Bruno Bini (photo A Mesa/fff.fr)
Pourquoi la deuxième période était meilleure ?
A Picot, les deux mi-temps produites par les Françaises ont été différentes. Malgré un bon premier quart d’heure avec une première alerte de Thomis, les Bleues n’ont pas su maintenir leur rythme. Et le but brésilien a fait mal aux têtes. La seconde période fut, elle, bien meilleure avec des Françaises qui ont retrouvé de l’allant offensivement et qui ont poussé. Mais elles se sont heurtées à des Brésiliennes insolentes de réussite qui ont marqué pendant un temps fort français. « On a bien trois ou quatre opportunités en première période mais c’est vrai qu’on a plus emballé le match ensuite, glisse Bruno Bini. Le fait de jouer à trois devant les a aussi un peu plus gênés. On les a écartés dans leur système. Malgré tout on aurait pu avoir un scénario catastrophe. Si on n’avait pas marqué ce deuxième but, c’aurait été terrible pour nous et cruel au vue de ce que l’on a produit comme jeu. » L’entrée tonitruante d’Eugénie Le Sommer à la place de Louisa Necib, ménagée, a aussi été décisive. La Lyonnaises s’est créé plusieurs occasions franches. « Il y a eu une grosse rentrée d’Eugénie combiné à une grosse partie d’Elodie (Thomis) et de Corine Franco. Je suis aussi satisfait de Sandrine qui tient encore la baraque au milieu. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent mais je ne suis pas fou ! »
A Picot, les deux mi-temps produites par les Françaises ont été différentes. Malgré un bon premier quart d’heure avec une première alerte de Thomis, les Bleues n’ont pas su maintenir leur rythme. Et le but brésilien a fait mal aux têtes. La seconde période fut, elle, bien meilleure avec des Françaises qui ont retrouvé de l’allant offensivement et qui ont poussé. Mais elles se sont heurtées à des Brésiliennes insolentes de réussite qui ont marqué pendant un temps fort français. « On a bien trois ou quatre opportunités en première période mais c’est vrai qu’on a plus emballé le match ensuite, glisse Bruno Bini. Le fait de jouer à trois devant les a aussi un peu plus gênés. On les a écartés dans leur système. Malgré tout on aurait pu avoir un scénario catastrophe. Si on n’avait pas marqué ce deuxième but, c’aurait été terrible pour nous et cruel au vue de ce que l’on a produit comme jeu. » L’entrée tonitruante d’Eugénie Le Sommer à la place de Louisa Necib, ménagée, a aussi été décisive. La Lyonnaises s’est créé plusieurs occasions franches. « Il y a eu une grosse rentrée d’Eugénie combiné à une grosse partie d’Elodie (Thomis) et de Corine Franco. Je suis aussi satisfait de Sandrine qui tient encore la baraque au milieu. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent mais je ne suis pas fou ! »
Pourquoi la défense a cédé ?
« Attentif ». C’est le mot qui était sur toutes les lèvres mercredi soir à Picot. Car, sur les deux buts brésiliens, les Bleues ont manqué de vigilance, de communication et ont encaissé deux buts qu’elles n’auraient jamais dû prendre. Sur deux erreurs. « Le premier est évitable, le deuxième, c’est consécutif à une mauvaise relance dans l’axe. Au niveau international, si vous jouez contre le Luxembourg, vous pouvez le faire, vous ne prendrez pas de but. Mais face au Brésil, on l’a payé cash », glissait Bruno Bini. Même sentiment pour Laure Boulleau : « C’est frustrant parce qu’on a maitrisé notre sujet aujourd’hui. Elles n’ont pas eu énormément d’occasions et il faut être plus attentives parce que ces matches de haut niveau se jouent sur des détails. A nous de ne pas commettre les erreurs qu’on a pu faire. Est-ce deux buts évitables ? Oui. On a manqué d’agressivité sur le centre du premier but. Il faudrait revoir les images mais j’ai l’impression que c’est un peu « j’y vais, j’y vais pas.. » Est-ce dû à un manque de communication ? « Peut-être ? Mais avec le bruit, c’est difficile de communiquer à moins d’hurler. Mais on ne va pas se trouver d’excuses. On va revoir tout ça à froid à la vidéo. » D’ailleurs pour la manche retour, Sarah Bouhaddi, pas très inspirée sur les deux buts, ne gardera pas la cage. Ce sera Céline Deville. Mais tout cela avait été prévu « avant le match », dixit Bruno Bini. « Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit », a insisté Bruno Bini.
Autre élément clé à prendre en compte dans la prestation en demi-teinte des Bleues défensivement, l’absence de Wendie Renard. A 22 ans, la Martiniquaise semble déjà être la patronne de la défense bleue. Bruno Bini a regretté son absence : « Avec son expérience et son gabarit elle nous apporte un gros plus dans le domaine aérien que ce soit offensif ou défensif. Elle a un petit problème au genou nous avons décidé de ne prendre aucun risque pour sa santé. Elle aurait pu jouer, elle était à 80%, il y a beaucoup d’échéances pour elle et sa santé joue avant tout. Si ça va mieux, elle jouera samedi sinon elle ne jouera pas. »
« Attentif ». C’est le mot qui était sur toutes les lèvres mercredi soir à Picot. Car, sur les deux buts brésiliens, les Bleues ont manqué de vigilance, de communication et ont encaissé deux buts qu’elles n’auraient jamais dû prendre. Sur deux erreurs. « Le premier est évitable, le deuxième, c’est consécutif à une mauvaise relance dans l’axe. Au niveau international, si vous jouez contre le Luxembourg, vous pouvez le faire, vous ne prendrez pas de but. Mais face au Brésil, on l’a payé cash », glissait Bruno Bini. Même sentiment pour Laure Boulleau : « C’est frustrant parce qu’on a maitrisé notre sujet aujourd’hui. Elles n’ont pas eu énormément d’occasions et il faut être plus attentives parce que ces matches de haut niveau se jouent sur des détails. A nous de ne pas commettre les erreurs qu’on a pu faire. Est-ce deux buts évitables ? Oui. On a manqué d’agressivité sur le centre du premier but. Il faudrait revoir les images mais j’ai l’impression que c’est un peu « j’y vais, j’y vais pas.. » Est-ce dû à un manque de communication ? « Peut-être ? Mais avec le bruit, c’est difficile de communiquer à moins d’hurler. Mais on ne va pas se trouver d’excuses. On va revoir tout ça à froid à la vidéo. » D’ailleurs pour la manche retour, Sarah Bouhaddi, pas très inspirée sur les deux buts, ne gardera pas la cage. Ce sera Céline Deville. Mais tout cela avait été prévu « avant le match », dixit Bruno Bini. « Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit », a insisté Bruno Bini.
Autre élément clé à prendre en compte dans la prestation en demi-teinte des Bleues défensivement, l’absence de Wendie Renard. A 22 ans, la Martiniquaise semble déjà être la patronne de la défense bleue. Bruno Bini a regretté son absence : « Avec son expérience et son gabarit elle nous apporte un gros plus dans le domaine aérien que ce soit offensif ou défensif. Elle a un petit problème au genou nous avons décidé de ne prendre aucun risque pour sa santé. Elle aurait pu jouer, elle était à 80%, il y a beaucoup d’échéances pour elle et sa santé joue avant tout. Si ça va mieux, elle jouera samedi sinon elle ne jouera pas. »
(photo ASNL)
Faut-il franchir un cap ?
C’est le cinquième match nul de suite. Et ça fait cinq fois de suite que les Bleues se retrouvent menées au score (ndlr : contre l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Allemagne deux fois et donc le Brésil). Mais, à chaque fois, elles ont réussi à revenir. Ce qui dénote une certaine force de caractère. Maintenant il faudra mieux démarrer pour entrevoir une victoire contre un « gros ». « Il faut plus de rigueur défensive au début du match. C’est dommage de se faire mener rapidement parce qu’ensuite on est obligé de redoubler d’efforts pour revenir au score, fait remarquer Eugénie Le Sommer. Mine de rien on ne perd pas contre les grosses équipes. Mais on aimerait bien faire autre chose que des matches nuls et aussi gagner ces matches-là. » Gagner ces matches, c’est donc la deuxième étape dans le plan de bataille de Bruno Bini : « Ce n’est pas frustrant de ne pas gagner. Avant on prenait des cartons contre de telles équipes. Là on concède le nul, on les titille même. Maintenant il faut qu’on passe un autre cap, gagner ces matches, ça fait partie de la deuxième phase de notre préparation ».
Thibault Simonnet
C’est le cinquième match nul de suite. Et ça fait cinq fois de suite que les Bleues se retrouvent menées au score (ndlr : contre l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Allemagne deux fois et donc le Brésil). Mais, à chaque fois, elles ont réussi à revenir. Ce qui dénote une certaine force de caractère. Maintenant il faudra mieux démarrer pour entrevoir une victoire contre un « gros ». « Il faut plus de rigueur défensive au début du match. C’est dommage de se faire mener rapidement parce qu’ensuite on est obligé de redoubler d’efforts pour revenir au score, fait remarquer Eugénie Le Sommer. Mine de rien on ne perd pas contre les grosses équipes. Mais on aimerait bien faire autre chose que des matches nuls et aussi gagner ces matches-là. » Gagner ces matches, c’est donc la deuxième étape dans le plan de bataille de Bruno Bini : « Ce n’est pas frustrant de ne pas gagner. Avant on prenait des cartons contre de telles équipes. Là on concède le nul, on les titille même. Maintenant il faut qu’on passe un autre cap, gagner ces matches, ça fait partie de la deuxième phase de notre préparation ».
Thibault Simonnet