Laure Boulleau attend la décision de la FFF
L'avocat Alexis Gramblat a précisé les conditions dans lesquelles l'internationale Parisienne a effectué ses trois manquements exigés par l'AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) suite à la dépêche AFP du 10 décembre dernier. Les trois manquements ne sont pas tous liés à des contrôles antidopage. Il faut préciser que les athlètes concernés doivent renseigner le logiciel ADAMS chaque trimestre en précisant tous les jours une plage d'heure par jour où ils peuvent être contrôlés, en indiquant le lieu où ils seront.
Le premier avertissement est lié à une absence à un premier contrôle. La joueuse n'avait pas souhaité à cette époque pour des raisons personnelles et privées contester cette décision a indiqué son avocat. Le deuxième avertissement n'est cette fois-ci pas lié à une absence mais pour ne pas avoir rempli dans les temps le logiciel (15 jours avant le début de chaque trimestre). Le troisième manquement est comme le premier lié à une absence, mais celle-ci était parfaitement justifiée puisqu'elle était en sélection nationale en stage en équipe de France en Guyane en juin dernier.
Le premier avertissement est lié à une absence à un premier contrôle. La joueuse n'avait pas souhaité à cette époque pour des raisons personnelles et privées contester cette décision a indiqué son avocat. Le deuxième avertissement n'est cette fois-ci pas lié à une absence mais pour ne pas avoir rempli dans les temps le logiciel (15 jours avant le début de chaque trimestre). Le troisième manquement est comme le premier lié à une absence, mais celle-ci était parfaitement justifiée puisqu'elle était en sélection nationale en stage en équipe de France en Guyane en juin dernier.
L'avocat fait valoir la bonne foi de Laure Boulleau
Interrogé lors de cette même émission, ce lundi 15 décembre, le journaliste de l'AFP a expliqué comment il avait été informé de la décision, suite à un recours devant le Conseil d'Etat, une requête finalement rejetée par le Conseil d'Etat. Et si la décision était anonyme, par recoupement d'informations, le nom de la joueuse a été connu. Il faut savoir que 6 Bleues sont concernées par ces obligations parmi lesquelles Camille Abily, Louisa Necib ou encore Marie-Laure Delie.
L'avocat de Laure Boulleau, qui regrettait que l'information soit dévoilée alors que la procédure est en cours, a précisé que "rien n'a été décidé pour l'instant". Il a tenu à souligner qu'il n'y a "pas une affaire de dopage en tant que tel, c'est un manquement qui relève de l'administratif". L'avocat fait donc valoir la bonne foi de Laure Boulleau comme lors du dernier manquement où elle ne cherchait pas à se cacher en sélection. De plus, Alexis Gramblat a précisé : "Pendant cette période de 18 mois, Laure a subi un certain nombre de contrôle, inopiné, en club avec la FFF, à chaque fois, négatif".
Ce cas qui n'est pas unique est entre la main de la Commission Fédérale habilitée à traiter ces dossiers. Une commission dont on a appris qu'elle s'est réunie la semaine dernière et dont la décision est en attente et devrait être connue cette saison. Un dossier qui n'est pas unique dans le milieu du sport avec des sanctions qui ont été de l'acquittement à deux sans de suspension. L'avocat s'est en tout cas montré : "assez serein". Il restera en tout cas selon la décision des recours possibles : "Si elle était suspendue, la suspension éventuelle prendrait effet immédiatement mais il y a des recours possibles" a-t-il souligné.
L'avocat de Laure Boulleau, qui regrettait que l'information soit dévoilée alors que la procédure est en cours, a précisé que "rien n'a été décidé pour l'instant". Il a tenu à souligner qu'il n'y a "pas une affaire de dopage en tant que tel, c'est un manquement qui relève de l'administratif". L'avocat fait donc valoir la bonne foi de Laure Boulleau comme lors du dernier manquement où elle ne cherchait pas à se cacher en sélection. De plus, Alexis Gramblat a précisé : "Pendant cette période de 18 mois, Laure a subi un certain nombre de contrôle, inopiné, en club avec la FFF, à chaque fois, négatif".
Ce cas qui n'est pas unique est entre la main de la Commission Fédérale habilitée à traiter ces dossiers. Une commission dont on a appris qu'elle s'est réunie la semaine dernière et dont la décision est en attente et devrait être connue cette saison. Un dossier qui n'est pas unique dans le milieu du sport avec des sanctions qui ont été de l'acquittement à deux sans de suspension. L'avocat s'est en tout cas montré : "assez serein". Il restera en tout cas selon la décision des recours possibles : "Si elle était suspendue, la suspension éventuelle prendrait effet immédiatement mais il y a des recours possibles" a-t-il souligné.