Ce résultat nul est comme une victoire ?
Oui, c'est ce que j'ai dit aux filles à la fin. Cela a un goût de victoire parce que cela n'était pas prévu, il faut être honnête. La Finlande, c'est six ans de vécu en termes de sélections, avec des joueuses qui ont 25 à 30 matchs internationaux. On arrive à blanc avec quatre jours à Clairefontaine, deux jours ici. On ne sait pas du tout où l'on va, c'est le grand saut. Cela s'est vu au début du match où pendant 12 minutes on n'a pas trop réussi à voir ce qui se passait dans le camp finlandais. C'était un peu long pour le banc, les filles. Après les filles, elles ont eu un état d'esprit top, irréprochable. Elles le méritent sur l'ensemble du match. Je n'ai pas l'impression que l'on ait volé le match nul.
Comment avez-vous trouvé vos joueuses ?
Dans l'état d'esprit, elles m'ont impressionné avec leur abnégation, le fait de vouloir se dépasser, d'aller chercher quelque chose. Un match nul ou une victoire, pour moi c'est pareil, c'est synonyme de victoire ce soir (ndlr : mardi). Après il y a plein de choses à travailler mais on le savait déjà avant. Il faut que l'on travaille tout ce qui est animation offensive où l'on n'a pas réussi à être pertinent, sortir du pressing adverse où on a difficilement réussi. Ce sont deux points principaux que l'on peut ressortir mais il y en a d'autres.
Oui, c'est ce que j'ai dit aux filles à la fin. Cela a un goût de victoire parce que cela n'était pas prévu, il faut être honnête. La Finlande, c'est six ans de vécu en termes de sélections, avec des joueuses qui ont 25 à 30 matchs internationaux. On arrive à blanc avec quatre jours à Clairefontaine, deux jours ici. On ne sait pas du tout où l'on va, c'est le grand saut. Cela s'est vu au début du match où pendant 12 minutes on n'a pas trop réussi à voir ce qui se passait dans le camp finlandais. C'était un peu long pour le banc, les filles. Après les filles, elles ont eu un état d'esprit top, irréprochable. Elles le méritent sur l'ensemble du match. Je n'ai pas l'impression que l'on ait volé le match nul.
Comment avez-vous trouvé vos joueuses ?
Dans l'état d'esprit, elles m'ont impressionné avec leur abnégation, le fait de vouloir se dépasser, d'aller chercher quelque chose. Un match nul ou une victoire, pour moi c'est pareil, c'est synonyme de victoire ce soir (ndlr : mardi). Après il y a plein de choses à travailler mais on le savait déjà avant. Il faut que l'on travaille tout ce qui est animation offensive où l'on n'a pas réussi à être pertinent, sortir du pressing adverse où on a difficilement réussi. Ce sont deux points principaux que l'on peut ressortir mais il y en a d'autres.
"Le début de match reflète un peu ce que l'on a vu dans les émotions"
Les joueuses étaient émues ou visages fermés pendant la Marseillaise, comment l'avez-vous vécu ?
La Marseillaise, tu représentes la France, la Fédération, c'est impossible de banaliser cela. Les filles se sont rendues compte qu'elles vivaient un grand moment qui fera date dans leur carrière de sportive. Quand elles feront leur bilan dans 20 ou 30 ans, ce soir, cela arrivera dans le top 3 de leurs émotions. Quand tu es devant un public comme ça, 500 personnes, c'est complet, tu entends la Marseillaise, tu es obligée d'être émue et le début de match reflète un peu ce que l'on a vu dans les émotions. Mais après au fur et à mesure, elles ont réussi à passer le cap et en deuxième mi-temps, il y a eu quelques opportunités sympathiques.
Il y a eu des premières scènes de joie, cela n'était pas le cas jusqu'à présent ?
En effet, jusqu'à présent, on bossait. On essayait d'arriver là avec le maximum de préparation. Les voir satisfaites, chantantes comme cela, c'est top, cela montre qu'elles ont fait un bon match, qu'elles ont donné le maximum et qu'elles sont fières d'elles. On part sur une bonne base.
Pour le staff, aussi, cela devait être particulier ?
Avec le staff, on essaye de les accompagner le mieux possible, de les mettre dans les meilleures conditions. Quand elles nous rendent cela sur le terrain on est super content mais le match nul, c'est elles. On est très contentes pour elles qui sont allées chercher ce résultat.
La Marseillaise, tu représentes la France, la Fédération, c'est impossible de banaliser cela. Les filles se sont rendues compte qu'elles vivaient un grand moment qui fera date dans leur carrière de sportive. Quand elles feront leur bilan dans 20 ou 30 ans, ce soir, cela arrivera dans le top 3 de leurs émotions. Quand tu es devant un public comme ça, 500 personnes, c'est complet, tu entends la Marseillaise, tu es obligée d'être émue et le début de match reflète un peu ce que l'on a vu dans les émotions. Mais après au fur et à mesure, elles ont réussi à passer le cap et en deuxième mi-temps, il y a eu quelques opportunités sympathiques.
Il y a eu des premières scènes de joie, cela n'était pas le cas jusqu'à présent ?
En effet, jusqu'à présent, on bossait. On essayait d'arriver là avec le maximum de préparation. Les voir satisfaites, chantantes comme cela, c'est top, cela montre qu'elles ont fait un bon match, qu'elles ont donné le maximum et qu'elles sont fières d'elles. On part sur une bonne base.
Pour le staff, aussi, cela devait être particulier ?
Avec le staff, on essaye de les accompagner le mieux possible, de les mettre dans les meilleures conditions. Quand elles nous rendent cela sur le terrain on est super content mais le match nul, c'est elles. On est très contentes pour elles qui sont allées chercher ce résultat.
"On essaye de trouver des complémentarités"
Premier match, premier but aussi, c'est une première pleinement réussie ?
Je leur avais dit, il y aura le premier coup d'envoi, la première Marseillaise, le premier but, le premier résultat. Ce premier but, elles sont ravies, elles se sautent sur les autres. Au final, on ne sait vraiment pas qui a marqué, si c'est un csc, Alexandra ou Léna. Je crois qu'elles s'en moquent, elles étaient super contentes d'avoir marqué et de terminer par un match nul.
Le mot d'ordre avant le second match, c'est la récupération ?
On avait laissé 20 minutes aux filles pour être avec leurs familles, le public pour communier, rendre ce qu'il leur a donné pendant le match. Ensuite, elles sont au bain froid pour favoriser la récupération. On va très vite aller manger et après le repas, le staff médical va se mettre sur les massages. Toutes les filles vont passer au massage. Le staff technique va revisionner le match, faire des montages, essayer de sortir le positif et négatif. Demain matin (ndlr : mercredi), on va essayer de bâtir cela pour être au mieux demain soir (ndlr : ce mercredi à Montaigu (19h00)).
Comment aviez-vous constitué vos trois quatuors ? Par rapport aux automatismes ?
Les relations entre les filles. Il y avait deux filles du Diamant Futsal ensemble, un quatre avec trois Nantaises. On essaye de trouver des complémentarités, des relations positives entre les joueuses. On essaye de se rapprocher des choses les plus cohérentes possibles. Ce n'est pas très simple avec peu de séances.
Vous avez aussi fait plus tourner que la Finlande, par rapport à l'aspect physique ?
Physiquement, il faut être prêt sur un match international. Les filles jouent toutes au niveau régional. Un match international, il y a beaucoup plus d'intensité, donc on avait prévu de faire des rotations toutes les 2 minutes, 2 minutes 30, justement pour être capable de gérer cette fatigue qui arrive très vite. On a vu des filles qui au bout d'une minute, 1 minute 15 étaient déjà carbo parce qu'elles ne connaissent pas forcément cela en club. Ça s'apprend, ça s'appréhende et cela fait parti de l'expérience. Ce soir, cela nous a permis d'apprendre un peu plus.
Je leur avais dit, il y aura le premier coup d'envoi, la première Marseillaise, le premier but, le premier résultat. Ce premier but, elles sont ravies, elles se sautent sur les autres. Au final, on ne sait vraiment pas qui a marqué, si c'est un csc, Alexandra ou Léna. Je crois qu'elles s'en moquent, elles étaient super contentes d'avoir marqué et de terminer par un match nul.
Le mot d'ordre avant le second match, c'est la récupération ?
On avait laissé 20 minutes aux filles pour être avec leurs familles, le public pour communier, rendre ce qu'il leur a donné pendant le match. Ensuite, elles sont au bain froid pour favoriser la récupération. On va très vite aller manger et après le repas, le staff médical va se mettre sur les massages. Toutes les filles vont passer au massage. Le staff technique va revisionner le match, faire des montages, essayer de sortir le positif et négatif. Demain matin (ndlr : mercredi), on va essayer de bâtir cela pour être au mieux demain soir (ndlr : ce mercredi à Montaigu (19h00)).
Comment aviez-vous constitué vos trois quatuors ? Par rapport aux automatismes ?
Les relations entre les filles. Il y avait deux filles du Diamant Futsal ensemble, un quatre avec trois Nantaises. On essaye de trouver des complémentarités, des relations positives entre les joueuses. On essaye de se rapprocher des choses les plus cohérentes possibles. Ce n'est pas très simple avec peu de séances.
Vous avez aussi fait plus tourner que la Finlande, par rapport à l'aspect physique ?
Physiquement, il faut être prêt sur un match international. Les filles jouent toutes au niveau régional. Un match international, il y a beaucoup plus d'intensité, donc on avait prévu de faire des rotations toutes les 2 minutes, 2 minutes 30, justement pour être capable de gérer cette fatigue qui arrive très vite. On a vu des filles qui au bout d'une minute, 1 minute 15 étaient déjà carbo parce qu'elles ne connaissent pas forcément cela en club. Ça s'apprend, ça s'appréhende et cela fait parti de l'expérience. Ce soir, cela nous a permis d'apprendre un peu plus.