Avec les U17 puis les U19, Griedge a déjà décroché des trophées (photo UEFA)
L’environnement de l’équipe de France commence à devenir familier ?
Ca commence à être familier, j’ai pris mes repères avec l’ensemble du groupe. Ca se passe bien, je me suis bien intégrée. Il y a beaucoup de joueuses qui viennent me conseiller notamment aux entraînements, qui viennent me guider, qui font tout pour que je sois à l’aise. Cela m’aide forcément parce que j’ai encore besoin d’acquérir de l’expérience. Le fait que ces joueuses-là viennent me conseiller, ça me met beaucoup plus à l’aise et je peux mieux exprimer mon jeu.
Avec qui échangez-vous le plus sur le terrain ?
J’échange avec Laura et Wendie parce que j’évolue au même poste qu’elles. Quand on fait des jeux, et que je suis dans leur équipe, elles m’aident dans le placement, dans tout ce qui est la vision du jeu. Je suis de nature timide, je ne vais pas forcément m’imposer mais quand il faut parler, je vais naturellement le faire.
Vous avez déjà un palmarès étoffé en sélection de jeunes. En avez-vous conscience ?
Je m’en rends compte. Mais après j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Ce que j’ai fait dans les catégories jeunes, j’aimerai bien le reproduire en équipe de France A. C’est aussi un sport d’équipes, je n’étais pas toute seule à le réaliser mais je me rends compte de la chance.
Ca commence à être familier, j’ai pris mes repères avec l’ensemble du groupe. Ca se passe bien, je me suis bien intégrée. Il y a beaucoup de joueuses qui viennent me conseiller notamment aux entraînements, qui viennent me guider, qui font tout pour que je sois à l’aise. Cela m’aide forcément parce que j’ai encore besoin d’acquérir de l’expérience. Le fait que ces joueuses-là viennent me conseiller, ça me met beaucoup plus à l’aise et je peux mieux exprimer mon jeu.
Avec qui échangez-vous le plus sur le terrain ?
J’échange avec Laura et Wendie parce que j’évolue au même poste qu’elles. Quand on fait des jeux, et que je suis dans leur équipe, elles m’aident dans le placement, dans tout ce qui est la vision du jeu. Je suis de nature timide, je ne vais pas forcément m’imposer mais quand il faut parler, je vais naturellement le faire.
Vous avez déjà un palmarès étoffé en sélection de jeunes. En avez-vous conscience ?
Je m’en rends compte. Mais après j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Ce que j’ai fait dans les catégories jeunes, j’aimerai bien le reproduire en équipe de France A. C’est aussi un sport d’équipes, je n’étais pas toute seule à le réaliser mais je me rends compte de la chance.
"Je vais travailler pour atteindre la coupe du Monde 2015"
Comment voyez-vous votre avenir en A ? Les progrès à faire ?
J’ai de la concurrence, cela me pousse à montrer encore plus ce que je sais faire. Avec le temps, je peux arriver à m’imposer mais cela va demander beaucoup de persévérance, de travail. Il va falloir que j’écoute et applique les conseils que l’on me donne. Dans la vision du jeu, je pense que je peux faire beaucoup mieux. C’est un domaine où il faut beaucoup d’expérience et c’est ce que j’essaye d’acquérir. J’essaye de prendre exemple sur les plus anciennes et de reproduire ce qu’elles font.
Avez-vous eu l’occasion d’évoquer les prochaines compétitions. Est-ce que ce sera la Coupe du Monde U20 ?
On n’en a pas encore discuté avec le sélectionneur. Mais je pense que je vais faire les prochaines échéances en U20 en 2014. Après si cela se passe bien, j’espère faire la Coupe du Monde en 2015. Je reste régulièrement en contact avec les partenaires des sélections U19, je les ai au téléphone. Ça me manque un peu, c’est vrai que j’ai fait toutes mes années précédentes avec elles. Il y a des liens qui se sont créés. Après je suis bien aussi ici. La Coupe du Monde 2015 est un objectif forcément. Après il y a d’autres filles qui vont arriver, le groupe n’est pas arrêté. Je vais travailler pour l’atteindre. Il faut continuer pour que cela paye.
Vous avez déjà soixante-et-un matchs en D1, comment voyez-vous votre avenir en club ?
C’est intéressant de jouer en D1. C’est toujours des matchs où il faut être concentré, et faire des matchs solides surtout contre les équipes du haut de tableau. C’est la compétition, il faut toujours être à fond et donner le maximum. Mon entraîneure (ndlr : Sarah M’Barek) insiste beaucoup pour que je progresse dans la vision du jeu, pour faire du jeu long, il faudrait que je l’intègre dans mon jeu, que je varie jeu long, jeu court. J’ai pris l’habitude de jouer court mais à certains moments, il faut savoir allonger, c’est ce qu’elle me dit.
Je serai toujours reconnaissante pour Guingamp, c’est le club qui m’a formé, qui m’a lancé. J’essaye de leur redonner cette confiance au fur et à mesure des saisons et de donner le maximum sur le terrain. J’aimerai bien disputer la Ligue des Champions, je ne sais pas encore dans quel club.
J’ai de la concurrence, cela me pousse à montrer encore plus ce que je sais faire. Avec le temps, je peux arriver à m’imposer mais cela va demander beaucoup de persévérance, de travail. Il va falloir que j’écoute et applique les conseils que l’on me donne. Dans la vision du jeu, je pense que je peux faire beaucoup mieux. C’est un domaine où il faut beaucoup d’expérience et c’est ce que j’essaye d’acquérir. J’essaye de prendre exemple sur les plus anciennes et de reproduire ce qu’elles font.
Avez-vous eu l’occasion d’évoquer les prochaines compétitions. Est-ce que ce sera la Coupe du Monde U20 ?
On n’en a pas encore discuté avec le sélectionneur. Mais je pense que je vais faire les prochaines échéances en U20 en 2014. Après si cela se passe bien, j’espère faire la Coupe du Monde en 2015. Je reste régulièrement en contact avec les partenaires des sélections U19, je les ai au téléphone. Ça me manque un peu, c’est vrai que j’ai fait toutes mes années précédentes avec elles. Il y a des liens qui se sont créés. Après je suis bien aussi ici. La Coupe du Monde 2015 est un objectif forcément. Après il y a d’autres filles qui vont arriver, le groupe n’est pas arrêté. Je vais travailler pour l’atteindre. Il faut continuer pour que cela paye.
Vous avez déjà soixante-et-un matchs en D1, comment voyez-vous votre avenir en club ?
C’est intéressant de jouer en D1. C’est toujours des matchs où il faut être concentré, et faire des matchs solides surtout contre les équipes du haut de tableau. C’est la compétition, il faut toujours être à fond et donner le maximum. Mon entraîneure (ndlr : Sarah M’Barek) insiste beaucoup pour que je progresse dans la vision du jeu, pour faire du jeu long, il faudrait que je l’intègre dans mon jeu, que je varie jeu long, jeu court. J’ai pris l’habitude de jouer court mais à certains moments, il faut savoir allonger, c’est ce qu’elle me dit.
Je serai toujours reconnaissante pour Guingamp, c’est le club qui m’a formé, qui m’a lancé. J’essaye de leur redonner cette confiance au fur et à mesure des saisons et de donner le maximum sur le terrain. J’aimerai bien disputer la Ligue des Champions, je ne sais pas encore dans quel club.
A la coupe du Monde U17, "le groupe a été une force"
Avec Toletti, partenaire de sélections, des U17 aux A (photo FFF)
Vous avez vécu une victoire en Coupe du Monde, est-ce que les Bleues peuvent le reproduire en A ?
Quand nous avons gagné, il y avait une très bonne ambiance, ça s’est ressenti sur le terrain, on était solidaire entre nous, et ça a payé à la fin. Tout le monde voulait se battre pour sa copine, ça nous a donné une force supplémentaire. On est passé par toutes les émotions, ça a été compliqué mais que je pense le groupe a été une force.
Je m’en rendais pas forcément compte sur le coup, mais au fur et à mesure, on se rend compte que ce n’est pas rien, que l’on a fait quelque chose d’énorme. L’après Coupe du Monde, je l’ai vécu très bien, cela m’a fait acquérir encore plus d’expérience, et franchir un cap.
La France peut aussi aller au bout, c’est à nous de se donner les moyens, c’est du travail au quotidien, on a encore à progresser dans plusieurs domaines.
Et en dehors du foot, pensez-vous aussi aux études ?
Je suis en première année de STAPS. J’aimerai bien aller dans le management du sport. Je discutais avec Laura Georges et Camille Abily. J’essaye de savoir ce qu’elles ont fait, elles me conseillent par rapport aux études, c’est toujours intéressant.
Et comment la famille vit tout cela ?
Quand j’ai commencé le football féminin, ma mère ne pensait pas à cela, ce n’était pas trop développé. Mon premier entraîneur disait à ma mère quand j’étais petite, que j’avais les capacités pour aller vraiment loin. Et ma mère ne s’en rendait pas forcément compte, pour elle ce n’était qu’un jeu mais depuis elle a eu au téléphone récemment et il lui a rappelé, ça l’a fait rigoler.
A Larnaca,
Sébastien Duret
Quand nous avons gagné, il y avait une très bonne ambiance, ça s’est ressenti sur le terrain, on était solidaire entre nous, et ça a payé à la fin. Tout le monde voulait se battre pour sa copine, ça nous a donné une force supplémentaire. On est passé par toutes les émotions, ça a été compliqué mais que je pense le groupe a été une force.
Je m’en rendais pas forcément compte sur le coup, mais au fur et à mesure, on se rend compte que ce n’est pas rien, que l’on a fait quelque chose d’énorme. L’après Coupe du Monde, je l’ai vécu très bien, cela m’a fait acquérir encore plus d’expérience, et franchir un cap.
La France peut aussi aller au bout, c’est à nous de se donner les moyens, c’est du travail au quotidien, on a encore à progresser dans plusieurs domaines.
Et en dehors du foot, pensez-vous aussi aux études ?
Je suis en première année de STAPS. J’aimerai bien aller dans le management du sport. Je discutais avec Laura Georges et Camille Abily. J’essaye de savoir ce qu’elles ont fait, elles me conseillent par rapport aux études, c’est toujours intéressant.
Et comment la famille vit tout cela ?
Quand j’ai commencé le football féminin, ma mère ne pensait pas à cela, ce n’était pas trop développé. Mon premier entraîneur disait à ma mère quand j’étais petite, que j’avais les capacités pour aller vraiment loin. Et ma mère ne s’en rendait pas forcément compte, pour elle ce n’était qu’un jeu mais depuis elle a eu au téléphone récemment et il lui a rappelé, ça l’a fait rigoler.
A Larnaca,
Sébastien Duret
Griedge MBOCK BATHY NKA
Née le 26 février 1995 à Brest
Défenseure
1,72 m - 68kg
Parcours
SC de Ponta (2001-2006), AS Brestoise (2006-2010), Stade Briochin (2010-2011), EA Guingamp (depuis 2011)
Sélections
A (2), U19 (10 matchs - 3 buts), U17 (28 matchs - 4 buts)
LA FICHE COMPLETE
Née le 26 février 1995 à Brest
Défenseure
1,72 m - 68kg
Parcours
SC de Ponta (2001-2006), AS Brestoise (2006-2010), Stade Briochin (2010-2011), EA Guingamp (depuis 2011)
Sélections
A (2), U19 (10 matchs - 3 buts), U17 (28 matchs - 4 buts)
LA FICHE COMPLETE
