Sabrina Delannoy a inscrit son premier but en A (photo SKZ)
Sabrina, quelle analyse, à chaud, faites-vous de cette victoire 4 à 0 ?
On a réussi à rentrer rapidement dans le match. On savait que ce serait compliqué parce que c'est une équipe qui joue regroupée derrière. Mais on a su ouvrir le score rapidement et tuer le match puisque nous menions 4-0 à la mi-temps. Il était important de s'imposer pour ce premier match des éliminatoires de la Coupe du monde. On aurait pu marquer plus de buts notamment en deuxième période mais 4-0, c'est un bon score
Sur un terrain bosselé, quelles étaient les consignes ?
Oui, le terrain n'était pas facile mais c'était le même pour les deux équipes. Il fallait être appliqué et très concentré au niveau des prises de balles. Le terrain ne nous a pas permis de développer au mieux notre jeu mais on a essayé de jouer court, dans les pieds et on est parvenu à se créer des occasions.
La deuxième période a-t-elle été plus compliqué que la première ?
Lors du deuxième acte, les Kazakhes ont joué encore plus bas qu'en première. Elles étaient toutes regroupées dans leurs seize mètres et relançaient court. Elles avaient vraiment tout verrouillé. Nous, en menant 4-0, on ne voulait pas prendre trop de risques, pas trop se découvrir derrière pour assurer cette victoire. On a conservé le ballon mais on a continué à jouer.
On a réussi à rentrer rapidement dans le match. On savait que ce serait compliqué parce que c'est une équipe qui joue regroupée derrière. Mais on a su ouvrir le score rapidement et tuer le match puisque nous menions 4-0 à la mi-temps. Il était important de s'imposer pour ce premier match des éliminatoires de la Coupe du monde. On aurait pu marquer plus de buts notamment en deuxième période mais 4-0, c'est un bon score
Sur un terrain bosselé, quelles étaient les consignes ?
Oui, le terrain n'était pas facile mais c'était le même pour les deux équipes. Il fallait être appliqué et très concentré au niveau des prises de balles. Le terrain ne nous a pas permis de développer au mieux notre jeu mais on a essayé de jouer court, dans les pieds et on est parvenu à se créer des occasions.
La deuxième période a-t-elle été plus compliqué que la première ?
Lors du deuxième acte, les Kazakhes ont joué encore plus bas qu'en première. Elles étaient toutes regroupées dans leurs seize mètres et relançaient court. Elles avaient vraiment tout verrouillé. Nous, en menant 4-0, on ne voulait pas prendre trop de risques, pas trop se découvrir derrière pour assurer cette victoire. On a conservé le ballon mais on a continué à jouer.
"Une semaine importante"
Et puis vous marquez aussi le troisième but français, votre premier sous le maillot bleu...
Personnellement, c'est une semaine importante pour moi. J'ai connu deux titularisations, deux victoires, j'ai inscrit mon premier but avec les Bleues. Je suis vraiment satisfaite.
Votre penalty sur le poteau contre le Danemark qui élimine les Bleues est-il définitivement digéré ?
L'Euro, c'était une première expérience pour moi. C'était ma première compétition officielle avec les Bleues. J'y allais dans l'optique de profiter de l'instant. Mais ça s'est arrêté brutalement malheureusement... Ce penalty sur le poteau, j'ai eu du mal à le digérer. Même si j'ai eu beaucoup de soutiens, d'encouragements qui me disaient de ne pas prendre la défaite pour moi, on y pense toujours un peu au fond. Mais, aujourd'hui, cet épisode m'a permis de prendre du recul. C'est aussi un moment qui m'a fait grandir. Il ne fallait pas se laisser abattre. Je me devais de rebondir, de retourner sur le terrain pour faire, à nouveau, des choses positives.
T.S.
Personnellement, c'est une semaine importante pour moi. J'ai connu deux titularisations, deux victoires, j'ai inscrit mon premier but avec les Bleues. Je suis vraiment satisfaite.
Votre penalty sur le poteau contre le Danemark qui élimine les Bleues est-il définitivement digéré ?
L'Euro, c'était une première expérience pour moi. C'était ma première compétition officielle avec les Bleues. J'y allais dans l'optique de profiter de l'instant. Mais ça s'est arrêté brutalement malheureusement... Ce penalty sur le poteau, j'ai eu du mal à le digérer. Même si j'ai eu beaucoup de soutiens, d'encouragements qui me disaient de ne pas prendre la défaite pour moi, on y pense toujours un peu au fond. Mais, aujourd'hui, cet épisode m'a permis de prendre du recul. C'est aussi un moment qui m'a fait grandir. Il ne fallait pas se laisser abattre. Je me devais de rebondir, de retourner sur le terrain pour faire, à nouveau, des choses positives.
T.S.
Sabrina Delannoy digest
Né le 18 mai 1986, à Béthune.
Poste : défenseure
Parcours : Bruay, CNFE, PSG (depuis 2005)
Né le 18 mai 1986, à Béthune.
Poste : défenseure
Parcours : Bruay, CNFE, PSG (depuis 2005)
