Vous êtes sur une série de 8 victoires consécutives, démarrée… face à l’Allemagne l’an passé à la SheBelieves Cup, il y a de la confiance, de l’assurance, ou vous vous dites que cette série ne veut pas dire grand-chose ?
On ne va pas se mentir, on est heureuses, on prend du plaisir quand on gagne. On se dit qu’on est sur le bon chemin, qu’il faut continuer ainsi mais qu’il ne faut pas se relâcher, car tout peut évoluer d’ici à la Coupe du monde. Il faut garder les pieds sur terre, et ne pas tomber de haut si jamais, pendant la compétition, on n’arrive pas à se sortir correctement d’un match. Il faut relativiser, mais aussi apprécier les bonnes choses quand elles viennent.
Si vous réussissiez à battre l’Allemagne après avoir battu 3-1 les Etats-Unis et le Brésil, ce serait quand même envoyer un gros signal non ?
Ça peut etre un bon signal, c’est sûr ! Gagner face à des grosses équipes, faire des gros scores… ça peut faire peur. Maintenant on est loin de la compétition, les états de formes peuvent évoluer très vite. Le but c’est d’être prêtes pour les matches qui vont arriver là, mais l’objectif numéro 1 c’est la Coupe du Monde. Il ne faut surtout pas s’arrêter là, il n’y a pas le même état d’esprit quand on arrive en compétition, avec l’adrénaline. Tout change par rapport aux matches de préparation.
On ne va pas se mentir, on est heureuses, on prend du plaisir quand on gagne. On se dit qu’on est sur le bon chemin, qu’il faut continuer ainsi mais qu’il ne faut pas se relâcher, car tout peut évoluer d’ici à la Coupe du monde. Il faut garder les pieds sur terre, et ne pas tomber de haut si jamais, pendant la compétition, on n’arrive pas à se sortir correctement d’un match. Il faut relativiser, mais aussi apprécier les bonnes choses quand elles viennent.
Si vous réussissiez à battre l’Allemagne après avoir battu 3-1 les Etats-Unis et le Brésil, ce serait quand même envoyer un gros signal non ?
Ça peut etre un bon signal, c’est sûr ! Gagner face à des grosses équipes, faire des gros scores… ça peut faire peur. Maintenant on est loin de la compétition, les états de formes peuvent évoluer très vite. Le but c’est d’être prêtes pour les matches qui vont arriver là, mais l’objectif numéro 1 c’est la Coupe du Monde. Il ne faut surtout pas s’arrêter là, il n’y a pas le même état d’esprit quand on arrive en compétition, avec l’adrénaline. Tout change par rapport aux matches de préparation.
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Corinne Diacre a évoqué la semaine dernière l’animation offensive de l’équipe de France, avec ce côté droit (celui de Marion Torrent, NDLR) qui avait été plus en vue face aux États-Unis. La sélectionneuse a aussi évoqué l’alternance du jeu entre les deux côtés. Comment travailliez-vous cela avant les matches ?
On met différentes tactiques en place, selon le profil des équipes qu’on rencontre, on se doit d’avoir plusieurs cordes à son arc, plusieurs tactiques, plusieurs compositions, pour pouvoir les intégrer durant un match. Maintenant par rapport à mon rôle à moi, il y a eu des aspects où parfois j’étais plus axiale, où on me demandait de ne pas trop rester dans mon couloir et d’être parmi les trois derrière… Puis après au fur et à mesure on a plus de liberté, on peut s’exprimer un peu plus. Mais après tout dépend des matches, de la coach, des consignes qu’elle donne sur un match, car on essaye de les respecter un maximum.
Tu t’es imposée comme l’arrière droit titulaire de l’équipe de France depuis l’arrivée de Corinne Diacre. Aurais-tu imaginé cela possible il y a deux ans ?
C’est vrai qu’en revenant deux ans en arrière, si on m’avait dit ça je n’y aurais pas cru. Depuis son arrivée j’ai la chance d’être appelée et surtout de jouer. Comme je le dis souvent j’ai attendu ce moment tellement longtemps que j’apprécie chaque instant où je suis appelée, je prends les choses les unes après les autres. Quand je joue je me donne à fond, et sinon ce n’est pas grave, je donne tout quand je rentre. Si je suis appelée, je me dis qu’il faut continuer à travailler pour moi et l’équipe.
On met différentes tactiques en place, selon le profil des équipes qu’on rencontre, on se doit d’avoir plusieurs cordes à son arc, plusieurs tactiques, plusieurs compositions, pour pouvoir les intégrer durant un match. Maintenant par rapport à mon rôle à moi, il y a eu des aspects où parfois j’étais plus axiale, où on me demandait de ne pas trop rester dans mon couloir et d’être parmi les trois derrière… Puis après au fur et à mesure on a plus de liberté, on peut s’exprimer un peu plus. Mais après tout dépend des matches, de la coach, des consignes qu’elle donne sur un match, car on essaye de les respecter un maximum.
Tu t’es imposée comme l’arrière droit titulaire de l’équipe de France depuis l’arrivée de Corinne Diacre. Aurais-tu imaginé cela possible il y a deux ans ?
C’est vrai qu’en revenant deux ans en arrière, si on m’avait dit ça je n’y aurais pas cru. Depuis son arrivée j’ai la chance d’être appelée et surtout de jouer. Comme je le dis souvent j’ai attendu ce moment tellement longtemps que j’apprécie chaque instant où je suis appelée, je prends les choses les unes après les autres. Quand je joue je me donne à fond, et sinon ce n’est pas grave, je donne tout quand je rentre. Si je suis appelée, je me dis qu’il faut continuer à travailler pour moi et l’équipe.
Tu as aussi gagné en confiance…
Après c’est comme tout, quand on arrive dans une nouvelle équipe, avec de nouvelles joueuses avec qui les automatismes ne sont pas créées. Il y a aussi une autre ambiance que celle qu’on a l’habitude de voir tous les week-ends, avec des stades pleins... Il y a beaucoup de choses qui rentrent en jeu, et cela demande donc du temps parfois.
En championnat en revanche, la saison est plus compliquée pour toi et le MHSC. C’est frustrant d’être aussi loin de Paris et de Lyon, après les avoir bien embêté ces deux dernières saisons ?
Bien sûr que c’est frustrant. Chaque année, on arrive avec des objectifs en essayant de se construire, de chercher toujours plus haut. Ces dernières saisons, on avait réussi à rivaliser avec Paris, maintenant on ne va pas se mentir, on a vu sur les confrontations directes qu’elles sont quand même au-dessus, que ça a été compliqué pour nous cette saison et que dès qu’on loupe un match ça devient tout de suite plus difficile de rester dans la course. On essaye de finir cette saison en se fixant des objectifs, notamment celui de la troisième place, puisque la Coupe a été terminée très rapidement, on sait les lacunes qu’on a, il faut tendre à de nouveaux objectifs personnels, il faut continuer à bosser parce qu’il n’y a que le travail qui paie.
Comment tu expliques cette saison ? Vous avez très mal débuter avec 4 défaites et un nul entre la 2e et la 6e journée, c’est dû à une mauvaise préparation, ou un manque de confiance ?
Non, on s’est bien préparées, on a gagné lors de matches amicaux face à des équipes qui jouent la ligue des champions, on a été confiantes peut-être, mais surtout, on n’a pas trouvé les clés. Même lors du premier match contre Dijon, on gagne (1-0) mais ça avait été très compliqué de marquer, on avait eu la chance sur coup de pied arrêté. Puis il y a eu cette mauvaise dynamique, et quand on a la tête sous l’eau, qu’on perd, dans les têtes on se dit que c’est déjà fini, puis on perd un second match ensuite… On a essayé de relever la tête mais on a vu que face aux grosses équipes, comme le PSG, Lyon ou le Paris FC, c’était plus compliqué. On n’avait plus le même fond de jeu qu’on pouvait avoir les années précédentes. Ce n’est pas une saison à oublier car il faut se souvenir de nos erreurs, mais c’est quand même une saison qu’on aimerait terminer rapidement afin de repartir sur autre chose les saisons prochaines.
Après c’est comme tout, quand on arrive dans une nouvelle équipe, avec de nouvelles joueuses avec qui les automatismes ne sont pas créées. Il y a aussi une autre ambiance que celle qu’on a l’habitude de voir tous les week-ends, avec des stades pleins... Il y a beaucoup de choses qui rentrent en jeu, et cela demande donc du temps parfois.
En championnat en revanche, la saison est plus compliquée pour toi et le MHSC. C’est frustrant d’être aussi loin de Paris et de Lyon, après les avoir bien embêté ces deux dernières saisons ?
Bien sûr que c’est frustrant. Chaque année, on arrive avec des objectifs en essayant de se construire, de chercher toujours plus haut. Ces dernières saisons, on avait réussi à rivaliser avec Paris, maintenant on ne va pas se mentir, on a vu sur les confrontations directes qu’elles sont quand même au-dessus, que ça a été compliqué pour nous cette saison et que dès qu’on loupe un match ça devient tout de suite plus difficile de rester dans la course. On essaye de finir cette saison en se fixant des objectifs, notamment celui de la troisième place, puisque la Coupe a été terminée très rapidement, on sait les lacunes qu’on a, il faut tendre à de nouveaux objectifs personnels, il faut continuer à bosser parce qu’il n’y a que le travail qui paie.
Comment tu expliques cette saison ? Vous avez très mal débuter avec 4 défaites et un nul entre la 2e et la 6e journée, c’est dû à une mauvaise préparation, ou un manque de confiance ?
Non, on s’est bien préparées, on a gagné lors de matches amicaux face à des équipes qui jouent la ligue des champions, on a été confiantes peut-être, mais surtout, on n’a pas trouvé les clés. Même lors du premier match contre Dijon, on gagne (1-0) mais ça avait été très compliqué de marquer, on avait eu la chance sur coup de pied arrêté. Puis il y a eu cette mauvaise dynamique, et quand on a la tête sous l’eau, qu’on perd, dans les têtes on se dit que c’est déjà fini, puis on perd un second match ensuite… On a essayé de relever la tête mais on a vu que face aux grosses équipes, comme le PSG, Lyon ou le Paris FC, c’était plus compliqué. On n’avait plus le même fond de jeu qu’on pouvait avoir les années précédentes. Ce n’est pas une saison à oublier car il faut se souvenir de nos erreurs, mais c’est quand même une saison qu’on aimerait terminer rapidement afin de repartir sur autre chose les saisons prochaines.