Quelles sont les chances des Bleues dans cette Coupe du Monde ?
Je suis de nature optimiste mais il y a une équipe qui arrive à maturité. Une grande partie des joueuses ont été formées à Clairefontaine avec Gérard Prêcheur. A l'époque, j'étais l'adjointe de Gérard et les filles n'avaient que 15-16 ans mais déjà beaucoup de qualités. Aujourd'hui c'est le bon moment. Les joueuses jouent depuis longtemps ensemble en sélection et en club à Lyon, au PSG... Il y a également l'expérience de joueuses comme Soubeyrand qui disputera sa 2e Coupe du Monde. Bruno a aussi su mettre en place un projet de vie qui tient la route comme lui seul à le secret. Bruno à l'art de manager un groupe de filles et est capable de s'adapter. Il est très fort dans ce domaine.
La France a un groupe difficile, les Bleues sont-elles prêtes à rivaliser ?
La victoire de Lyon a permis de franchir un cap et engranger un capital confiance en gagnant contre un club allemand, ce n'est pas rien. Je suis convaincue qu'il va se passer quelque chose au niveau mental. Samedi, je suis venue voir le match contre la Belgique et lorsque je jouais en sélection, on ne faisait pas de tels scores contre la Belgique. Aujourd'hui techniquement, tactiquement, et athlétiquement on a vraiment progressé. Sur le plan mental aussi, et on le verra contre le Canada et l'Allemagne qui ne lâchent rien. Pour moi, la France est prête. Elles sont mûres. Il ne faudra cependant pas se faire manger par l'enjeu.
Je suis de nature optimiste mais il y a une équipe qui arrive à maturité. Une grande partie des joueuses ont été formées à Clairefontaine avec Gérard Prêcheur. A l'époque, j'étais l'adjointe de Gérard et les filles n'avaient que 15-16 ans mais déjà beaucoup de qualités. Aujourd'hui c'est le bon moment. Les joueuses jouent depuis longtemps ensemble en sélection et en club à Lyon, au PSG... Il y a également l'expérience de joueuses comme Soubeyrand qui disputera sa 2e Coupe du Monde. Bruno a aussi su mettre en place un projet de vie qui tient la route comme lui seul à le secret. Bruno à l'art de manager un groupe de filles et est capable de s'adapter. Il est très fort dans ce domaine.
La France a un groupe difficile, les Bleues sont-elles prêtes à rivaliser ?
La victoire de Lyon a permis de franchir un cap et engranger un capital confiance en gagnant contre un club allemand, ce n'est pas rien. Je suis convaincue qu'il va se passer quelque chose au niveau mental. Samedi, je suis venue voir le match contre la Belgique et lorsque je jouais en sélection, on ne faisait pas de tels scores contre la Belgique. Aujourd'hui techniquement, tactiquement, et athlétiquement on a vraiment progressé. Sur le plan mental aussi, et on le verra contre le Canada et l'Allemagne qui ne lâchent rien. Pour moi, la France est prête. Elles sont mûres. Il ne faudra cependant pas se faire manger par l'enjeu.
Les adversaires des Bleues sont réputés physiques, c'est un domaine dans lequel les Françaises ont toujours été en difficulté dans les grands rendez-vous ?
Il y a eu une grosse progression sur l'aspect athlétique par rapport à mon époque. L'écart s'est énormément réduit. Bruno Bini le répète aussi souvent, il faut se mettre entre les adversaires et éviter les duels, pour utiliser la technique, la créativité dans jeu. On a des joueuses qui sont reconnues partout pour leurs qualités techniques. Et comme je le disais, là où elles ont pris une autre dimension, c'est sur le plan mental avec une liberté et de la confiance qui leur sont accordées par Bruno Bini. Tout le monde est considéré comme utile à l'équipe, titulaire ou pas et c'est qui donne de la force au groupe.
Parlons désormais de la FFF, et de votre nouvelle fonction. Vous êtes la nouvelle Secrétaire Générale élue sur la liste de Noël Le Graët. En quoi va consister votre poste ?
C'est nouveau avec la nouvelle gouvernance, c'est un poste à réinventer. On a réfléchi à ce poste qui devra permettre de suivre les différents dossiers et d'être informé de chacun d'entre eux pour pouvoir travailler avec le Président. Il permettra aussi de préparer les réunions avec le Comité Exécutif. Pour le moment, je suis encore en fonction en tant que professeur agrégé, mais je vais être très prochainement détachée de mes fonctions.
Il y a eu une grosse progression sur l'aspect athlétique par rapport à mon époque. L'écart s'est énormément réduit. Bruno Bini le répète aussi souvent, il faut se mettre entre les adversaires et éviter les duels, pour utiliser la technique, la créativité dans jeu. On a des joueuses qui sont reconnues partout pour leurs qualités techniques. Et comme je le disais, là où elles ont pris une autre dimension, c'est sur le plan mental avec une liberté et de la confiance qui leur sont accordées par Bruno Bini. Tout le monde est considéré comme utile à l'équipe, titulaire ou pas et c'est qui donne de la force au groupe.
Parlons désormais de la FFF, et de votre nouvelle fonction. Vous êtes la nouvelle Secrétaire Générale élue sur la liste de Noël Le Graët. En quoi va consister votre poste ?
C'est nouveau avec la nouvelle gouvernance, c'est un poste à réinventer. On a réfléchi à ce poste qui devra permettre de suivre les différents dossiers et d'être informé de chacun d'entre eux pour pouvoir travailler avec le Président. Il permettra aussi de préparer les réunions avec le Comité Exécutif. Pour le moment, je suis encore en fonction en tant que professeur agrégé, mais je vais être très prochainement détachée de mes fonctions.
Vous connaissez très bien le football au féminin, quel va être votre rôle pour son développement ?
Noël Le Graët m'a demandé d'écrire pour l'ébauche d'un projet de développement et de s'appuyer sur les réflexions déjà menées pour mettre en place des groupes de travail. Il existe déjà des choses mais il faut aller plus loin que ce que la DTN a proposé avec les cahiers des charges de D1 et D2. Il faut proposer un accompagnement des clubs comme leur permettre de pouvoir mettre en oeuvre des actions pour développer de la base jusqu'en haut. Il faut aussi développer la formation et élever le niveau des championnats. Il y a aussi une réflexion à mener sur la professionalisation mais il faudra respecter les étapes (semi-pro...). Mais il est nécessaire de réunir les personnes compétentes pour développer cela.
Aujourd'hui, les clubs ont des obligations imposées mais rencontrent des difficultés à les mettre en oeuvre. Comme la FFF peut les aider ?
J'ai pu l'expérimenter dans le Val d'Oise et au PSG lorsque j'étais manager. On est passé de 2 équipes de jeunes à 7 équipes en une saison. Et la difficulté pour tous les clubs est pouvoir mettre quelqu'un qui soit détaché pour développer le football pour les petites. A moins d'avoir quelqu'un de disponible, il est hyper difficile de mettre cela en place. On parlait d'accompagnement, et il n'y a pas de secret, il faut aider les clubs leur donner des outils, valoriser le bénévolat. On se doit de mutualiser les compétences, là où elles ont réussi. Il faut chercher, faire rêver les jeunes filles et les fidéliser. L'Angleterre et l'Allemagne ont su le faire dès l'école.
Noël Le Graët m'a demandé d'écrire pour l'ébauche d'un projet de développement et de s'appuyer sur les réflexions déjà menées pour mettre en place des groupes de travail. Il existe déjà des choses mais il faut aller plus loin que ce que la DTN a proposé avec les cahiers des charges de D1 et D2. Il faut proposer un accompagnement des clubs comme leur permettre de pouvoir mettre en oeuvre des actions pour développer de la base jusqu'en haut. Il faut aussi développer la formation et élever le niveau des championnats. Il y a aussi une réflexion à mener sur la professionalisation mais il faudra respecter les étapes (semi-pro...). Mais il est nécessaire de réunir les personnes compétentes pour développer cela.
Aujourd'hui, les clubs ont des obligations imposées mais rencontrent des difficultés à les mettre en oeuvre. Comme la FFF peut les aider ?
J'ai pu l'expérimenter dans le Val d'Oise et au PSG lorsque j'étais manager. On est passé de 2 équipes de jeunes à 7 équipes en une saison. Et la difficulté pour tous les clubs est pouvoir mettre quelqu'un qui soit détaché pour développer le football pour les petites. A moins d'avoir quelqu'un de disponible, il est hyper difficile de mettre cela en place. On parlait d'accompagnement, et il n'y a pas de secret, il faut aider les clubs leur donner des outils, valoriser le bénévolat. On se doit de mutualiser les compétences, là où elles ont réussi. Il faut chercher, faire rêver les jeunes filles et les fidéliser. L'Angleterre et l'Allemagne ont su le faire dès l'école.
Brigitte Henriques entourée du nouveau Président de la FFF et des membres du Comité Exécutif
BRIGITTE HENRIQUES (OLIVE)
Née le 4 mars 1971 à Saint-Germain en Laye
Profession : agrégée d'EPS
Titulaire du DEF
Internationale A (33 sélections - 2 buts)
Parcours de joueuse
JS Poissy (1983-1992), FCF Juvisy (1992-1997), ASJ Soyaux (1997-1999)
Carrière
Entraineur FCF Juvisy 16 ans (1994-1997), Adjointe équipe du CNFE (2000-2003), Encadrement des sélections jeunes du Val d'Oise -13 ans et -16 ans, Manager PSG section féminine (2009-2010)
Membre du Comité Directeur du District du Val d'Oise
ex-Membre de la Commission Technique du District du Val d'Oise
Née le 4 mars 1971 à Saint-Germain en Laye
Profession : agrégée d'EPS
Titulaire du DEF
Internationale A (33 sélections - 2 buts)
Parcours de joueuse
JS Poissy (1983-1992), FCF Juvisy (1992-1997), ASJ Soyaux (1997-1999)
Carrière
Entraineur FCF Juvisy 16 ans (1994-1997), Adjointe équipe du CNFE (2000-2003), Encadrement des sélections jeunes du Val d'Oise -13 ans et -16 ans, Manager PSG section féminine (2009-2010)
Membre du Comité Directeur du District du Val d'Oise
ex-Membre de la Commission Technique du District du Val d'Oise