Claire, cette sélection en équipe de France A était-elle un objectif ?
C’était un objectif surtout après la Coupe du monde U20 où je savais que je ne serais plus appelée en sélection jeunes. C’est une grande satisfaction, une fierté de pouvoir être avec elles. Tout ce que j’ai fait jusque-là, tout ce que j’ai pu traverser en club, en équipe de France, cela me fait dire aujourd’hui que le travail paye et je vais continuer à travailler pour rester avec les « grandes ».
Comment l’avez-vous appris ?
J’étais chez moi dans mon appartement à Montpellier, je n’avais pas mon téléphone sur moi et, à un moment, je l’ai entendu sonner beaucoup trop de fois à mon goût (rires). Je suis allée voir ce qui se passait et c’était des amis qui me félicitaient pour ma sélection. J’ai alors pu prendre mon téléphone et appeler mes parents pour leur annoncer la nouvelle.
Quelle a été votre réaction ?
Ce fut beaucoup de joie, d’émotion. J’ai pleuré de joie parce que c’est quand même un aboutissement après toutes ces années de travail et de foot que ce soit avec les garçons, les filles. Je me dis qu’aujourd’hui j’ai quand même réussi à atteindre les A. J’espère que ce n’est que le début.
C’était un objectif surtout après la Coupe du monde U20 où je savais que je ne serais plus appelée en sélection jeunes. C’est une grande satisfaction, une fierté de pouvoir être avec elles. Tout ce que j’ai fait jusque-là, tout ce que j’ai pu traverser en club, en équipe de France, cela me fait dire aujourd’hui que le travail paye et je vais continuer à travailler pour rester avec les « grandes ».
Comment l’avez-vous appris ?
J’étais chez moi dans mon appartement à Montpellier, je n’avais pas mon téléphone sur moi et, à un moment, je l’ai entendu sonner beaucoup trop de fois à mon goût (rires). Je suis allée voir ce qui se passait et c’était des amis qui me félicitaient pour ma sélection. J’ai alors pu prendre mon téléphone et appeler mes parents pour leur annoncer la nouvelle.
Quelle a été votre réaction ?
Ce fut beaucoup de joie, d’émotion. J’ai pleuré de joie parce que c’est quand même un aboutissement après toutes ces années de travail et de foot que ce soit avec les garçons, les filles. Je me dis qu’aujourd’hui j’ai quand même réussi à atteindre les A. J’espère que ce n’est que le début.
"Claire tu es dans chambre de David Trézeguet !"
Vous avez participé à la Coupe du monde U20 au mois d’août dernier, on imagine que cela vous a donné envie de retourner dans ce pays en juin prochain…
D’avoir fait une Coupe du monde chez les jeunes donne un peu d’expérience mais l’équipe de France A, ça n’a rien à voir. Maintenant je vais m’inspirer des grandes pour qu’elles m’apportent un peu de leur expérience. Et elles en ont beaucoup aussi même si elles n’ont pas encore remporté de médailles au championnat monde.
Constatez-vous déjà une différence entre les A et les sélections jeunes ?
Oui au niveau du jeu, c’est forcément plus structuré. On voit qu’elles ont l’habitude de jouer ensemble, ça va beaucoup plus vite mais c’est à moi de m’adapter à la vitesse de jeu. C’est du haut niveau. Et comme on ne peut pas aller plus haut, c’est normal que ce soit plus dur.
Et le château, ça fait bizarre ?
Oui c’est sûr que ça m’a fait bizarre. D’habitude quand j’arrive à Clairefontaine, on ne me dépose jamais devant le château en taxi. On me déposait en bus et je rejoignais ma chambre pour la semaine. Mercredi, je suis rentrée dans le château et on m’a dit : « Claire tu es dans chambre de David Trézeguet ! » Ça fait tout bizarre mais c’est une fierté de pouvoir être dans ces locaux et de voir que de très grands joueurs ont pu venir dans ce château.
D’avoir fait une Coupe du monde chez les jeunes donne un peu d’expérience mais l’équipe de France A, ça n’a rien à voir. Maintenant je vais m’inspirer des grandes pour qu’elles m’apportent un peu de leur expérience. Et elles en ont beaucoup aussi même si elles n’ont pas encore remporté de médailles au championnat monde.
Constatez-vous déjà une différence entre les A et les sélections jeunes ?
Oui au niveau du jeu, c’est forcément plus structuré. On voit qu’elles ont l’habitude de jouer ensemble, ça va beaucoup plus vite mais c’est à moi de m’adapter à la vitesse de jeu. C’est du haut niveau. Et comme on ne peut pas aller plus haut, c’est normal que ce soit plus dur.
Et le château, ça fait bizarre ?
Oui c’est sûr que ça m’a fait bizarre. D’habitude quand j’arrive à Clairefontaine, on ne me dépose jamais devant le château en taxi. On me déposait en bus et je rejoignais ma chambre pour la semaine. Mercredi, je suis rentrée dans le château et on m’a dit : « Claire tu es dans chambre de David Trézeguet ! » Ça fait tout bizarre mais c’est une fierté de pouvoir être dans ces locaux et de voir que de très grands joueurs ont pu venir dans ce château.
"Quand j'avais 10 ans, je ne voyais que Camille"
Claire Lavogez et la France ont fini troisièmes lors du mondial U20 en août dernier (Photo Fifa.com)
Vous côtoyez aussi Camille Abily, votre modèle.
Quand j’avais 10 ans et que je regardais l’équipe de France A, je ne voyais que Camille parce qu’elle joue à mon poste, que c’était la n°10. Et forcément dans la vie, il y a toujours quelque dont on essaye de s’inspirer, à qui on essaye de ressembler. Moi c’était Camille. Aujourd’hui, elle m’a bien accueillie, c’est cool.
Comment se déroulent ces deux jours ?
Cela ne fait que deux jours, les filles ne me connaissent pas encore. On s’observe encore, ce n’est pas évident de s’intégrer dans une équipe, j’essaie de parler avec la plupart des filles, je leur pose des questions sur comment améliorer mon jeu. Elles me donner des conseils que je vais les suivre. Et puis J’espère revenir avec elles parce que c’est une expérience incroyable de vivre ça à 20 ans.
Un dernier mot sur l’Allemagne… Quelle importance peut-on accorder à ce match qui est quand même loin de la Coupe du monde.
Même si nous sommes à 8-9 mois de la Coupe du monde, je pense qu’affronter l’Allemagne aujourd’hui est un bon test. Cela nous permettra de voir à quel niveau la France se situe et de voir quels aspects on peut encore travailler durant ces prochains mois pour se mettre au niveau. On verra si les Allemandes sont au-dessus de la France ou si on arrive à les accrocher.
Quand j’avais 10 ans et que je regardais l’équipe de France A, je ne voyais que Camille parce qu’elle joue à mon poste, que c’était la n°10. Et forcément dans la vie, il y a toujours quelque dont on essaye de s’inspirer, à qui on essaye de ressembler. Moi c’était Camille. Aujourd’hui, elle m’a bien accueillie, c’est cool.
Comment se déroulent ces deux jours ?
Cela ne fait que deux jours, les filles ne me connaissent pas encore. On s’observe encore, ce n’est pas évident de s’intégrer dans une équipe, j’essaie de parler avec la plupart des filles, je leur pose des questions sur comment améliorer mon jeu. Elles me donner des conseils que je vais les suivre. Et puis J’espère revenir avec elles parce que c’est une expérience incroyable de vivre ça à 20 ans.
Un dernier mot sur l’Allemagne… Quelle importance peut-on accorder à ce match qui est quand même loin de la Coupe du monde.
Même si nous sommes à 8-9 mois de la Coupe du monde, je pense qu’affronter l’Allemagne aujourd’hui est un bon test. Cela nous permettra de voir à quel niveau la France se situe et de voir quels aspects on peut encore travailler durant ces prochains mois pour se mettre au niveau. On verra si les Allemandes sont au-dessus de la France ou si on arrive à les accrocher.
Claire Lavogez digest
Née le 18 juin 1994 à Calais.
Poste : milieu de terrain.
Sélections : U20 (7), U19 (13), U17 (19), U16 (6)
Parcours club : Gravelines (09-10), Hénin-Beaumont (10-12), MHSC (depuis 2012).
>> Voir sa fiche complète
Née le 18 juin 1994 à Calais.
Poste : milieu de terrain.
Sélections : U20 (7), U19 (13), U17 (19), U16 (6)
Parcours club : Gravelines (09-10), Hénin-Beaumont (10-12), MHSC (depuis 2012).
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