La fête sur le terrain et dans le vestiaire des joueuses d'Irene Fuhrmann ressemblait à une victoire. Comme si ce match nul (0-0) était le seul résultat attendu par le principal adversaire du groupe des Tricolores, 22e au classement FIFA. Avant cette rencontre, les deux équipes affichaient un bilan similaire de cinq victoires en cinq matchs dans le groupe G, la France devançait l'Autriche à la différence de buts grâce notamment aux 18 buts inscrits en deux matchs face à la Macédoine du Nord.
"Je suis incroyablement fière, ce fut une performance défensive sensationnelle de mon équipe. Il va sans dire que vous avez également besoin d'un peu de chance contre le numéro trois mondial. D'une certaine manière, j'ai eu le sentiment qu'elles ne pouvaient pas marquer un but contre nous aujourd'hui (ndlr : mardi) et Dieu merci". Avec ces quelques mots, la coach Irene Fuhrmann qui dirigeait pour la deuxième fois la sélection autrichienne résumait la performance historique. Car cette sélection a certes déjà décroché à plusieurs reprises des matchs nuls face à des équipes du top10 européen, notamment en 2017 face à l'Espagne, le Danemark et la France, mais n'a pas obtenu de victoires.
"Je suis incroyablement fière, ce fut une performance défensive sensationnelle de mon équipe. Il va sans dire que vous avez également besoin d'un peu de chance contre le numéro trois mondial. D'une certaine manière, j'ai eu le sentiment qu'elles ne pouvaient pas marquer un but contre nous aujourd'hui (ndlr : mardi) et Dieu merci". Avec ces quelques mots, la coach Irene Fuhrmann qui dirigeait pour la deuxième fois la sélection autrichienne résumait la performance historique. Car cette sélection a certes déjà décroché à plusieurs reprises des matchs nuls face à des équipes du top10 européen, notamment en 2017 face à l'Espagne, le Danemark et la France, mais n'a pas obtenu de victoires.
"Si vous marquez un point contre la France, c'est que vous avez bien fait"
D'ailleurs après l'annonce du tirage au sort des groupes, malgré son statut de demi-finaliste du dernier Euro, une performance au passage supérieure à celle des Bleues dans cette compétition, la sélectionneure autrichienne se contentait d'un résultat nul face à la France : "Si vous marquez un point contre la France, c'est que vous avez bien fait. Nous sommes sur la bonne voie" précisait cette dernière après le match.
Son homologue française qui a pu retrouver son groupe samedi soir voulaient garder la dynamique de vendredi dernier mais restait malgré modérée tout à la veille du match : "L'équipe de France est en confiance, même s'il ne faut pas en avoir en excès". Les joueuses retrouvaient la pression du résultat, un phénomène en compétition qu'elles n'avaient pas connu depuis l'élimination face aux Etats-Unis lors de la dernière Coupe du Monde. "Les joueuses que j'ai aujourd'hui sont habituées à jouer ces matches-là, donc sans faire offense à notre adversaire, on ne doit pas avoir peur non plus de jouer contre l'Autriche". Ce mardi soir, les Françaises ont certes été de l'avant mais ont de nouveau pêcher dans la finition, rappelant certains résultats frustrants par le passé lors des matchs décisifs. Corinne Diacre avait averti sur le point faible de ces événements : "Il va falloir être efficace dans notre animation offensive, et dans la surface pour conclure. À partir du moment où on marquera, il ne peut pas nous arriver grand-chose. Notre grande force, c'est cette capacité à marquer, avec plusieurs joueuses capables de le faire".
Mais pour la première fois depuis un an et demi (défaite en mars 2019 contre l'Allemagne), l'attaque des Bleues est restée muette. Il faut même remonter à dix ans en arrière pour retrouver un match de qualification sans voir la sélection marquer (Italie, en 2010). La France a attaqué mais n'a pas été en mesure de tromper la vigilance de la gardienne adverse. "Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. On le savait maintenant je pense que les filles ont donné tous ce qu'elles pouvaient. Il nous a manqué ce petit brin de réussite puisque les occasions, on les a. Il nous a manqué la dernière passe et le dernier geste. Je pense que l'on a fait un bon match, on a fait un match sérieux que ce soit d'un point défensif où l'on n'encaisse pas de but. On n'a pas réussi à trouver la faille tout simplement mais on s'est battues". Avec 23 tirs dont 10 cadrés, l'inefficacité est de nouveau à l'ordre du jour.
Son homologue française qui a pu retrouver son groupe samedi soir voulaient garder la dynamique de vendredi dernier mais restait malgré modérée tout à la veille du match : "L'équipe de France est en confiance, même s'il ne faut pas en avoir en excès". Les joueuses retrouvaient la pression du résultat, un phénomène en compétition qu'elles n'avaient pas connu depuis l'élimination face aux Etats-Unis lors de la dernière Coupe du Monde. "Les joueuses que j'ai aujourd'hui sont habituées à jouer ces matches-là, donc sans faire offense à notre adversaire, on ne doit pas avoir peur non plus de jouer contre l'Autriche". Ce mardi soir, les Françaises ont certes été de l'avant mais ont de nouveau pêcher dans la finition, rappelant certains résultats frustrants par le passé lors des matchs décisifs. Corinne Diacre avait averti sur le point faible de ces événements : "Il va falloir être efficace dans notre animation offensive, et dans la surface pour conclure. À partir du moment où on marquera, il ne peut pas nous arriver grand-chose. Notre grande force, c'est cette capacité à marquer, avec plusieurs joueuses capables de le faire".
Mais pour la première fois depuis un an et demi (défaite en mars 2019 contre l'Allemagne), l'attaque des Bleues est restée muette. Il faut même remonter à dix ans en arrière pour retrouver un match de qualification sans voir la sélection marquer (Italie, en 2010). La France a attaqué mais n'a pas été en mesure de tromper la vigilance de la gardienne adverse. "Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. On le savait maintenant je pense que les filles ont donné tous ce qu'elles pouvaient. Il nous a manqué ce petit brin de réussite puisque les occasions, on les a. Il nous a manqué la dernière passe et le dernier geste. Je pense que l'on a fait un bon match, on a fait un match sérieux que ce soit d'un point défensif où l'on n'encaisse pas de but. On n'a pas réussi à trouver la faille tout simplement mais on s'est battues". Avec 23 tirs dont 10 cadrés, l'inefficacité est de nouveau à l'ordre du jour.
"On s'en contente et il nous reste un match retour"
La sélectionneure qui avait renouvelé la prolifique attaque contre la Macédoine du Nord (11-0) a attendu l'heure de jeu passée pour commencer les premiers remplacements offensifs. Cascarino en premier (62e) avant de lancer dans le dernier quart d'heure, Majri (76e) puis de finir par Katoto alors qu'il restait cinq minutes à jouer. Si ces dernières n'ont pas trouvé la faille, elles n'auront pas bénéficié d'un temps de jeu important devant un adversaire qui ne cessait de resserrer les lignes au fil des minutes voyant le match nul tant attendu se profiler. "Qu'est ce que vous voulez leur reprocher à part de pas avoir marqué ce but qui nous permettrait de remporter les trois points ce soir. On fait un match nul à l'extérieur, on s'en contente et il nous reste un match retour". Mais les entrantes n'ont pas pleinement répondu à ces attentes : "Le seul petit bémol qu'on pourrait émettre c'est l'entrée des remplaçantes qui n'a pas été comme d'habitude, elles n'ont pas apporté ce petit plus qui aurait permis de marquer".
Diacre concluait ainsi ce que son adversaire avait affiché au coup de sifflet final par sa célébration : "Les Autrichiennes ont eu ce qu'elles attendaient, à savoir ne pas encaisser de but. C'est un match nul, si on avait perdu, là ça aurait été un accroc". Un nul qui ne sera bénéfique qu'en cas de victoire au match retour. La qualification sera alors assurée définitivement avec la première place.
Avec FFF.fr, L'Equipe.fr et OEFB.at
Diacre concluait ainsi ce que son adversaire avait affiché au coup de sifflet final par sa célébration : "Les Autrichiennes ont eu ce qu'elles attendaient, à savoir ne pas encaisser de but. C'est un match nul, si on avait perdu, là ça aurait été un accroc". Un nul qui ne sera bénéfique qu'en cas de victoire au match retour. La qualification sera alors assurée définitivement avec la première place.
Avec FFF.fr, L'Equipe.fr et OEFB.at