Elise Bussaglia vendredi dernier face à la Pologne (Photo : Eric Baledent)
Elise, quelle analyse faites-vous à froid de ce match contre la Pologne ?
On marque six buts, on n’en encaisse aucun. C’est bien d’avoir fait un bon résultat juste avant ce match de qualification contre l’Autriche qui est très important.
Philippe Bergerôo a dit que l’Autriche était peut-être la meilleure équipe du groupe.
On verra au fur et à mesure. Pour l’instant, ce n’est que le début des rencontres éliminatoires. On ne peut pas tirer de conclusions mais c’est une équipe très intéressante donc il faudra qu’on la prenne au sérieux. Je pense que c’est une équipe qui est au-dessus de la Pologne. On verra quel système de jeu elles vont mettre en place contre nous parce que ça peut varier d’un match à l’autre. On ne peut pas savoir à l’avance. Mais l’Autriche est capable de produire du jeu. Il faudra faire attention.
Le mot d’ordre, c’est méfiance ?
Non pas forcément parce qu’on a aussi nos atouts à faire valoir, notre qualité de jeu. Il faut surtout se concentrer sur notre jeu tout en respectant cette équipe autrichienne.
On marque six buts, on n’en encaisse aucun. C’est bien d’avoir fait un bon résultat juste avant ce match de qualification contre l’Autriche qui est très important.
Philippe Bergerôo a dit que l’Autriche était peut-être la meilleure équipe du groupe.
On verra au fur et à mesure. Pour l’instant, ce n’est que le début des rencontres éliminatoires. On ne peut pas tirer de conclusions mais c’est une équipe très intéressante donc il faudra qu’on la prenne au sérieux. Je pense que c’est une équipe qui est au-dessus de la Pologne. On verra quel système de jeu elles vont mettre en place contre nous parce que ça peut varier d’un match à l’autre. On ne peut pas savoir à l’avance. Mais l’Autriche est capable de produire du jeu. Il faudra faire attention.
Le mot d’ordre, c’est méfiance ?
Non pas forcément parce qu’on a aussi nos atouts à faire valoir, notre qualité de jeu. Il faut surtout se concentrer sur notre jeu tout en respectant cette équipe autrichienne.
"Une équipe qui a son vécu... Et les échéances futures en tête"
Cela fait trois matches que Philippe Bergerôo est à la tête de cette équipe de France. Avez-vous remarqué des différences avec son prédécesseur ?
Je ne ferais pas de comparaison. Je laisse faire aux journalistes les comparaisons qu’ils veulent.
Sans faire de comparaison, quel est le discours de Philippe Bergerôo alors ?
Le discours de Philippe, c’est d’avoir la possession de balle, de jouer, d’être capable de ressortir le ballon quand c’est bouché d’un côté et de repartir de l’autre. C’est axé sur le jeu à la Française. Mais il insiste aussi sur le fait de savoir garder le ballon, de se sortir des petits espaces. Il prône un jeu au sol, en mouvement. A la perte du ballon, on se doit aussi de le récupérer le plus vite possible
Philippe Bergerôo avait souligné qu’il possédait « un bel héritage ». Selon vous, existe-t-il une certaine continuité ?
On ne repart pas de zéro. C’est un groupe qui travaille ensemble depuis plusieurs années. Ce n’est pas comme si tout avait changé. Le noyau est là, on n’efface pas ce qui s’est passé avant. C’est une équipe qui a son passé, qui a un vécu et qui a les échéances futures en tête.
Le dernier France - Pologne date de 2006 et vous aviez inscrit un doublé ! Cela vous rappelle quelque chose ?
Je n’ai pas une très bonne mémoire. Je ne m’en souviens pas, désolé.
Je ne ferais pas de comparaison. Je laisse faire aux journalistes les comparaisons qu’ils veulent.
Sans faire de comparaison, quel est le discours de Philippe Bergerôo alors ?
Le discours de Philippe, c’est d’avoir la possession de balle, de jouer, d’être capable de ressortir le ballon quand c’est bouché d’un côté et de repartir de l’autre. C’est axé sur le jeu à la Française. Mais il insiste aussi sur le fait de savoir garder le ballon, de se sortir des petits espaces. Il prône un jeu au sol, en mouvement. A la perte du ballon, on se doit aussi de le récupérer le plus vite possible
Philippe Bergerôo avait souligné qu’il possédait « un bel héritage ». Selon vous, existe-t-il une certaine continuité ?
On ne repart pas de zéro. C’est un groupe qui travaille ensemble depuis plusieurs années. Ce n’est pas comme si tout avait changé. Le noyau est là, on n’efface pas ce qui s’est passé avant. C’est une équipe qui a son passé, qui a un vécu et qui a les échéances futures en tête.
Le dernier France - Pologne date de 2006 et vous aviez inscrit un doublé ! Cela vous rappelle quelque chose ?
Je n’ai pas une très bonne mémoire. Je ne m’en souviens pas, désolé.
"Axé sur le jeu à la Française"
Vous venez d’inscrire deux buts coup sur coup avec l’OL. Vous vous sentez mieux depuis quelque temps dans le jeu ?
Je me sens bien depuis un moment. Mais ce n’est pas mon rôle de marquer des buts. Si j’en marque tant mieux mais ce n’est pas mon objectif premier. Quand je rentre sur le terrain, mon rôle c’est d’être milieu défensif. Il ne faut pas tout confondre. Quand je marque, cela me fait plaisir mais ce n’est pas ma priorité.
Contrairement à la Coupe du monde ou aux Jeux, vous n’aviez pas souhaité parler aux médias lors de l’Euro 2013 ? Pourquoi ?
Je n’ai pas spécialement changé. Je ne suis pas très ouverte, pas très bavarde par rapport aux journalistes. J’ai mes opinions et ma façon de penser mais je préfère les garder pour moi, tout simplement.
Il y a des articles qui vous ont peut-être dérangé ? C’était pour vous concentrer sur votre jeu ?
Je suis concentré sur mon jeu, il n’y a pas de souci de ce côté-là. Je préférais rester dans ma bulle et je n’avais pas forcément besoin d’extérioriser. D’ailleurs, je n’en ai toujours pas besoin aujourd’hui. On m’a demandé de le faire donc je le fais. Mais ce n’est pas mon truc d’aller vers les médias. A chacun son truc comme on dit. Moi, ce n’est pas le mien. J’échangerai avec mes partenaires si nécessaire ; avec le staff si j’en ressens le besoin ou si eux en ont besoin mais je n’ai pas besoin d’échanger avec les médias.
C’est plus de la timidité ?
Oui, c’est ça.
Je me sens bien depuis un moment. Mais ce n’est pas mon rôle de marquer des buts. Si j’en marque tant mieux mais ce n’est pas mon objectif premier. Quand je rentre sur le terrain, mon rôle c’est d’être milieu défensif. Il ne faut pas tout confondre. Quand je marque, cela me fait plaisir mais ce n’est pas ma priorité.
Contrairement à la Coupe du monde ou aux Jeux, vous n’aviez pas souhaité parler aux médias lors de l’Euro 2013 ? Pourquoi ?
Je n’ai pas spécialement changé. Je ne suis pas très ouverte, pas très bavarde par rapport aux journalistes. J’ai mes opinions et ma façon de penser mais je préfère les garder pour moi, tout simplement.
Il y a des articles qui vous ont peut-être dérangé ? C’était pour vous concentrer sur votre jeu ?
Je suis concentré sur mon jeu, il n’y a pas de souci de ce côté-là. Je préférais rester dans ma bulle et je n’avais pas forcément besoin d’extérioriser. D’ailleurs, je n’en ai toujours pas besoin aujourd’hui. On m’a demandé de le faire donc je le fais. Mais ce n’est pas mon truc d’aller vers les médias. A chacun son truc comme on dit. Moi, ce n’est pas le mien. J’échangerai avec mes partenaires si nécessaire ; avec le staff si j’en ressens le besoin ou si eux en ont besoin mais je n’ai pas besoin d’échanger avec les médias.
C’est plus de la timidité ?
Oui, c’est ça.
Elise Bussaglia digest
Née le 24 septembre 1985 à Sedan
1m63 - 54 kg
Milieu de terrain
Parcours
US Balan (nov 92-97), US Bazeilles (1997-2000), Saint-Memmie Ol. (2000-2002), CNFE (2002-2004), FCF Juvisy (2004-2007), Montpellier HSC (2007-2009), PSG (2009-2012), Olympique Lyonnais (depuis 2012).
Sélections
A (118)
Née le 24 septembre 1985 à Sedan
1m63 - 54 kg
Milieu de terrain
Parcours
US Balan (nov 92-97), US Bazeilles (1997-2000), Saint-Memmie Ol. (2000-2002), CNFE (2002-2004), FCF Juvisy (2004-2007), Montpellier HSC (2007-2009), PSG (2009-2012), Olympique Lyonnais (depuis 2012).
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