Elodie Thomis, prête à gagner...
Elodie, nous sommes à 14 jours du début de l’Euro pour la France. Dans quel état d’esprit sont les Bleues aujourd’hui ?
Je sens le groupe très investi. Beaucoup de bonnes choses ont été faites durant ce stage. Le groupe France est prêt à aborder cette compétition grâce à l’expérience accumulée mais aussi grâce à l’envie d’obtenir – enfin - un résultat qu’on attend depuis quelques années. On a hâte d’y être mais il ne faut pas brûler les étapes, il y a un match international demain (samedi, 20h50 en direct sur Footofeminin) contre la Norvège.
Par rapport aux deux précédentes préparations, est-ce qu’il y a des différences. Les choses ont-elles changé ? L’état d’esprit a-t-il évolué ?
La seule chose de différente, c’est qu’au niveau des stages, c’est un peu moins intensif parce que la saison a été longue pour certaines d’entre nous. Après ce n’est pas différent, le groupe est le même. Mais il y a des jeunes qui arrivent comme Viviane Asseyi qui découvre le groupe France et qui s’est très bien intégrée d’ailleurs.
Les joueuses ont elles encore plus d’ambitions qu'auparavant ?
On a toujours eu de l’ambition mais, malheureusement, il a manqué quelque chose sur les matches qui nous ont éliminés de ces compétitions. Désormais, on a l’expérience. On sait ce que ça fait de perdre tout proche du podium. Cette année, on ne veut pas reproduire les échecs. Mais « échec » est un bien grand mot parce qu’on a quand même fait deux demi-finales aux J.O et à la Coupe du monde. Ce n’est pas donné à tout le monde. En Suède, l’objectif sera simple : on veut gagner la Coupe d’Europe. C’est facile à dire aujourd’hui mais on sait que ce sera un chemin très difficile. J’ai toujours dit que l’Euro serait plus difficile que la Coupe du monde parce que le football européen possède de grosses nations. Les matches se joueront sur des détails. En ce moment, on peaufine les automatismes, on a beaucoup de bonnes joueuses et ca fera un cocktail explosif à l’Euro.
Je sens le groupe très investi. Beaucoup de bonnes choses ont été faites durant ce stage. Le groupe France est prêt à aborder cette compétition grâce à l’expérience accumulée mais aussi grâce à l’envie d’obtenir – enfin - un résultat qu’on attend depuis quelques années. On a hâte d’y être mais il ne faut pas brûler les étapes, il y a un match international demain (samedi, 20h50 en direct sur Footofeminin) contre la Norvège.
Par rapport aux deux précédentes préparations, est-ce qu’il y a des différences. Les choses ont-elles changé ? L’état d’esprit a-t-il évolué ?
La seule chose de différente, c’est qu’au niveau des stages, c’est un peu moins intensif parce que la saison a été longue pour certaines d’entre nous. Après ce n’est pas différent, le groupe est le même. Mais il y a des jeunes qui arrivent comme Viviane Asseyi qui découvre le groupe France et qui s’est très bien intégrée d’ailleurs.
Les joueuses ont elles encore plus d’ambitions qu'auparavant ?
On a toujours eu de l’ambition mais, malheureusement, il a manqué quelque chose sur les matches qui nous ont éliminés de ces compétitions. Désormais, on a l’expérience. On sait ce que ça fait de perdre tout proche du podium. Cette année, on ne veut pas reproduire les échecs. Mais « échec » est un bien grand mot parce qu’on a quand même fait deux demi-finales aux J.O et à la Coupe du monde. Ce n’est pas donné à tout le monde. En Suède, l’objectif sera simple : on veut gagner la Coupe d’Europe. C’est facile à dire aujourd’hui mais on sait que ce sera un chemin très difficile. J’ai toujours dit que l’Euro serait plus difficile que la Coupe du monde parce que le football européen possède de grosses nations. Les matches se joueront sur des détails. En ce moment, on peaufine les automatismes, on a beaucoup de bonnes joueuses et ca fera un cocktail explosif à l’Euro.
"J’ai mal aux jambes, au dos, on a quand même bien forcé !"
Vous avez un bon pressentiment ?
Les filles veulent gagner l’Euro, je veux gagner l’Euro, le staff veut gagner l’Euro. La FFF veut qu’on remporte cet Euro. Les supporters nous suivent, les familles croient en nous. Toutes ces choses ne peuvent que nous motiver ! Et même nous, en tant que joueuse, ça nous ferait du bien de rapporter ce petit truc qui nous manque. On a tout ce qui faut pour faire un résultat là-bas. Remporter un titre, ça ouvrirait aussi pas mal de portes pour le foot féminin. Cela donnerait envie aux jeunes filles qui commencent à faire du foot de continuer. Car ces dernières incarnent la relève. Un jour, elles nous pousseront vers la sortie.
Où en est le groupe au niveau de la préparation ?
Au premier stage, les filles qui venaient de jouer la Coupe de France ont été ménagées. Il y avait deux groupes. La deuxième semaine, toute l’équipe a travaillé sur de la vivacité, du foncier, du renforcement musculaire. On a bien « tapé » sur le physique. Aujourd’hui, on a des courbatures, le corps est dur (rires) mais on est obligé de passer par là pour être performantes. On travaille bien pour être à 100% et pour n’avoir aucune lacune physique. Car la technique, c’est bien mais, physiquement, c’est impératif de se sentir très bien sur ce genre de compétitions.
Et vous personnellement, comment vous sentez-vous ?
Honnêtement j’ai mal aux jambes, au dos, on a quand même bien forcé (rires). Mais on sait que c’est un mal pour un bien, ça nous fera du bien pour la suite. On sera bien contente d’avoir fait cette préparation physique quand on sera à l’Euro !
Les filles veulent gagner l’Euro, je veux gagner l’Euro, le staff veut gagner l’Euro. La FFF veut qu’on remporte cet Euro. Les supporters nous suivent, les familles croient en nous. Toutes ces choses ne peuvent que nous motiver ! Et même nous, en tant que joueuse, ça nous ferait du bien de rapporter ce petit truc qui nous manque. On a tout ce qui faut pour faire un résultat là-bas. Remporter un titre, ça ouvrirait aussi pas mal de portes pour le foot féminin. Cela donnerait envie aux jeunes filles qui commencent à faire du foot de continuer. Car ces dernières incarnent la relève. Un jour, elles nous pousseront vers la sortie.
Où en est le groupe au niveau de la préparation ?
Au premier stage, les filles qui venaient de jouer la Coupe de France ont été ménagées. Il y avait deux groupes. La deuxième semaine, toute l’équipe a travaillé sur de la vivacité, du foncier, du renforcement musculaire. On a bien « tapé » sur le physique. Aujourd’hui, on a des courbatures, le corps est dur (rires) mais on est obligé de passer par là pour être performantes. On travaille bien pour être à 100% et pour n’avoir aucune lacune physique. Car la technique, c’est bien mais, physiquement, c’est impératif de se sentir très bien sur ce genre de compétitions.
Et vous personnellement, comment vous sentez-vous ?
Honnêtement j’ai mal aux jambes, au dos, on a quand même bien forcé (rires). Mais on sait que c’est un mal pour un bien, ça nous fera du bien pour la suite. On sera bien contente d’avoir fait cette préparation physique quand on sera à l’Euro !
Son regard sur la Norvège
«La Norvège, ça reste une équipe relativement costaude qui en impose physiquement .Il y a leur capitaine, Stensland, qui jouait à l’OL qui est une très bonne joueuse. Ce sera très costaud au niveau des duels. Mais avec la préparation physique que nous avons effectuée, on sera armé pour les contrer. Ets en produisant notre jeu, du beau jeu, celui de l’équipe de France, on pourra leur poser des problèmes. »