Ce fut un beau cadeau d'anniversaire. Mais un peu inattendu tout de même. Car pour ses 32 printemps, Lætitia Tonazzi n'imaginait pas faire son come back en équipe de France plus de deux ans et demi après sa dernière sélection face à la Suisse, le 5 mai 2010. C'est même sa coéquipière en club, Sarah Bouhaddi, qui lui a annoncé la bonne nouvelle...au téléphone. « Comme c'était mon anniversaire, je pensais qu'elle m'appelait pour ça et elle m'a dit : « T'es prise dans la liste ! » J'ai alors compris que la liste était sortie. J'étais agréablement surprise surtout que je ne m'y attendais pas du tout ». Mais pour Bruno Bini, le choix de ce retour s'est imposé presque naturellement. « C'est peut-être une surprise pour vous mais moi, je me projette déjà sur l'Euro. J'aurai le droit d'emmener 23 filles et je pourrai doubler tous les postes. Donc c'est normal d'intégrer des attaquantes intéressantes. On va aussi regarder Makanza, Brétigny..., avait déclaré le sélectionneur lors de l'annonce de la liste. Laëtitia marque des buts. Elle profite du travail fait à Lyon, notamment à l'entraînement. Elle a l'air d'avoir retrouvé sa confiance devant le but. Elle a un profil qui peut-être intéressant. Elle peut garder le ballon et a un bon jeu de tête ».
"A un moment donné, les Bleues n'étaient plus ma priorité"
Enfin transférée à Lyon l'été dernier, ce changement de club a compté dans sa sélection et dans son retour en grâce auprès de Bruno Bini.
« Ça a joué, c'est certain. J'avais peut-être besoin de voir autre chose, de changer d'air. Il fallait aussi que je sois plus performante que je ne l'étais. Et puis avec un coach (Patrice Lair) qui ne demande que la perfection, on ne peut que progresser, ça a été bénéfique pour moi et pour mon retour en équipe de France. Patrice est très pointilleux sur tout. Il veut que l'on s'améliore tout le temps, qu'on se donne à fond à l'entraînement. Et puis avec les super joueuses que j'ai autour de moi, je ne peux que progresser. »
La Cristollienne, qui compte quand même 55 sélections avec les Bleues pour 14 buts, a toujours eu les Bleues dans un petit coin de sa tête. Mais elle s'était faite une raison. « Parfois j'y croyais, parfois non. Et puis arrivé à un stade, je ne me posais même plus de questions. Je m'étais dit, il faut que je travaille en club. Si j'avais fini par être prise tant mieux, sinon tant pis, ça n'aurait pas été la fin du monde, la vie continue. » La Rhodanienne s'était donc concentrée entièrement à son club, Juvisy marquant 28 buts en deux saisons. « Un moment donné quant on te ne prend plus...Je ne dis pas que tu n'y penses plus mais tu te concentres plus sur ton club pour essayer d'être bien. Les Bleues, ce n'était pas mon objectif prioritaire à un moment donné mais je n'aurais jamais dit j'arrête ma carrière. »
« Ça a joué, c'est certain. J'avais peut-être besoin de voir autre chose, de changer d'air. Il fallait aussi que je sois plus performante que je ne l'étais. Et puis avec un coach (Patrice Lair) qui ne demande que la perfection, on ne peut que progresser, ça a été bénéfique pour moi et pour mon retour en équipe de France. Patrice est très pointilleux sur tout. Il veut que l'on s'améliore tout le temps, qu'on se donne à fond à l'entraînement. Et puis avec les super joueuses que j'ai autour de moi, je ne peux que progresser. »
La Cristollienne, qui compte quand même 55 sélections avec les Bleues pour 14 buts, a toujours eu les Bleues dans un petit coin de sa tête. Mais elle s'était faite une raison. « Parfois j'y croyais, parfois non. Et puis arrivé à un stade, je ne me posais même plus de questions. Je m'étais dit, il faut que je travaille en club. Si j'avais fini par être prise tant mieux, sinon tant pis, ça n'aurait pas été la fin du monde, la vie continue. » La Rhodanienne s'était donc concentrée entièrement à son club, Juvisy marquant 28 buts en deux saisons. « Un moment donné quant on te ne prend plus...Je ne dis pas que tu n'y penses plus mais tu te concentres plus sur ton club pour essayer d'être bien. Les Bleues, ce n'était pas mon objectif prioritaire à un moment donné mais je n'aurais jamais dit j'arrête ma carrière. »
Mais elle est finalement sortie plus forte de cet épisode. « Je ne suis pas du tout quelqu'un de patiente et au final je l'ai été. Aujourd'hui, cette sélection est une récompense des efforts que j'ai pu fournir. »
Arrivée samedi à Clairefontaine, l'attaquante des Bleues n'a pas été trop dépaysé vu le contingent de Lyonnaises (10) et de Juvisiennes présent. « Je connais tout le monde, il n'y a pas eu de problème de ce côté là (rires) ». Quel objectif pour la suite ? Pour l'instant, elle ne s'en fixe pas. Elle va d'abord apprécier et savourer son retour en Bleu à Strasbourg. Onze ans après sa première sélection... « Chaque chose en son temps, je verrais si je joue demain face à l'Allemagne, il faut qu'on gagne et que le groupe soit performant à l'Euro. C'est le plus important. »
Thibault Simonnet
Arrivée samedi à Clairefontaine, l'attaquante des Bleues n'a pas été trop dépaysé vu le contingent de Lyonnaises (10) et de Juvisiennes présent. « Je connais tout le monde, il n'y a pas eu de problème de ce côté là (rires) ». Quel objectif pour la suite ? Pour l'instant, elle ne s'en fixe pas. Elle va d'abord apprécier et savourer son retour en Bleu à Strasbourg. Onze ans après sa première sélection... « Chaque chose en son temps, je verrais si je joue demain face à l'Allemagne, il faut qu'on gagne et que le groupe soit performant à l'Euro. C'est le plus important. »
Thibault Simonnet