach.
"Il y a un petit truc en plus parce que l'on va jouer à La Beaujoire" souligne le coach nantais, d'autant plus que si les Nantaises n'ont jamais évolué dans ce stade, leurs adversaires compteront plusieurs joueuses qui ont déjà foulé la pelouse en match officiel lors de France - Brésil (0-1) avec De Almeida, Karchaoui, Geyoro ou encore Katoto. L'affluence s'annonce record pour un promu. "On a une fierté parce que cela vient récompenser le travail effectué depuis plusieurs années par la section. C'est une fierté aussi par rapport à la montée, l'attraction que l'on a pu créée. Cela vient renforcer le message que je te tiens, de produire du spectacle, de faire des gens. Quand ce message est appuyé par des faits, c'est toujours intéressant" conclut le coach.
Les affluences records du championnat
30 661 : O. Lyonnais - PSG, 16 novembre 2019, Groupama Stadium
25 907 : O. Lyonnais - PSG, 13 avril 2019, Groupama Stadium
21 764 : O. Lyonnais - PSG, 11 février 2024, Groupama Stadium
18 876 : PSG - O. Lyonnais, 21 mai 2023, Parc des Princes
15 899 : PSG - O. Lyonnais, 1er octobre 2023, Parc des Princes
13 497 : O. Lyonnais - PSG, 14 novembre 2021, Groupama Stadium
13 400 : O. Lyonnais - PSG, 11 décembre 2022, Groupama Stadium
12 263 : EA Guingamp - O. Lyonnais, 8 octobre 2011, Stade de Roudourou
10 122 : O. Lyonnais - PSG, 1er novembre 2014, Stade de Gerland
25 907 : O. Lyonnais - PSG, 13 avril 2019, Groupama Stadium
21 764 : O. Lyonnais - PSG, 11 février 2024, Groupama Stadium
18 876 : PSG - O. Lyonnais, 21 mai 2023, Parc des Princes
15 899 : PSG - O. Lyonnais, 1er octobre 2023, Parc des Princes
13 497 : O. Lyonnais - PSG, 14 novembre 2021, Groupama Stadium
13 400 : O. Lyonnais - PSG, 11 décembre 2022, Groupama Stadium
12 263 : EA Guingamp - O. Lyonnais, 8 octobre 2011, Stade de Roudourou
10 122 : O. Lyonnais - PSG, 1er novembre 2014, Stade de Gerland