Lundi 30 août. 14h45. Au téléphone, Christian Teinturier, président de la ligue du centre et vice-président de la FFF, n’y va pas par quatre chemins. Il propose à Roland Coquard de remplacer au pied levé Valence et d’organiser le samedi 11 septembre à 20h45 au stade Léo Lagrange, la rencontre France - Italie. Le match de barrage aller, qualificatif pour la coupe du monde féminine 2011.
Têtes de série et premières du groupe 1, les Françaises avaient largement dominé la Croatie (3-0) le 20 juin dernier dans la capitale comtoise. Si elles éliminent l’Italie, elles seront qualifiées pour la coupe du Monde. Si elles sont battues, elles entameront un nouveau et périlleux parcours de repêchage qui commencera par se mesurer au perdant du match Ukraine-Norvège.
Têtes de série et premières du groupe 1, les Françaises avaient largement dominé la Croatie (3-0) le 20 juin dernier dans la capitale comtoise. Si elles éliminent l’Italie, elles seront qualifiées pour la coupe du Monde. Si elles sont battues, elles entameront un nouveau et périlleux parcours de repêchage qui commencera par se mesurer au perdant du match Ukraine-Norvège.
Une cause nationale
On se doute que cette demande prend tout le monde de court. Sans opposer un refus ferme et définitif, le président de la ligue Roland Coquard est, d’emblée, plus que réticent : « Pour France-Croatie, on avait travaillé deux mois sur l’organisation. Nous avions attiré 7.000 personnes. En quinze jours, nous n’aurons pas le temps de mettre en place une campagne de publicité » avant de poursuivre : « Certes, l’affiche est plus alléchante que France-Croatie, mais le délai est très court d’autant que je participerai à un séminaire national à Montpellier avec Jean-Marie Coppi ce week-end-là.»
L’affaire est mal engagée mais elle devient vite une «cause nationale». Les choses se précipitent en quelques heures. La ville de Besançon accepte sur le champ. Daniel Bourlier et Catherine Buchwalter sont favorables malgré l’ampleur de la tâche. Bruno Bini y est aussi favorable, Roland Coquard accepte le pari. C’est parti pour une nouvelle aventure...
Source : L'Est Républicain
L’affaire est mal engagée mais elle devient vite une «cause nationale». Les choses se précipitent en quelques heures. La ville de Besançon accepte sur le champ. Daniel Bourlier et Catherine Buchwalter sont favorables malgré l’ampleur de la tâche. Bruno Bini y est aussi favorable, Roland Coquard accepte le pari. C’est parti pour une nouvelle aventure...
Source : L'Est Républicain
Des délais très serrés imposés par l'UEFA
Le calendrier de l'UEFA a donné beaucoup de contraintes aux Françaises. Le tirage effectué ce lundi et en moins de deux semaines il faut avoir un stade disponible un samedi soir. Or en pleine journée de championnat, de nombreux stades sont indisponibles, utilisés le jour-même, la veille ou le lendemain.
A cela s'est ajouté le refus de l'UEFA d'utiliser le stade de Valence pour des critères de places assises. C'est donc pourquoi la France bien accueillie à Besançon et qui avait laissé un bon souvenir aux Bleues sera de nouveau à la fête.
A cela s'est ajouté le refus de l'UEFA d'utiliser le stade de Valence pour des critères de places assises. C'est donc pourquoi la France bien accueillie à Besançon et qui avait laissé un bon souvenir aux Bleues sera de nouveau à la fête.
