La Parisienne Dali est désormais avec les "A" (photo PSG)
Kenza, vous étiez au Stade de France hier pour la victoire des Bleus face à l’Ukraine. On imagine que vous avez vibré.
Il faudrait qu’on y aille à tous les matches (rires) ! C’était un moment magique surtout que c’était la première fois que j’allais au stade de France. Je suis tombée sur le match parfait ! On a senti une réconciliation entre le public et cette équipe de France. Pour une première fois, c’était vraiment bien.
Cela va vous rester longtemps en mémoire ?
Oui, je pense que je m’en souviendrai toute ma vie. Tout était combiné. C’était ma première fois avec l’équipe de France A, ma première fois au Stade de France le tout pour un match de qualification à la Coupe du monde avec un enjeu énorme et une superbe victoire ! Ça me fait un très beau souvenir.
Comment avez-vous appris votre sélection ?
Le dimanche on était libre, j’ai eu un appel de mon coach, Farid (Benstiti), avec un message qui me disait de le rappeler parce que c’était urgent. En me levant, je l’ai rappelé tout de suite. Il m’a dit : « Kenza, tu pars avec l’équipe de France ! »
Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est un réel plaisir. C’est un moment unique que j’aurai aimé partager avec ma famille. Je l’ai fait par téléphone… C’est une sorte de récompense du travail que l’on fournit au quotidien, en club. C’est un moment unique.
Il faudrait qu’on y aille à tous les matches (rires) ! C’était un moment magique surtout que c’était la première fois que j’allais au stade de France. Je suis tombée sur le match parfait ! On a senti une réconciliation entre le public et cette équipe de France. Pour une première fois, c’était vraiment bien.
Cela va vous rester longtemps en mémoire ?
Oui, je pense que je m’en souviendrai toute ma vie. Tout était combiné. C’était ma première fois avec l’équipe de France A, ma première fois au Stade de France le tout pour un match de qualification à la Coupe du monde avec un enjeu énorme et une superbe victoire ! Ça me fait un très beau souvenir.
Comment avez-vous appris votre sélection ?
Le dimanche on était libre, j’ai eu un appel de mon coach, Farid (Benstiti), avec un message qui me disait de le rappeler parce que c’était urgent. En me levant, je l’ai rappelé tout de suite. Il m’a dit : « Kenza, tu pars avec l’équipe de France ! »
Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est un réel plaisir. C’est un moment unique que j’aurai aimé partager avec ma famille. Je l’ai fait par téléphone… C’est une sorte de récompense du travail que l’on fournit au quotidien, en club. C’est un moment unique.
"Le plus dur, c'est d'y rester"
Y a t-il eu une petite émotion ?
Ça restera gravé tout au long d’une carrière, d’une vie. Depuis trois jours, je savoure ces moments, je profite de la chance que j’ai. Mais j’ai aussi cet objectif de perdurer dans ce groupe. Car le plus dur, ce n’est pas d’y rentrer mais d’y rester !
C’est possible selon vous ?
L’ambition pour toutes les joueuses, c’est de faire partie de la prochaine liste. Je vais essayer de montrer au coach que j’ai ma place après ce sera à lui de décider.
Vous l’attendiez vraiment cette sélection. Vous y pensiez ?
Tout le monde y pense. Toutes les joueuses de D1 ont l’ambition de porter, un jour, le maillot de l’équipe de France. A chaque fois qu’une liste sort, on espère que notre nom va apparaître. Cela passe par de bonnes performances en club et c’est pour cette raison que je me focalise au maximum sur le club. Car après, le reste doit suivre.
A chaque fois, certains disaient que vous étiez aux portes de cette sélection. Est-ce qu’il y a aussi un peu de soulagement ?
Pas loin de l’équipe de France, je ne sais pas. Je ne suis pas dans la tête du coach (rires). Peut-être que pour les supporters et certains journalistes, j’étais aux portes de l’équipe de France mais peut-être que dans la tête du coach, c’était tout le contraire. Nous, joueuse, on ne peut pas trop savoir si on est proche ou loin de l’équipe de France. Seul le sélectionneur décide.
Ça restera gravé tout au long d’une carrière, d’une vie. Depuis trois jours, je savoure ces moments, je profite de la chance que j’ai. Mais j’ai aussi cet objectif de perdurer dans ce groupe. Car le plus dur, ce n’est pas d’y rentrer mais d’y rester !
C’est possible selon vous ?
L’ambition pour toutes les joueuses, c’est de faire partie de la prochaine liste. Je vais essayer de montrer au coach que j’ai ma place après ce sera à lui de décider.
Vous l’attendiez vraiment cette sélection. Vous y pensiez ?
Tout le monde y pense. Toutes les joueuses de D1 ont l’ambition de porter, un jour, le maillot de l’équipe de France. A chaque fois qu’une liste sort, on espère que notre nom va apparaître. Cela passe par de bonnes performances en club et c’est pour cette raison que je me focalise au maximum sur le club. Car après, le reste doit suivre.
A chaque fois, certains disaient que vous étiez aux portes de cette sélection. Est-ce qu’il y a aussi un peu de soulagement ?
Pas loin de l’équipe de France, je ne sais pas. Je ne suis pas dans la tête du coach (rires). Peut-être que pour les supporters et certains journalistes, j’étais aux portes de l’équipe de France mais peut-être que dans la tête du coach, c’était tout le contraire. Nous, joueuse, on ne peut pas trop savoir si on est proche ou loin de l’équipe de France. Seul le sélectionneur décide.
"Quand Camille a une idée en tête..."
Comment avez-vous été accueillie par les filles ?
J’ai joué cinq ans à Lyon donc entre les Lyonnaises et les Parisiennes, je connais plus de la moitié de l’équipe. C’est un avantage, j’en profite. L’intégration est beaucoup plus facile de cette manière.
Pour votre intégration, les files n’ont rien prévu de spécial ?
Camille (Abily) m’en a parlé hier. C’est un peu elle qui gère ça. Je l’ai eue en coach à Lyon. Elle m’avait en formation, c’était ma préparatrice physique. Elle me connait un petit peu, elle sait que je suis réservée à ce niveau, que ça m’embête un peu mais je crois que mon tour de chant va être pour ce soir (rires). Mais j’essaye de repousser l’échéance au maximum.
Vous avez un peu d’appréhension ?
En plus j’ai la voix cassée à la base… Et puis quand on vient d’arriver dans un groupe, c’est toujours difficile. A chaque repas, j’essaye me faire toute petite mais Camille est une fille qui ne lâche rien sur le terrain comme en dehors. Et quand elle a une idée dans la tête, c’est compliqué d’aller contre mais bon on va essayer (rires).
Un mot sur cette double confrontation face à la Bulgarie (23 et 28 novembre)
C’est l’objectif du stage. Toute l’équipe est tournée vers le même objectif à savoir deux victoires en deux matches. L’équipe est vraiment concentrée là-dessus.
J’ai joué cinq ans à Lyon donc entre les Lyonnaises et les Parisiennes, je connais plus de la moitié de l’équipe. C’est un avantage, j’en profite. L’intégration est beaucoup plus facile de cette manière.
Pour votre intégration, les files n’ont rien prévu de spécial ?
Camille (Abily) m’en a parlé hier. C’est un peu elle qui gère ça. Je l’ai eue en coach à Lyon. Elle m’avait en formation, c’était ma préparatrice physique. Elle me connait un petit peu, elle sait que je suis réservée à ce niveau, que ça m’embête un peu mais je crois que mon tour de chant va être pour ce soir (rires). Mais j’essaye de repousser l’échéance au maximum.
Vous avez un peu d’appréhension ?
En plus j’ai la voix cassée à la base… Et puis quand on vient d’arriver dans un groupe, c’est toujours difficile. A chaque repas, j’essaye me faire toute petite mais Camille est une fille qui ne lâche rien sur le terrain comme en dehors. Et quand elle a une idée dans la tête, c’est compliqué d’aller contre mais bon on va essayer (rires).
Un mot sur cette double confrontation face à la Bulgarie (23 et 28 novembre)
C’est l’objectif du stage. Toute l’équipe est tournée vers le même objectif à savoir deux victoires en deux matches. L’équipe est vraiment concentrée là-dessus.
Kenza DALI
Née le 31 juillet 1991 à Sainte-Colombe
Milieu de terrain
1,65m-62kg
Parcours
GS Chasse-sur-Rhône (1999-2005), Olympique Lyonnais (2005-2010), Rodez AF (2010-2011), Paris Saint-Germain FC (depuis 2011)
Sélections
U19 (7), U17 (5), B (2)
>> LA FICHE DETAILLEE
Née le 31 juillet 1991 à Sainte-Colombe
Milieu de terrain
1,65m-62kg
Parcours
GS Chasse-sur-Rhône (1999-2005), Olympique Lyonnais (2005-2010), Rodez AF (2010-2011), Paris Saint-Germain FC (depuis 2011)
Sélections
U19 (7), U17 (5), B (2)
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