La genèse
Cela faisait quatre à cinq ans qu'il y avait un projet de metre en place une sélection féminine futsal. La mise en place a été longue mais c'est "normal". Cela devient plus précis depuis quelques mois. Cela s'est accéléré avec la volonté de la FFF de lancer cette sélection. Le premier stage a eu lieu fin septembre.
Le choix du sélectionneur
Je me suis positionné assez vite en disant que c'était un challenge qui m'intéressait. Si la FFF avait besoin de moi pour le relever, j'étais clairement prêt. Je m'estime développeur, pour apporter ma pierre à l'édifice, de bien faire naître cette sélection. J'ai tout de suite été candidat. Le fait de partir de zéro, peut-être que j'ai des qualités qui peuvent aider cette nouvelle sélection, tout simplement mais bien modestement.
Cela faisait quatre à cinq ans qu'il y avait un projet de metre en place une sélection féminine futsal. La mise en place a été longue mais c'est "normal". Cela devient plus précis depuis quelques mois. Cela s'est accéléré avec la volonté de la FFF de lancer cette sélection. Le premier stage a eu lieu fin septembre.
Le choix du sélectionneur
Je me suis positionné assez vite en disant que c'était un challenge qui m'intéressait. Si la FFF avait besoin de moi pour le relever, j'étais clairement prêt. Je m'estime développeur, pour apporter ma pierre à l'édifice, de bien faire naître cette sélection. J'ai tout de suite été candidat. Le fait de partir de zéro, peut-être que j'ai des qualités qui peuvent aider cette nouvelle sélection, tout simplement mais bien modestement.
"On essaye de choisir les filles qui rentrent dans ce projet de jeu"
Le choix des 30 joueuses du premier stage
Ce n'est pas simple. Il faut aller les compétitions qui existent, en premier lieu au niveau national, le challenge national féminin créé l'an passé par la FFF avec des compétitions dans les départements et dans les Ligues, puis un tour interligues et puis la finale nationale à 4 à Pont-Sainte-Maxence. La deuxième, c'était la Copa Coca Futsal qui a duré deux ans avec des finales régionales et une finale nationale où j'étais pour observer les joueuses. Il y a eu aussi le Mondial Futsal de Nantes qui a réuni 20 équipes dont 16 équipes françaises. Un tournoi très intéressant. La quatrième étape, c'était les Championnats de France Universitaires à Évry il y a un an et Valenciennes cette année. Je me suis déplacé sur les deux sites.
Après il y a tout ce qui se fait dans les Ligues, le contact avec les référents techniques dans les Ligues qui me font remonter les infos, plus les clubs ou les joueuses qui m'ont contacté. Cela a abouti à une liste d'environ 120 joueuses sur la France. Il a fallu faire diminuer jusqu'à 30 éléments, c'est ce que l'on a dû faire en recoupant toutes les infos. C'est passionnant mais c'est dur de ne pas se tromper.
C'est riche, c'est un petit peu volontaire. Il n'y a pas défini de tranches d'âge ou de parcours spécifiques. Il y a des filles qui ont joué quelques fois au futsal l'an passé. D'autres qui font du futsal leur pratique et qui s'entraînent plusieurs fois par semaine. Ce n'est pas homogène et on s'apporte chacun nos particularités. Les filles le méritent. Elles n'ont pas découvert le futsal l'an passé. Elles méritent d'avoir une attention particulière, le coup de projecteur. On peut jouer au foot et au futsal en même temps au départ. Pour celles qui veulent jouer qu'au futsal, il y a des ligues assez performantes avec des championnats spécifiques. La porte est ouverte, la sélection n'est pas fermée. On n'est qu'aux prémices. Il y a encore des joueuses que l'on n'a pas vues et qui apparaîtront plus tard.
Ce n'est pas simple. Il faut aller les compétitions qui existent, en premier lieu au niveau national, le challenge national féminin créé l'an passé par la FFF avec des compétitions dans les départements et dans les Ligues, puis un tour interligues et puis la finale nationale à 4 à Pont-Sainte-Maxence. La deuxième, c'était la Copa Coca Futsal qui a duré deux ans avec des finales régionales et une finale nationale où j'étais pour observer les joueuses. Il y a eu aussi le Mondial Futsal de Nantes qui a réuni 20 équipes dont 16 équipes françaises. Un tournoi très intéressant. La quatrième étape, c'était les Championnats de France Universitaires à Évry il y a un an et Valenciennes cette année. Je me suis déplacé sur les deux sites.
Après il y a tout ce qui se fait dans les Ligues, le contact avec les référents techniques dans les Ligues qui me font remonter les infos, plus les clubs ou les joueuses qui m'ont contacté. Cela a abouti à une liste d'environ 120 joueuses sur la France. Il a fallu faire diminuer jusqu'à 30 éléments, c'est ce que l'on a dû faire en recoupant toutes les infos. C'est passionnant mais c'est dur de ne pas se tromper.
C'est riche, c'est un petit peu volontaire. Il n'y a pas défini de tranches d'âge ou de parcours spécifiques. Il y a des filles qui ont joué quelques fois au futsal l'an passé. D'autres qui font du futsal leur pratique et qui s'entraînent plusieurs fois par semaine. Ce n'est pas homogène et on s'apporte chacun nos particularités. Les filles le méritent. Elles n'ont pas découvert le futsal l'an passé. Elles méritent d'avoir une attention particulière, le coup de projecteur. On peut jouer au foot et au futsal en même temps au départ. Pour celles qui veulent jouer qu'au futsal, il y a des ligues assez performantes avec des championnats spécifiques. La porte est ouverte, la sélection n'est pas fermée. On n'est qu'aux prémices. Il y a encore des joueuses que l'on n'a pas vues et qui apparaîtront plus tard.
"Être patient et attendre qu'elles se libèrent"
Le bilan du premier stage à Clairefontaine
C'est un nouveau staff qui s'est mis en place. On s'est rencontré plusieurs fois en visio auparavant puis on est arrivé la veille des joueuses à Clairefontaine pour échanger. On se connaissait pour la plupart mais certains ne se connaissaient pas.
Pour les joueuses, le DTN Hubert Fournier et Raphaël Raynaud le manager des sélections avait souhaité absolument que ce premier stage se déroule à Clairefontaine dans un lieu mythique. C'était une volonté de débuter à Clairefontaine et la FFF a mis les moyens humains et financiers pour accueillir les filles, pour faire un stage qui soit représentatif. Tout s'est bien déroulé et était bien organisé. Les filles ont été mis dans de très bonnes conditions, c'était important d'être considéré comme les autres sélections masculines et féminines. Quand elles sont arrivées à Clairefontaine, elles ont été impressionnées car à part une ou deux qui étaient déjà venues, elles ne connaissaient pas le lieu. On avait tous envie que cela commence et cela s'est plutôt bien passé. Ce n'est pas évident. Il fallait être indulgent sur la première séance avec des filles qui découvraient le gymnase, l'encadrement, ce qu'on leur demande. Il fallait absolument ne pas attendre monts et merveilles d'une première séance, être patient et attendre au fur et à mesure des six séances de la semaine qu'elles se libèrent et qu'elles montrent leur qualité au fur et à mesure. Hors terrain, outre les périodes de soins, de bains froids, on a rencontré chaque joueuse, le staff technique et le staff médical à part, pour essayer de mieux les cerner, les comprendre, mieux se connaître. On a mis aussi beaucoup d'interventions avec ce que fait la FFF en terme de futsal, une intervention avec un arbitre, les médias...
C'est un nouveau staff qui s'est mis en place. On s'est rencontré plusieurs fois en visio auparavant puis on est arrivé la veille des joueuses à Clairefontaine pour échanger. On se connaissait pour la plupart mais certains ne se connaissaient pas.
Pour les joueuses, le DTN Hubert Fournier et Raphaël Raynaud le manager des sélections avait souhaité absolument que ce premier stage se déroule à Clairefontaine dans un lieu mythique. C'était une volonté de débuter à Clairefontaine et la FFF a mis les moyens humains et financiers pour accueillir les filles, pour faire un stage qui soit représentatif. Tout s'est bien déroulé et était bien organisé. Les filles ont été mis dans de très bonnes conditions, c'était important d'être considéré comme les autres sélections masculines et féminines. Quand elles sont arrivées à Clairefontaine, elles ont été impressionnées car à part une ou deux qui étaient déjà venues, elles ne connaissaient pas le lieu. On avait tous envie que cela commence et cela s'est plutôt bien passé. Ce n'est pas évident. Il fallait être indulgent sur la première séance avec des filles qui découvraient le gymnase, l'encadrement, ce qu'on leur demande. Il fallait absolument ne pas attendre monts et merveilles d'une première séance, être patient et attendre au fur et à mesure des six séances de la semaine qu'elles se libèrent et qu'elles montrent leur qualité au fur et à mesure. Hors terrain, outre les périodes de soins, de bains froids, on a rencontré chaque joueuse, le staff technique et le staff médical à part, pour essayer de mieux les cerner, les comprendre, mieux se connaître. On a mis aussi beaucoup d'interventions avec ce que fait la FFF en terme de futsal, une intervention avec un arbitre, les médias...
Cette première liste face à la Finlande
Il faut tenir compte des postes, des profils, des ententes entre les filles mais aussi parfois des coups. On se retrouve à partager, à demander à mon adjointe Émilie Trimoreau, à mon adjoint également entraîneur des gardiennes David Merlet leurs avis, comment il voit les choses. J'avais fait une première sélection en amont, je me nourris de la leur, et on essaye d'échanger et de finaliser pour arriver à la meilleure liste possible de 15 joueuses dont 3 gardiennes.
Les sélections, c'est hyper complexe. Il y a plein de critères qui rentrent en ligne de compte. Bien évidemment la forme du moment, les prédispositions techniques, la compréhension tactique où l'on voit lors des séances la fille qui est capable d'assimiler ce qu'on lui demande. Il y a un projet de jeu des Équipes de France sur lequel on s’appuie. On essaye de choisir les filles qui rentrent dans ce projet de jeu en plus de leurs qualités individuelles, techniques, athlétiques, tactiques...Il faut qu'elles soient capables de jouer dans un contexte parfois défavorable, de gérer leurs émotions. Ensuite, dans le projet de jeu, c'est de savoir à quelle place la joueuse peut être mise. Et il y a aussi les perspectives en se demandant si la joueuse dans un an, deux ans, est-ce que va s'entraîner correctement et être capable de passer le cap. Tout cela, c'est un amalgame, ce n'est pas une photographie à l'instant T.
Il faut tenir compte des postes, des profils, des ententes entre les filles mais aussi parfois des coups. On se retrouve à partager, à demander à mon adjointe Émilie Trimoreau, à mon adjoint également entraîneur des gardiennes David Merlet leurs avis, comment il voit les choses. J'avais fait une première sélection en amont, je me nourris de la leur, et on essaye d'échanger et de finaliser pour arriver à la meilleure liste possible de 15 joueuses dont 3 gardiennes.
Les sélections, c'est hyper complexe. Il y a plein de critères qui rentrent en ligne de compte. Bien évidemment la forme du moment, les prédispositions techniques, la compréhension tactique où l'on voit lors des séances la fille qui est capable d'assimiler ce qu'on lui demande. Il y a un projet de jeu des Équipes de France sur lequel on s’appuie. On essaye de choisir les filles qui rentrent dans ce projet de jeu en plus de leurs qualités individuelles, techniques, athlétiques, tactiques...Il faut qu'elles soient capables de jouer dans un contexte parfois défavorable, de gérer leurs émotions. Ensuite, dans le projet de jeu, c'est de savoir à quelle place la joueuse peut être mise. Et il y a aussi les perspectives en se demandant si la joueuse dans un an, deux ans, est-ce que va s'entraîner correctement et être capable de passer le cap. Tout cela, c'est un amalgame, ce n'est pas une photographie à l'instant T.
"Elles ont toutes une expérience futsal plus ou moins importante"
Le statut des joueuses
Il y a une joueuse qui est en contrat fédéral au foot (ndlr : Alexandra Atamaniuk) mais qui fait du futsal toutes les semaines. Sur les 30 joueuses au stage, toutes ont fait du futsal l'an passé, même si elles venaient pour certaines de clubs libres. Elles ont toutes une expérience futsal plus ou moins importante. Après il y a des profils très différents. Cela va de 19 ans à 36 ans, mais on ne regarde pas forcément les âges. Il y a des bonnes surprises. Il y a une joueuse qui a été repêchée dans la première liste de 30 pour remplacer une joueuse qui était enceinte. Celle qui l'a remplacé (Ilona Commaret) qui est la benjamine a fait un très bon stage.
On a trois joueuses qui sont étudiantes, sinon elles travaillent toutes, elles ont toutes un métier et ce n'est pas évident. Je suis obligé de faire sortir la liste trois semaines avant pour qu'elles s'organisent pour se libérer. Il y a des histoires sympathiques aussi. Dans les 30, il y avait 4 kinés. Dans les 15, on a des filles qui ont des expériences foot et futsal extrêmement intéressantes.
Il y a une joueuse qui est en contrat fédéral au foot (ndlr : Alexandra Atamaniuk) mais qui fait du futsal toutes les semaines. Sur les 30 joueuses au stage, toutes ont fait du futsal l'an passé, même si elles venaient pour certaines de clubs libres. Elles ont toutes une expérience futsal plus ou moins importante. Après il y a des profils très différents. Cela va de 19 ans à 36 ans, mais on ne regarde pas forcément les âges. Il y a des bonnes surprises. Il y a une joueuse qui a été repêchée dans la première liste de 30 pour remplacer une joueuse qui était enceinte. Celle qui l'a remplacé (Ilona Commaret) qui est la benjamine a fait un très bon stage.
On a trois joueuses qui sont étudiantes, sinon elles travaillent toutes, elles ont toutes un métier et ce n'est pas évident. Je suis obligé de faire sortir la liste trois semaines avant pour qu'elles s'organisent pour se libérer. Il y a des histoires sympathiques aussi. Dans les 30, il y avait 4 kinés. Dans les 15, on a des filles qui ont des expériences foot et futsal extrêmement intéressantes.
Le capitanat
Il y aura deux capitaines, une par match.
Le choix de l'adversaire
On ne voulait pas taper dans le top5 avec l'Espagne, le Portugal, l'Ukraine, la Hongrie ou l'Italie. On ne voulait pas jouer une nation trop faible car on a envie d'apprendre très vite sans manquer de respect aux autres. On avait ciblé dix nations et par exemple, la Finlande a fait récemment un match nul en Italie (0-0), elle a fait une très bonne partie récemment contre l'Espagne (2-7). Cela fait partie des très bonnes nations intermédiaires depuis jouent depuis 3 à 4 ans.
Le premier match à Nantes
Nantes, cela tombait un peu sous le sens, les premières compétitions futsal, Nantes a brillé. C'est un juste retour des choses de débuter à Nantes. Après ce sera Montaigu où il y a un passé avec la sélection U19 et le tournoi.
L'objectif de ces premiers matchs
Donner une bonne image, montrer que l'on a une belle équipe. Après c'est travailler car c'est quand même l'objectif et préparer la suite. On aura une double confrontation en Slovénie, un tournoi en Serbie puis le tour de qualification au mois de mai. On vient emmagasiner de l'expérience, travailler. Il faudra être indulgent sur le premier match. On a six séances à 30 joueuses et 3 séances à Nantes. On essaiera de donner le meilleur possible mais cela sera loin d'être parfait.
Propos recueillis à Clairefontaine, par Sébastien Duret et sur Futsal Zone
Il y aura deux capitaines, une par match.
Le choix de l'adversaire
On ne voulait pas taper dans le top5 avec l'Espagne, le Portugal, l'Ukraine, la Hongrie ou l'Italie. On ne voulait pas jouer une nation trop faible car on a envie d'apprendre très vite sans manquer de respect aux autres. On avait ciblé dix nations et par exemple, la Finlande a fait récemment un match nul en Italie (0-0), elle a fait une très bonne partie récemment contre l'Espagne (2-7). Cela fait partie des très bonnes nations intermédiaires depuis jouent depuis 3 à 4 ans.
Le premier match à Nantes
Nantes, cela tombait un peu sous le sens, les premières compétitions futsal, Nantes a brillé. C'est un juste retour des choses de débuter à Nantes. Après ce sera Montaigu où il y a un passé avec la sélection U19 et le tournoi.
L'objectif de ces premiers matchs
Donner une bonne image, montrer que l'on a une belle équipe. Après c'est travailler car c'est quand même l'objectif et préparer la suite. On aura une double confrontation en Slovénie, un tournoi en Serbie puis le tour de qualification au mois de mai. On vient emmagasiner de l'expérience, travailler. Il faudra être indulgent sur le premier match. On a six séances à 30 joueuses et 3 séances à Nantes. On essaiera de donner le meilleur possible mais cela sera loin d'être parfait.
Propos recueillis à Clairefontaine, par Sébastien Duret et sur Futsal Zone
Pierre-Étienne DEMILLIER
Né le 1er mai 1977 à Montbéliard
Parcours d'entraîneur
Entraîneur-adjoint U21 Futsal (2012-2019)
Entraîneur-adjoint U19 Futsal (2017-2018)
Sélectionneur U21 Futsal (2019-2022)
Sélectionneur Féminine A Futsal (depuis 2023)
Staff
Émilie TRIMOREAU, adjointe, née le 12 mai 1981 à La Roche-sur-Yon
David MERLET, adjoint en charge des gardiennes, né le 24 mai 1978 à Cholet
Patrick CHRÉTIEN, médecin, né le 22 août 19855 à Charleville-Mézières
Mélanie DAUNAS, kinésithérapeute, née le 20 septembre 1993 à Saint-Malo
Claude DELFORGE, chef de délégation, membre du COMEX, né le 2 juin 1969 à Senlis
Filipe PIRES, team manager, né le 25 août 1984 à Soisy-sous-Montmorency
Né le 1er mai 1977 à Montbéliard
Parcours d'entraîneur
Entraîneur-adjoint U21 Futsal (2012-2019)
Entraîneur-adjoint U19 Futsal (2017-2018)
Sélectionneur U21 Futsal (2019-2022)
Sélectionneur Féminine A Futsal (depuis 2023)
Staff
Émilie TRIMOREAU, adjointe, née le 12 mai 1981 à La Roche-sur-Yon
David MERLET, adjoint en charge des gardiennes, né le 24 mai 1978 à Cholet
Patrick CHRÉTIEN, médecin, né le 22 août 19855 à Charleville-Mézières
Mélanie DAUNAS, kinésithérapeute, née le 20 septembre 1993 à Saint-Malo
Claude DELFORGE, chef de délégation, membre du COMEX, né le 2 juin 1969 à Senlis
Filipe PIRES, team manager, né le 25 août 1984 à Soisy-sous-Montmorency