Jeff espère bien ramener une médaille de Shenzhen (photo : S. Duret)
Jean-François, quel est votre rôle dans cette sélection ?
La FFF m'a donné à travers la responsabilité de sélectionneur de faire pratiquement de cette sélection une équipe de France espoirs, de la faire progresser et d'être en quelque sorte le réservoir qui permettra d'amener des joueuses en équipe de France A. L'Universiade est une compétition de haut niveau, j'avais pu le voir à Belgrade en 2009, ce sera donc une expérience internationale enrichissante à ce niveau-là. L'objectif est d'aller chercher une médaille, et si on peut la plus belle.
Cette compétition se déroule en plein été, comment s'est passé la préparation ?
L'état physique est le gros point d'interrogation. En juin, on avait réuni les filles avec un match amical contre le PSG, puis elles ont eu un programme individuel pour se préparer avant de se retrouver une semaine fil juillet pour un travail de fonds de préparation athlétique. On a eu 5 jours avec 2 entraînements quotidiens dans des conditions optimales au centre d'entraînement de La Gaillette à Lens. Même si les joueuses n'étaient pas habituées à ce rythme, elles ont bien supporté, c'est déjà une grosse satisfaction. Ensuite avant notre départ du 5 août, elles avaient 4 entraînements individuels à réaliser pour optimiser ces 5 jours de préparation.
La FFF m'a donné à travers la responsabilité de sélectionneur de faire pratiquement de cette sélection une équipe de France espoirs, de la faire progresser et d'être en quelque sorte le réservoir qui permettra d'amener des joueuses en équipe de France A. L'Universiade est une compétition de haut niveau, j'avais pu le voir à Belgrade en 2009, ce sera donc une expérience internationale enrichissante à ce niveau-là. L'objectif est d'aller chercher une médaille, et si on peut la plus belle.
Cette compétition se déroule en plein été, comment s'est passé la préparation ?
L'état physique est le gros point d'interrogation. En juin, on avait réuni les filles avec un match amical contre le PSG, puis elles ont eu un programme individuel pour se préparer avant de se retrouver une semaine fil juillet pour un travail de fonds de préparation athlétique. On a eu 5 jours avec 2 entraînements quotidiens dans des conditions optimales au centre d'entraînement de La Gaillette à Lens. Même si les joueuses n'étaient pas habituées à ce rythme, elles ont bien supporté, c'est déjà une grosse satisfaction. Ensuite avant notre départ du 5 août, elles avaient 4 entraînements individuels à réaliser pour optimiser ces 5 jours de préparation.
Comment vont se passer vos premiers jours sur place ?
L'objectif prioritaire est de maintenir athlétiquement le travail réalisé et de récupérer de nos 12 heures de voyage. Il fait 35°C en Chine avec un taux d'humidité de plus de 80%, il y a aussi le décalage horaire. Mais on dispose d'un staff étoffé avec l'équipe universitaire. Il y a pour les athlètes français, 5 médecins, 12 kinés, podologue, ostéopathes... On va aussi disposer d'espaces de récupération chaud/froid. On disputera un match amical, ce mardi contre le Canada. On devrait aligner durant 50/55 minutes les filles qui débuteront face au Brésil. Et on essayera ensuite de faire une opposition entre nous ou contre une équipe sur place.
L'objectif prioritaire est de maintenir athlétiquement le travail réalisé et de récupérer de nos 12 heures de voyage. Il fait 35°C en Chine avec un taux d'humidité de plus de 80%, il y a aussi le décalage horaire. Mais on dispose d'un staff étoffé avec l'équipe universitaire. Il y a pour les athlètes français, 5 médecins, 12 kinés, podologue, ostéopathes... On va aussi disposer d'espaces de récupération chaud/froid. On disputera un match amical, ce mardi contre le Canada. On devrait aligner durant 50/55 minutes les filles qui débuteront face au Brésil. Et on essayera ensuite de faire une opposition entre nous ou contre une équipe sur place.
Quel est le potentiel de l'équipe et que pensez-vous de vos adversaires ?
On a une équipe de qualité, on a malheureusement perdu 5 filles en route. C'est dommage. Le premier match contre le Brésil sera déterminant même si on sait que 2 voire 3 équipes peuvent se qualifier. Je préfère les prendre là car on sera mieux physiquement. On va pouvoir adapter notre mise en place pour les contrer. Le Japon est toujours très fort d'ailleurs 6 filles de la sélection japonaise qui était à Belgrade ont été Championnes du Monde en Allemagne. Ensuite si on est capable de passer cette poule en étant devant, on peut espérer décrocher une médaille. Car on joue tout de suite deux grosses équipes, et si on est capables de rivaliser contre le Brésul et le Japon, on n'a pas à s'en faire. Le football français d'élite a beaucoup progressé, les joueuses ont travaillé et on n'a plus de complexe à avoir. Il faudra cependant garder beaucoup d'humilité. On dispose aussi d'un staff soudé et complémentaire. Je peux compter sur Frédéric Strappazzon (FFSU) et Karine Noilhan qui nous a rejoint. Elle connaît bien le milieu universitaire pour avoir joué en sélection, et possède aussi le DEF et le diplôme de préparateur physique.
Il y a aussi une reconnaissance de la discipline en France.
On est maintenant à un carrefour du football au féminin comme le président de la Fédération Française de Football l'a rappelé. Il y a 2 ans lorsque je préparais à Liévin les Universiades de Belgrade, j'avais envoyé des mails à une dizaine de journalistes sans avoir de coups de fils ensuite. Cette année, j'ai été contacté sans même les solliciter. Les filles ont franchi un pas sur le plan médiatique.
Propos recueillis par Sébastien Duret
On a une équipe de qualité, on a malheureusement perdu 5 filles en route. C'est dommage. Le premier match contre le Brésil sera déterminant même si on sait que 2 voire 3 équipes peuvent se qualifier. Je préfère les prendre là car on sera mieux physiquement. On va pouvoir adapter notre mise en place pour les contrer. Le Japon est toujours très fort d'ailleurs 6 filles de la sélection japonaise qui était à Belgrade ont été Championnes du Monde en Allemagne. Ensuite si on est capable de passer cette poule en étant devant, on peut espérer décrocher une médaille. Car on joue tout de suite deux grosses équipes, et si on est capables de rivaliser contre le Brésul et le Japon, on n'a pas à s'en faire. Le football français d'élite a beaucoup progressé, les joueuses ont travaillé et on n'a plus de complexe à avoir. Il faudra cependant garder beaucoup d'humilité. On dispose aussi d'un staff soudé et complémentaire. Je peux compter sur Frédéric Strappazzon (FFSU) et Karine Noilhan qui nous a rejoint. Elle connaît bien le milieu universitaire pour avoir joué en sélection, et possède aussi le DEF et le diplôme de préparateur physique.
Il y a aussi une reconnaissance de la discipline en France.
On est maintenant à un carrefour du football au féminin comme le président de la Fédération Française de Football l'a rappelé. Il y a 2 ans lorsque je préparais à Liévin les Universiades de Belgrade, j'avais envoyé des mails à une dizaine de journalistes sans avoir de coups de fils ensuite. Cette année, j'ai été contacté sans même les solliciter. Les filles ont franchi un pas sur le plan médiatique.
Propos recueillis par Sébastien Duret
Le programme des Françaises
11 août à 19h30 (13h30 françaises) : Brésil - France (en direct sur Eurosport 2)
13 août à 16h30 (10h30 françaises) : France - Estonie
15 août à 19h30 (13h30 françaises) : Japon - France
17 août : quarts de finale
19 août : demi-finales
21 août : finale
LA SELECTION FRANCAISE
LE PROGRAMME COMPLET
13 août à 16h30 (10h30 françaises) : France - Estonie
15 août à 19h30 (13h30 françaises) : Japon - France
17 août : quarts de finale
19 août : demi-finales
21 août : finale
LA SELECTION FRANCAISE
LE PROGRAMME COMPLET
