Les deux derniers buts de Thiney avec les Bleues, c'était face au Canada et c'était déjà un doublé (Photo : Eric Baledent)
Gaëtane, avec trois victoires en trois matches à l'extérieur, la France continue son petit bonhomme de chemin dans son groupe de qualification pour l'Euro 2013.
On est face à des équipes qui nous attendent beaucoup plus depuis la Coupe du monde et qui font un gros travail défensif dès le début du match donc ce n'est pas toujours facile de contrer ces équipes là. Mais on montre de bonnes ressources mentales avec beaucoup de patience et ça paye, c'est une très bonne chose.
Les équipes sont désormais plus motivées à l'idée d'affronter la France ?
A leur place j'aurais une motivation supplémentaire de marquer ou de ne pas encaisser de buts face à l'équipe demi-finaliste de la Coupe du monde.
Être mené dès la deuxième minute par un adversaire, c'est une situation qui vous arrive rarement mais vous avez réussi à inverser la tendance.
C'est une de nos forces. Et même si on n'aime pas trop prendre de buts, ce match est un point positif sur le plan mental. Quand on encaisse un but contre une équipe qui nous attend déjà à 0-0, on imagine bien que les espaces vont être encore moins accessibles pour nous à 1-0. Ça nous a permis de nous poser d'autres questions et d'essayer de trouver d'autres failles dans le jeu.
On est face à des équipes qui nous attendent beaucoup plus depuis la Coupe du monde et qui font un gros travail défensif dès le début du match donc ce n'est pas toujours facile de contrer ces équipes là. Mais on montre de bonnes ressources mentales avec beaucoup de patience et ça paye, c'est une très bonne chose.
Les équipes sont désormais plus motivées à l'idée d'affronter la France ?
A leur place j'aurais une motivation supplémentaire de marquer ou de ne pas encaisser de buts face à l'équipe demi-finaliste de la Coupe du monde.
Être mené dès la deuxième minute par un adversaire, c'est une situation qui vous arrive rarement mais vous avez réussi à inverser la tendance.
C'est une de nos forces. Et même si on n'aime pas trop prendre de buts, ce match est un point positif sur le plan mental. Quand on encaisse un but contre une équipe qui nous attend déjà à 0-0, on imagine bien que les espaces vont être encore moins accessibles pour nous à 1-0. Ça nous a permis de nous poser d'autres questions et d'essayer de trouver d'autres failles dans le jeu.
« Les équipes nous ont posé des problèmes auxquels nous n'étions pas encore habitués »
Thiney ne veut pas trop "penser au contexte" (Photo : Eric Baledent)
Bruno Bini parlait à la fin du match du syndrome de la première période, comment le faire disparaître ?
Les équipes sont fraîches au début du match, elles nous attendent et il est toujours difficile de trouver des failles dans une défense compacte et qui attend patiemment les offensives de l'équipe adverse. Il nous faut le temps de trouver la faille, de les épuiser physiquement. C'est ce que l'on essaye de faire, de mettre du rythme et de ne pas se laisser endormir. On n'a pas été performantes en première période mais les équipes nous ont posé des problèmes auxquels nous n'étions pas encore habitués. On progresse et on essaye d'être de plus en plus forme dès le début.
C'est vous qui débloquez cette situation, racontez nous votre premier but.
« Soso » (Sonia Bompastor) a une touche et quand elle prend le ballon, je me dis qu'il faut que je frappe. La Galloise est dans mon dos, je m'enroule autour d'elle et pour éviter qu'elle me contre, je pousse le ballon un peu loin de moi. Je frappe alors en taclant, j'essaye de ne pas mettre trop de puissance pour que le ballon s'envole et j'ai la chance de faire un poteau rentrant. C'était une bonne chose pour l'équipe de revenir à 1-1 à la mi-temps.
C'est votre 23e but en équipe de France, est-ce que vous sentez que vous avez plus de responsabilités au sein de l'équipe ?
Non, tout le monde à sa place dans cette équipe et on fonctionne vraiment de manière collective. J'essaye de donner le meilleur de moi-même, on a toute évolué ensemble à la Coupe du monde, ça s'est bien passé et on essaye de travailler pour que tout le monde puisse s'exprimer du mieux possible sur le terrain. Mon poste veut que je sois décisive, ça fait partie de ma tâche. C'est une tâche intéressante car je suis attaquante mais il ne faut pas oublier le travail des défenseures qui ne marquent peut être pas, qui ont des tâches ingrates mais qui font un super boulot derrière.
Les équipes sont fraîches au début du match, elles nous attendent et il est toujours difficile de trouver des failles dans une défense compacte et qui attend patiemment les offensives de l'équipe adverse. Il nous faut le temps de trouver la faille, de les épuiser physiquement. C'est ce que l'on essaye de faire, de mettre du rythme et de ne pas se laisser endormir. On n'a pas été performantes en première période mais les équipes nous ont posé des problèmes auxquels nous n'étions pas encore habitués. On progresse et on essaye d'être de plus en plus forme dès le début.
C'est vous qui débloquez cette situation, racontez nous votre premier but.
« Soso » (Sonia Bompastor) a une touche et quand elle prend le ballon, je me dis qu'il faut que je frappe. La Galloise est dans mon dos, je m'enroule autour d'elle et pour éviter qu'elle me contre, je pousse le ballon un peu loin de moi. Je frappe alors en taclant, j'essaye de ne pas mettre trop de puissance pour que le ballon s'envole et j'ai la chance de faire un poteau rentrant. C'était une bonne chose pour l'équipe de revenir à 1-1 à la mi-temps.
C'est votre 23e but en équipe de France, est-ce que vous sentez que vous avez plus de responsabilités au sein de l'équipe ?
Non, tout le monde à sa place dans cette équipe et on fonctionne vraiment de manière collective. J'essaye de donner le meilleur de moi-même, on a toute évolué ensemble à la Coupe du monde, ça s'est bien passé et on essaye de travailler pour que tout le monde puisse s'exprimer du mieux possible sur le terrain. Mon poste veut que je sois décisive, ça fait partie de ma tâche. C'est une tâche intéressante car je suis attaquante mais il ne faut pas oublier le travail des défenseures qui ne marquent peut être pas, qui ont des tâches ingrates mais qui font un super boulot derrière.
« J'espère que Troyes sera capable de nous procurer les mêmes émotions que Lens »
La famille de Gaëtane Thiney qui l'a suivie pendant le Mondial sera bien sûr présente à Troyes (Photo : Eric Baledent)
Vous allez retrouver la France et surtout Troyes, ce sera forcément particulier pour vous.
Je vais me concentrer sur le match c'est le plus important. Le contexte est très plaisant, je vais avoir ma famille, mes amis qui viendront me voir, c'est une super ambiance pour moi mais il ne faut pas que je pense trop au contexte. Ce qui est important, c'est de gagner ce match contre Israël et le reste ce n'est que du bonus. J'espère juste qu'il y aura beaucoup d'ambiance dans le stade car c'est notre retour en France pour un match officiel. Lens avait mis la barre haute pour un match amical en plein mois d'août, j'espère que Troyes sera capable de nous procurer les mêmes émotions.
Vous avez gagné 5-0 en Israël, quel sera le mot d'ordre pour ce quatrième match mercredi ?
L'objectif c'est de gagner, de produire du jeu, de montrer ce que l'on est capable de faire collectivement pendant 90 minutes. Comme à chaque match. On essaye toujours d'être au maximum de notre potentiel individuel et collectif et si on est maximum et que l'on montre du beau jeu, on fera le spectacle et on engrangera une belle victoire mais un match n'est jamais gagné d'avance. Il faudra prendre Israël au sérieux.
T.S.
Je vais me concentrer sur le match c'est le plus important. Le contexte est très plaisant, je vais avoir ma famille, mes amis qui viendront me voir, c'est une super ambiance pour moi mais il ne faut pas que je pense trop au contexte. Ce qui est important, c'est de gagner ce match contre Israël et le reste ce n'est que du bonus. J'espère juste qu'il y aura beaucoup d'ambiance dans le stade car c'est notre retour en France pour un match officiel. Lens avait mis la barre haute pour un match amical en plein mois d'août, j'espère que Troyes sera capable de nous procurer les mêmes émotions.
Vous avez gagné 5-0 en Israël, quel sera le mot d'ordre pour ce quatrième match mercredi ?
L'objectif c'est de gagner, de produire du jeu, de montrer ce que l'on est capable de faire collectivement pendant 90 minutes. Comme à chaque match. On essaye toujours d'être au maximum de notre potentiel individuel et collectif et si on est maximum et que l'on montre du beau jeu, on fera le spectacle et on engrangera une belle victoire mais un match n'est jamais gagné d'avance. Il faudra prendre Israël au sérieux.
T.S.
Les Bleues aiment le rugby
Les filles avaient les yeux rivés devant le match France – All Blacks dimanche matin dans leur hôtel de Llanelli : « Avant la finale tout le monde parlait de cette rencontre, Bruno a donc pris la décision de mettre un créneau pour le match et tout le monde était ravi de pouvoir soutenir les Bleus en Nouvelle Zélande », explique Gaëtane Thiney. Les Bleues ont même faxé un message de soutien aux hommes de Marc Lièvremont juste avant la finale. Évidemment frustré par le résultat, les filles ont quand même apprécié l'instant : « L'ambiance était plutôt sympa même si on a été déçu de la défaite car on a cru jusqu'au bout que c'était possible. » Et comme sur le terrain, Sonia Bompastor et Sandrine Soubeyrand ont guidé leurs coéquipières : « Les anciennes ont été pertinentes pour nous donner des infos car au niveau de l'arbitrage, on avait parfois un peu de mal à suivre. »