La capitaine Delannoy a évolué à droite contre les Pays-Bas (photo Sébastien Duret)
Sabrina, comment avez-vous appris votre capitanat ?
Le coach est venu me parler dimanche soir pour me dire qu'il voulait me donner le brassard, c'est une preuve de confiance de sa part. J'ai déjà eu la chance de porter le brassard après la sortie de Wendie contre la Bulgarie. C'était ma première titularisation en tant que capitaine, c'est sûr que c'est un moment particulier pour moi.
Comment abordiez-vous ce match décisif ?
On s'était dit avant tout que l'on se concentrait sur notre jeu et qu'il fallait remporter le match quoi qu'il arrive pour aller en finale. Après on suivait d'une oreille le résultat de l'Ecosse, on savait qu'il y avait trois à zéro à la mi-temps et que ça allait compliqué. Et puis le score a évolué sur l'autre terrain, et quand Camille (Abily) est rentrée, elle nous a dit il faut en mettre deux. Forcément après ça prend une tournure particulière, on va puiser dans nos ressources pour aller chercher le score. C'est une situation qu'on n'avait pas encore connu avec cette équipe de France. C'est bien de pouvoir passer par tous les états et aller chercher une victoire à la dernière minute pour une qualification en finale. C'est dans ces moments-là qu'on va former le groupe. La solidarité a beaucoup joué.
Le coach est venu me parler dimanche soir pour me dire qu'il voulait me donner le brassard, c'est une preuve de confiance de sa part. J'ai déjà eu la chance de porter le brassard après la sortie de Wendie contre la Bulgarie. C'était ma première titularisation en tant que capitaine, c'est sûr que c'est un moment particulier pour moi.
Comment abordiez-vous ce match décisif ?
On s'était dit avant tout que l'on se concentrait sur notre jeu et qu'il fallait remporter le match quoi qu'il arrive pour aller en finale. Après on suivait d'une oreille le résultat de l'Ecosse, on savait qu'il y avait trois à zéro à la mi-temps et que ça allait compliqué. Et puis le score a évolué sur l'autre terrain, et quand Camille (Abily) est rentrée, elle nous a dit il faut en mettre deux. Forcément après ça prend une tournure particulière, on va puiser dans nos ressources pour aller chercher le score. C'est une situation qu'on n'avait pas encore connu avec cette équipe de France. C'est bien de pouvoir passer par tous les états et aller chercher une victoire à la dernière minute pour une qualification en finale. C'est dans ces moments-là qu'on va former le groupe. La solidarité a beaucoup joué.
"Ce soir (ndlr : lundi), tout est positif"
Le toss avant le match (photo Sébastien Duret)
Vous y aviez toujours cru ?
Les Pays-Bas ont vraiment une bonne équipe, qui est très complète, qui joue très bien au football. Ça a été compliqué parce que physiquement il fallait répondre présent dans les impacts, être très bien en place défensivement et jouer les coups à fond. On a fait un match complet et on a eu la possibilité en plus de donner la chance à des filles qui n'avaient pas beaucoup d'expérience. Ce soir (ndlr : lundi), tout est positif parce que les filles ont montré qu'elles avaient aussi leur place et que tout le monde leur faisait confiance. C'est Griedge qui amène le but, c'est vraiment énorme. C'est beaucoup de satisfaction ce soir.
Qu'avez pensé de votre partenaire, Griedge ?
Griedge, sa force c'est vraiment sa sérénité. C'est une fille qui a beaucoup d'avenir. Une joueuse complète, sereine qui lit très bien le jeu. C'est bien aussi de pouvoir donner de l'expérience à ces jeunes-là. C'est elles qui vont assurer l'avenir. Cela montre que l'on a un effectif vraiment homogène et que l'on peut faire confiance à tout le monde. Et sur une compétition, c'est important.
Comment allez-vous préparer la finale de mercredi ?
On va bien récupérer avec le protocole, la piscine, les bains froids, les soins et on va beaucoup se reposer. On regardera la vidéo de l'Angleterre. C'est une finale, c'est le dernier match de la compétition, on va faire en sorte de remporter ce tournoi. C'était l'objectif de toutes façons quand on est arrivé.
Les Pays-Bas ont vraiment une bonne équipe, qui est très complète, qui joue très bien au football. Ça a été compliqué parce que physiquement il fallait répondre présent dans les impacts, être très bien en place défensivement et jouer les coups à fond. On a fait un match complet et on a eu la possibilité en plus de donner la chance à des filles qui n'avaient pas beaucoup d'expérience. Ce soir (ndlr : lundi), tout est positif parce que les filles ont montré qu'elles avaient aussi leur place et que tout le monde leur faisait confiance. C'est Griedge qui amène le but, c'est vraiment énorme. C'est beaucoup de satisfaction ce soir.
Qu'avez pensé de votre partenaire, Griedge ?
Griedge, sa force c'est vraiment sa sérénité. C'est une fille qui a beaucoup d'avenir. Une joueuse complète, sereine qui lit très bien le jeu. C'est bien aussi de pouvoir donner de l'expérience à ces jeunes-là. C'est elles qui vont assurer l'avenir. Cela montre que l'on a un effectif vraiment homogène et que l'on peut faire confiance à tout le monde. Et sur une compétition, c'est important.
Comment allez-vous préparer la finale de mercredi ?
On va bien récupérer avec le protocole, la piscine, les bains froids, les soins et on va beaucoup se reposer. On regardera la vidéo de l'Angleterre. C'est une finale, c'est le dernier match de la compétition, on va faire en sorte de remporter ce tournoi. C'était l'objectif de toutes façons quand on est arrivé.
Sabrina DELANNOY
Née le 18 mai 1986 à Béthune
1,71 m - 66 kg
Défenseure
Parcours
US Ham en Artois (1992-1994), ES Isbergues (1994-2001), USO Bruay Labuissière (2001-2003), CNFE FF (2003-2005), Paris Saint-Germain FC (depuis 2005)
Sélections
A (14), U21 (5), U20 (5), B (2)
LA FICHE COMPLETE
Née le 18 mai 1986 à Béthune
1,71 m - 66 kg
Défenseure
Parcours
US Ham en Artois (1992-1994), ES Isbergues (1994-2001), USO Bruay Labuissière (2001-2003), CNFE FF (2003-2005), Paris Saint-Germain FC (depuis 2005)
Sélections
A (14), U21 (5), U20 (5), B (2)
LA FICHE COMPLETE
