Comment se sent-on à la veille d’un match de coupe du monde, quel discours allez-vous donner à vos joueuses ?
On vient d’arriver au Parc des Princes, les filles ont pu fouler cette magnifique pelouse, je sens mon groupe très serein, pour ma part même chose ma nuit a été très bonne, il n’y a rien à signaler de particulier. On y va étape par étape, le match c’est demain il ne faut pas le jouer avant l’heure, les filles vivent bien ensemble, on a pris nos quartiers hier dans notre hôtel.
Il y a une pression particulière à l’approche de cette rencontre, le premier match de la coupe du monde en France ?
Demain ça va être notre premier match officiel depuis deux ans, c’est sûr qu’il aura un gout particulier, surtout que le stade sera plein. Les filles en sont conscientes, mais il y a plein de choses que je ne peux pas anticiper, je ne peux pas être dans la tête de mes 23 joueuses, comment les filles vont agir et réagir ? Seules elles ont la réponse, l’idée c’est de ne pas être dans l’émotion, mais dans la performance !
On vient d’arriver au Parc des Princes, les filles ont pu fouler cette magnifique pelouse, je sens mon groupe très serein, pour ma part même chose ma nuit a été très bonne, il n’y a rien à signaler de particulier. On y va étape par étape, le match c’est demain il ne faut pas le jouer avant l’heure, les filles vivent bien ensemble, on a pris nos quartiers hier dans notre hôtel.
Il y a une pression particulière à l’approche de cette rencontre, le premier match de la coupe du monde en France ?
Demain ça va être notre premier match officiel depuis deux ans, c’est sûr qu’il aura un gout particulier, surtout que le stade sera plein. Les filles en sont conscientes, mais il y a plein de choses que je ne peux pas anticiper, je ne peux pas être dans la tête de mes 23 joueuses, comment les filles vont agir et réagir ? Seules elles ont la réponse, l’idée c’est de ne pas être dans l’émotion, mais dans la performance !
« J’ai 23 joueuses à 100% physiquement »
La fin de préparation a été émaillée de plusieurs blessures, pouvez-vous faire un point sur l’état physique du groupe ?
Le groupe va bien, j’ai à ma disposition 23 joueuses pour jouer demain, elles sont aptes à 100%. On a du pallier à quelques imprévus c’est vrai, même s’ils ont été de plus courte durée que ce que j’avais annoncé dimanche. Ce n’était pas un mensonge quand je vous ai dit que Griedge Mbock pourrait être absente ce vendredi. Finalement l’issue pour Mbock s’avérait moins difficile que prévu, le jour de repos complet qu’on lui a donné lui a fait du bien, elle est revenu en plein possession de ses moyens, le groupe s’entraîne ensemble depuis mardi, c’est positif d’avoir 23 joueuses à disposition
Ces pépins physiques vont-ils vous amener à faire des choix de prudence vis-à-vis de votre composition de demain ?
Absolument pas, tout le monde est apte, il n’y a aucune prudence à avoir.
Avez-vous discuté de la difficulté d’un premier match à la maison dans une compétition avec les hommes ?
Oui, on s’attend à ce que ce soit difficile, on l’appréhende, maintenant on peut anticiper plein de choses, mais chacun vivra ce premier match comme elle l’aura décidé, on sait qu’il est important mais en cas de non succès rien ne sera perdu, il nous restera deux match pour finir 2e ou 1er, c’est un match important mais pas primordial.
Demain, votre causerie devrait etre particulière, quels ressorts allez-vous utiliser pour transformer la pression, avez la visite d’Emmanuel Macron cette semaine par exemple, en quelque chose de galvanisant ?
Je fais toujours des causeries galvanisante (sourire), il ne faut pas qu’on se trompe d’objectif, le président de la République (qui leur a rendu visite à Clairefontaine mardi, NDLR), le président de la fédération… Ce n’est pas notre problème demain, on a autre chose à penser.
Le groupe va bien, j’ai à ma disposition 23 joueuses pour jouer demain, elles sont aptes à 100%. On a du pallier à quelques imprévus c’est vrai, même s’ils ont été de plus courte durée que ce que j’avais annoncé dimanche. Ce n’était pas un mensonge quand je vous ai dit que Griedge Mbock pourrait être absente ce vendredi. Finalement l’issue pour Mbock s’avérait moins difficile que prévu, le jour de repos complet qu’on lui a donné lui a fait du bien, elle est revenu en plein possession de ses moyens, le groupe s’entraîne ensemble depuis mardi, c’est positif d’avoir 23 joueuses à disposition
Ces pépins physiques vont-ils vous amener à faire des choix de prudence vis-à-vis de votre composition de demain ?
Absolument pas, tout le monde est apte, il n’y a aucune prudence à avoir.
Avez-vous discuté de la difficulté d’un premier match à la maison dans une compétition avec les hommes ?
Oui, on s’attend à ce que ce soit difficile, on l’appréhende, maintenant on peut anticiper plein de choses, mais chacun vivra ce premier match comme elle l’aura décidé, on sait qu’il est important mais en cas de non succès rien ne sera perdu, il nous restera deux match pour finir 2e ou 1er, c’est un match important mais pas primordial.
Demain, votre causerie devrait etre particulière, quels ressorts allez-vous utiliser pour transformer la pression, avez la visite d’Emmanuel Macron cette semaine par exemple, en quelque chose de galvanisant ?
Je fais toujours des causeries galvanisante (sourire), il ne faut pas qu’on se trompe d’objectif, le président de la République (qui leur a rendu visite à Clairefontaine mardi, NDLR), le président de la fédération… Ce n’est pas notre problème demain, on a autre chose à penser.
« La Corée du Sud tourne autour de Ji So-yun »
Qu’attendez-vous de votre équipe sur le terrain, physiquement ? Vos joueuses seront déjà à 100% de leur capacité ?
On est prêtes, on sort de deux matches de préparation concluants, avec des adversaires et des prestations différentes. Le match contre la Chine a été meilleur que celui face à la Thaïlande, si tout va bien on peut espérer la même chose avec le match contre la Corée.
Que pensez-vous de cette équipe de Corée, à quel match vous attendez-vous ?
C’est un adversaire que l’on prend très au sérieux, comme la Norvège et le Nigéria, cette équipe tourne autour de Ji (So-yun), la meneuse de jeu, on n’a pas de plan particulier. J’ai plusieurs possibilités de 11 de départ, je me laisse encore un peu de temps pour réfléchir, même si j’ai deux trois idées bien arrêtées. On s’appuie sur le collectif depuis quelques temps, l’idée c’est de conserver ces principes.
Comment trouvez-vous l’ambiance en France à l’approche de la compétition ?
Sur Paris c’est difficile car c’est une grande ville et comme notre hôtel est à l’extérieur (les Bleues résident à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, NDLR) je ne peux pas vraiment en parler. Mais je peux vous assurez qu’on est bien dans notre hôtel, il y a eu beaucoup de monde ce matin, ça faisait longtemps. Nous on reste dans notre bulle, on va essayer d’y rester le plus longtemps possible même si on sait qu’on sera dans une autre atmosphère en entrant dans le stade demain. Les joueuses auront le temps de se préparer à l’accueil du public avant le coup d’envoi.
Le meilleur résultat de la France en coupe du monde est une 4e place en 2011, qu’est-ce qui vous permet de dire que vous pouvez aller plus loin ?
Rien aujourd’hui ne me permet de le dire, on a cette ambition par contre, maintenant je n’ai toujours pas de baguette magique. On ne peut pas nous reprocher d’être ambitieuses, il faut y aller étape par étape, d’abord sortons des poules, il faut qu’on reste sérieuses et humbles, on a cette ambition de relever le défi.
Ces derniers jours, on a également évoqué le faible montant des primes des joueuses par rapport à celle des hommes il y a un an. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
Je crois qu’il faut surtout ne pas oublier d’où on vient. Le foot féminin est jeune, on est à notre niveau, il faut évoluer avec son temps, les choses s’améliorent, maintenant les comparaisons salariales ce sera toujours un débat, c’est en déjà un dans la société d’aujourd’hui, on sait que lorsqu’un homme et une femme travaillent au même poste, leur rémunération peut varier… Après quand on est heureux dans ce que l’on fait, a-t-on besoin de gagner autant d’argent ? Les primes sont différentes, mais ça va pas nous empêcher de jouer demain soir, on sera là (sourire).
A quel moment annoncerez-vous à vos joueuses lesquelles seront titulaires ?
Comme d’habitude, avant ma causerie galvanisante (sourire), avant de partir de l’hôtel.
On est prêtes, on sort de deux matches de préparation concluants, avec des adversaires et des prestations différentes. Le match contre la Chine a été meilleur que celui face à la Thaïlande, si tout va bien on peut espérer la même chose avec le match contre la Corée.
Que pensez-vous de cette équipe de Corée, à quel match vous attendez-vous ?
C’est un adversaire que l’on prend très au sérieux, comme la Norvège et le Nigéria, cette équipe tourne autour de Ji (So-yun), la meneuse de jeu, on n’a pas de plan particulier. J’ai plusieurs possibilités de 11 de départ, je me laisse encore un peu de temps pour réfléchir, même si j’ai deux trois idées bien arrêtées. On s’appuie sur le collectif depuis quelques temps, l’idée c’est de conserver ces principes.
Comment trouvez-vous l’ambiance en France à l’approche de la compétition ?
Sur Paris c’est difficile car c’est une grande ville et comme notre hôtel est à l’extérieur (les Bleues résident à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, NDLR) je ne peux pas vraiment en parler. Mais je peux vous assurez qu’on est bien dans notre hôtel, il y a eu beaucoup de monde ce matin, ça faisait longtemps. Nous on reste dans notre bulle, on va essayer d’y rester le plus longtemps possible même si on sait qu’on sera dans une autre atmosphère en entrant dans le stade demain. Les joueuses auront le temps de se préparer à l’accueil du public avant le coup d’envoi.
Le meilleur résultat de la France en coupe du monde est une 4e place en 2011, qu’est-ce qui vous permet de dire que vous pouvez aller plus loin ?
Rien aujourd’hui ne me permet de le dire, on a cette ambition par contre, maintenant je n’ai toujours pas de baguette magique. On ne peut pas nous reprocher d’être ambitieuses, il faut y aller étape par étape, d’abord sortons des poules, il faut qu’on reste sérieuses et humbles, on a cette ambition de relever le défi.
Ces derniers jours, on a également évoqué le faible montant des primes des joueuses par rapport à celle des hommes il y a un an. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
Je crois qu’il faut surtout ne pas oublier d’où on vient. Le foot féminin est jeune, on est à notre niveau, il faut évoluer avec son temps, les choses s’améliorent, maintenant les comparaisons salariales ce sera toujours un débat, c’est en déjà un dans la société d’aujourd’hui, on sait que lorsqu’un homme et une femme travaillent au même poste, leur rémunération peut varier… Après quand on est heureux dans ce que l’on fait, a-t-on besoin de gagner autant d’argent ? Les primes sont différentes, mais ça va pas nous empêcher de jouer demain soir, on sera là (sourire).
A quel moment annoncerez-vous à vos joueuses lesquelles seront titulaires ?
Comme d’habitude, avant ma causerie galvanisante (sourire), avant de partir de l’hôtel.