Algarve Cup - FRANCE - DANEMARK : le temps des souvenirs...

Battues en quart de finale de l'Euro après un sans-faute lors du premier tour, la France avait pris un coup de massue sur la tête. Quelques jours plus tard, Bruno Bini était remercié par le Président de la FFF. Un match qui aura été un tournant avec un échec alors que l'on espérait beaucoup des Bleues.
Mais menées au score sur un but de Johanna Rasmussen juste avant la demi-heure de jeu, les Bleues se sont ensuite heurtées à la gardienne Stina Petersen, en état de grâce. Et si un penalty de Louisa Necib a permis d'égaliser, la France ne prit jamais l'avantage, prolongation incluse. La séance de tirs au but sera marquée par les tentatives manquées de Louisa Necib et Sabrina Delannoy laissant la qualification aux Danoises (1-1, tab 2-4).
Sans parler de revanche, le rendez-vous de ce vendredi aura malgré tout une saveur toute particulière pour les joueuses de Philippe Bergerôo. Si ce dernier n'était pas sur le banc, il a dû faire face à cette élimination, lourde de conséquence dans les têtes des Bleues. Car la France avait dominé une bonne partie de la rencontre mais sans marquer jusqu’à cette fin de prolongation à sens unique.

Comme lors de ses cinq précédentes participations à l'Algarve Cup, la France rencontre le Danemark. Le bilan est favorable aux Françaises dans ce tournoi (3 victoires, 1 nul, 1 défaite 0-4) mais les joueuses des deux sélections n'en sont pas au même stade de la saison. Après une trêve hivernale de presque trois mois, le championnat danois a repris il y a une dizaine de jours et va s'achever mi-mars.
Et pour ces dernières pas de Coupe du Monde à venir. Seulement troisièmes de leur groupe derrière la Suisse et l'Islande, le Danemark a déçu, battu par l'Israël (0-1) et accroché par la Serbie (1-1) en qualification.
Sur le plan international, le Danemark n'affiche pas depuis quelques années une grande régularité mais est capable de coup d'éclat. La force de cette équipe repose dans les duels physiques qu'elle impose, et son jeu à vocation défensive.
La France s'est souvent heurtée à ce bloc qui ne concède que peu de buts mais peine à faire le jeu. Le Japon a cependant fait les frais mercredi de son adversaire (1-2), la France est avertie. D'autant que certaines lacunes sont apparues dans le jeu tricolore face au Portugal qu'il faudra corriger pour espérer obtenir un bon résultat.

Gardiennes
21. Cecilie Breil Kramer 25/03/87 (Vittsjö GIK) - 6/0
16. Katrine Louise Abel 28/06/90 (Brøndby IF) - 1/0
1. Stina Lykke Petersen 09/02/86 (1. FC Köln, Allemagne) - 40/0

Défenseures
2. Cecilie Sandvej 13/06/90 (SC Sand, Allemagne) - 9/0
3. Janni Arnth Jensen 15/10/86 (Linköpings FC, Suède) - 48/1
14. Luna Nørgaard Gevitz 03/03/94 (Fortuna Hjørring) - 4/0
6. Nina Frausing Pedersen 20/06/91 (1. FFC Turbine Potsdam, Allemagne) - 3/0
8. Theresa Nielsen 20/07/86 (Brøndby IF) - 79/3

Milieux
21. Caroline Rask 25/05/94 (Fortuna Hjørring) - 0
13. Johanna Rasmussen 02/07/83 (Kristianstads DFF) - 127/36
12. Julie Tavlo Petersson 20/10/89 (Brøndby IF) - 9/0
Katrine Veje 19/06/91 (Brøndby IF) - 67/6
15. Mie Leth Jans 06/02/94 (Brøndby IF) - 3/0
10. Pernille Harder 15/11/92 (Linköpings FC, Suède) - 59/27
19. Sif Rykær 16/01/88 (IK Skovbakken) - 3/0
5. Simone Boye Sørensen 03/03/92 (Brøndby IF) - 13/3
4. Sofie Junge Pedersen 24/04/92 (Fortuna Hjørring) - 34/4
17. Tenna Kappel Bendtsen 20/03/92 (OB) - 2/0

Attaquantes
9. Camilla Kur Larsen 03/04/89 (W New York Flash, Etats-Unis) - 6/0
18. Frederikke Skjødt Thøgersen 24/07/95 (Fortuna Hjørring) - 7/0
20. Lotte Troelsgaard 15/08/88 (KoldingQ) - 4/0
7. Sanne Troelsgaard 15/08/88 (KoldingQ) - 78/20