Le match contre la Pologne (0-0)
Nous avons souffert durant les 10 premières minutes, l'adversaire est venu nous chercher haut avec un combat athlétique. On a plié mais on n'a pas rompu mais on aurait pu être un peu puni. On manque un peu de maîtrise dans ces moments-là. Par contre, dès que l'adversaire se fatigue un peu, et que l'on a le ballon, en possession du jeu, on n'est pas mal, on montre des choses très très intéressantes.
Ce qui nous manque un peu à l'heure actuelle, c'est d'affiner le collectif sur l'aspect offensif de manière à être plus efficace. Mais c'est aussi un mal récurrent qui est lié à la confiance en soi. On a quand même des occasions et lorsque je fais le bilan entre l'Istria Cup et la Pologne, le nombre d'occasions que l'on se crée, et le nombre de buts marqués, on n'y est pas. C'est le petit Talon d'Achille que l'on a, après sur l'état d'esprit, sur les qualités des joueuses, sur leur investissement, sur ce qu'elles proposent sur le respect des consignes, c'est très encourageant.
Nous avons souffert durant les 10 premières minutes, l'adversaire est venu nous chercher haut avec un combat athlétique. On a plié mais on n'a pas rompu mais on aurait pu être un peu puni. On manque un peu de maîtrise dans ces moments-là. Par contre, dès que l'adversaire se fatigue un peu, et que l'on a le ballon, en possession du jeu, on n'est pas mal, on montre des choses très très intéressantes.
Ce qui nous manque un peu à l'heure actuelle, c'est d'affiner le collectif sur l'aspect offensif de manière à être plus efficace. Mais c'est aussi un mal récurrent qui est lié à la confiance en soi. On a quand même des occasions et lorsque je fais le bilan entre l'Istria Cup et la Pologne, le nombre d'occasions que l'on se crée, et le nombre de buts marqués, on n'y est pas. C'est le petit Talon d'Achille que l'on a, après sur l'état d'esprit, sur les qualités des joueuses, sur leur investissement, sur ce qu'elles proposent sur le respect des consignes, c'est très encourageant.
"Cette équipe trouve toute sa place"
Léa Rubio passée par les sélections de jeunes, de retour sous un maillot bleu
Confirmation des bonnes prestations face à des équipes adverses A
Avec les générations qui arrivent, il y a besoin de ce maillon entre l'équipe de France A et les sélections de jeunes parce que ces filles qui ont de grosses qualités ont besoin de se confronter à ces oppositions de style, avec des équipes que l'on joue entre la vingtième et la trentième place au classement FIFA, sinon on va perdre des joueuses si on n'y fait pas attention. La sélection prend vraiment toute sa place.
Une passerelle vers les A
Clarisse a été la dernière appelée en A. Si je fais le bilan depuis que je m'occupe de la sélection en 2009 (alors France Universitaire), j'étais parti aux Universiades à Belgrade avec Jessica Houara, Sabrina Delannoy, Aurélie Kaci, Laure Boulleau... Ca me fait plaisir de voir que des filles qui sont passées en B, ont été ensuite en A. Je pense aussi à Amel Majri, au total cela fait une quinzaine de joueuses. Plus on va avancer dans le temps avec la qualité du travail des Pôles, plus le nombre de joueuses de haut niveau va augmenter et cette équipe-là trouve tout à fait sa place.
Avec les générations qui arrivent, il y a besoin de ce maillon entre l'équipe de France A et les sélections de jeunes parce que ces filles qui ont de grosses qualités ont besoin de se confronter à ces oppositions de style, avec des équipes que l'on joue entre la vingtième et la trentième place au classement FIFA, sinon on va perdre des joueuses si on n'y fait pas attention. La sélection prend vraiment toute sa place.
Une passerelle vers les A
Clarisse a été la dernière appelée en A. Si je fais le bilan depuis que je m'occupe de la sélection en 2009 (alors France Universitaire), j'étais parti aux Universiades à Belgrade avec Jessica Houara, Sabrina Delannoy, Aurélie Kaci, Laure Boulleau... Ca me fait plaisir de voir que des filles qui sont passées en B, ont été ensuite en A. Je pense aussi à Amel Majri, au total cela fait une quinzaine de joueuses. Plus on va avancer dans le temps avec la qualité du travail des Pôles, plus le nombre de joueuses de haut niveau va augmenter et cette équipe-là trouve tout à fait sa place.
"Une stratégie commune"
Le banc tricolore avec le sélectionneur au premier plan
L'identité de l'équipe
Il y a deux choses dans cette équipe, il y a des filles qui n'ont pas le profil universitaire mais qui peuvent prétendre à la liste élargie des 35 pour la Coupe du Monde qui va être communiquée à la FIFA. Et il y a pas mal d'universitaires, et contre la Pologne, j'avais six absentes. Au total, il y a un groupe de quarante joueuses A et B homogènes.
Et à l'avenir, dans les grandes compétitions, le banc sera de plus en plus important. Les joueuses qui redescendent en B y voient l'intérêt de rebondir, avec des matchs pour apporter aussi leur vécu de joueuse. Le mélange est subtil et intéressant sur le plan de la formation.
L'identité de jeu, de projet, de vie, du maillot Equipe de France, elle est en train de se créer avec cette équipe aussi. J'ai la chance d'être en communication constante avec Philippe. Il y a vraiment une stratégie commune et tout cela est très positif pour le football féminin de demain.
Propos recueillis par Sébastien Duret
>> LE COMPTE RENDU DU MATCH
Il y a deux choses dans cette équipe, il y a des filles qui n'ont pas le profil universitaire mais qui peuvent prétendre à la liste élargie des 35 pour la Coupe du Monde qui va être communiquée à la FIFA. Et il y a pas mal d'universitaires, et contre la Pologne, j'avais six absentes. Au total, il y a un groupe de quarante joueuses A et B homogènes.
Et à l'avenir, dans les grandes compétitions, le banc sera de plus en plus important. Les joueuses qui redescendent en B y voient l'intérêt de rebondir, avec des matchs pour apporter aussi leur vécu de joueuse. Le mélange est subtil et intéressant sur le plan de la formation.
L'identité de jeu, de projet, de vie, du maillot Equipe de France, elle est en train de se créer avec cette équipe aussi. J'ai la chance d'être en communication constante avec Philippe. Il y a vraiment une stratégie commune et tout cela est très positif pour le football féminin de demain.
Propos recueillis par Sébastien Duret
>> LE COMPTE RENDU DU MATCH
