Six buts et des erreurs de part et d'autre (photo A Massardi/les-feminines.fr)
« Ce qu’il nous a manqué pour les battre ? Il faut poser la question au staff ». Après un regard malicieux, la double buteuse de la soirée a dribblé la question avec autant de talent que ses adversaires sur le terrain de la Meinau mercredi soir. Malgré tout, Louisa Necib, qui a inscrit son deuxième doublé en Bleue, était comme beaucoup de ses coéquipières « déçues » du résultat final. Mais pas de la manière. Parce que mener 3-1 à 25 minutes de la fin contre l’Allemagne, l’une des meilleures nations mondiales, ça n’était jamais arrivé à la France qui a montré qu’elle était plus que capable de faire jeu égal face à l’une des meilleures nations mondiales. Mais il manque toujours ce petit truc. « Si on tient dix minutes de plus ce score de 3-1, elles ne reviennent pas dans le match. Je suis déçue parce que c’est moi qui prend la balle et qui la relance dans l’axe. On m’a toujours dit de ne pas relancer dans l’axe mais je n’ai pas eu le temps de diriger le ballon. C’est comme ça. C’est frustrant parce je n’avais jamais gagné 3-1 contre l’Allemagne et j’aurais bien aimé que l’équipe puisse repartir avec une victoire », soufflait la capitaine Sandrine Soubeyrand.
Louisa Necib a, elle, préféré mettre en exergue le retour des Allemandes et leur beau sursaut d’orgueil. « On était bien en bloc, on a essayé de défendre toutes ensemble mais cette équipe allemandes avait de belles armes. Physiquement on connait les allemandes, on sait que c’est costaud. Je pense qu’elles ont été piquées dans leur orgueil en étant menées 3-1 et elles ont bien poussé sur la fin de match ». Rejointes sur deux erreurs défensives évitables, les Bleues, moins lucides et moins concentrées dans le dernier quart d’heure, n’ont pourtant pas semblé en grande difficulté. Car la supériorité technique de la Frauen-Mannschaft dans ce match a en fait été annihilée par deux bourdes monumentales que les Françaises ont parfaitement su exploiter.
Louisa Necib a, elle, préféré mettre en exergue le retour des Allemandes et leur beau sursaut d’orgueil. « On était bien en bloc, on a essayé de défendre toutes ensemble mais cette équipe allemandes avait de belles armes. Physiquement on connait les allemandes, on sait que c’est costaud. Je pense qu’elles ont été piquées dans leur orgueil en étant menées 3-1 et elles ont bien poussé sur la fin de match ». Rejointes sur deux erreurs défensives évitables, les Bleues, moins lucides et moins concentrées dans le dernier quart d’heure, n’ont pourtant pas semblé en grande difficulté. Car la supériorité technique de la Frauen-Mannschaft dans ce match a en fait été annihilée par deux bourdes monumentales que les Françaises ont parfaitement su exploiter.
" Resserrer les boulons"
Les Bleues n'avaient jamais inscrit trois buts à l'Allemagne (photo A Massardi/les-feminines.fr)
A contrario, les partenaires de Laura Georges ont craqué sur chaque occasion. Enfin presque. « On aurait dû mieux gérer ce score 3-1 mais on prend deux buts sur deux actions sorties de nulle part. C’est dommage. On va quand même garder le positif pour arriver vraiment confiante à l’Euro », se rassurait une Marie-Laure Delie, encore décisive et qui n’a pas ménagé ses efforts devant. « Elle a fait un travail de sape fantastique », a confié Bruno Bini. Le sélectionneur aurait, lui, aimé que son équipe et notamment Elodie Thomis exploite mieux les situations de contre-attaques. « Si on joue un peu mieux les deux-trois contres que l’on a, on peut peut-être « faire le coup. Mais c’est toujours l’histoire du verre à moitié vide et du verre à moitié plein et aujourd’hui je suis content que la question soit « Qu’est-ce qui vous manque pour les battre ? » plutôt que « Qu’est-ce qui vous manque pour faire match nul ? » Donc on y va étape par étape. Je sais que certains trouvent qu’on ne va pas assez vite mais c’est avec de tels matches qu’on va progresser. Après ce qui nous a peut-être manqué ce soir, c’est de boucler derrière… »
Lucide, la capitaine des Bleues qui a honoré sa 189e sélection, évoquait le domaine de la relance, déficitaire en seconde période. Et c’est sans doute ce qui a coûté la victoire aux Bleues : « On a perdu un peu vite le ballon surtout en deuxième mi-temps. On s’est évertué à moins jouer et à beaucoup défendre. On marque le troisième but pas contre le cours du jeu mais c’était un moment où personne n’avait pris le dessus et à partir de là, on a reculé. On est capable de marquer des buts mais, maintenant, il faut qu’on resserre les boulons derrière. Trois buts encaissés contre une telle équipe, c’est un peu trop…. » Et d’ajouter sur une note un peu plus optimiste : « Maintenant, c’était un match amical de reprise au mois de février et je trouve qu’on a livré une bonne partie même s’il reste des choses à améliorer. On a prouvé qu’on pouvait se mettre au niveau de l’Allemagne. Maintenant je pense qu’il faut progresser dans l’utilisation du ballon ». La double confrontation face au Brésil (6 et 9 mars prochain) sera un autre révélateur.
A La Meinau, Thibault Simonnet
Lucide, la capitaine des Bleues qui a honoré sa 189e sélection, évoquait le domaine de la relance, déficitaire en seconde période. Et c’est sans doute ce qui a coûté la victoire aux Bleues : « On a perdu un peu vite le ballon surtout en deuxième mi-temps. On s’est évertué à moins jouer et à beaucoup défendre. On marque le troisième but pas contre le cours du jeu mais c’était un moment où personne n’avait pris le dessus et à partir de là, on a reculé. On est capable de marquer des buts mais, maintenant, il faut qu’on resserre les boulons derrière. Trois buts encaissés contre une telle équipe, c’est un peu trop…. » Et d’ajouter sur une note un peu plus optimiste : « Maintenant, c’était un match amical de reprise au mois de février et je trouve qu’on a livré une bonne partie même s’il reste des choses à améliorer. On a prouvé qu’on pouvait se mettre au niveau de l’Allemagne. Maintenant je pense qu’il faut progresser dans l’utilisation du ballon ». La double confrontation face au Brésil (6 et 9 mars prochain) sera un autre révélateur.
A La Meinau, Thibault Simonnet