Les Bleues possèdent trois points d'avance sur la Finlande grâce à leur double succès face à l'Autriche. Car c'est face aux Autrichiennes que la Finlande a perdu des points. (Photo : Eric Baledent)
Souriantes, disponibles, confiantes. Au troisième étage de leur hôtel Radisson situé dans le centre d'Helsinki, les Bleues respirent la sérénité avant leur match capital face à la Finlande ce samedi au ISS Stadion de Vantaa (18h30, heure française). Elles ne sont plus qu'à une marche du bonheur. Une neuvième victoire à l'occasion de neuvième match éliminatoire et elles seront qualifiées pour la Coupe du monde 2015 au Canada (5 juin - 5 juillet).
Parties jeudi matin de Charles de Gaulle, les filles s'avancent vers leur objectif "Coupe du monde", déterminées. "On voit le bout du tunnel, on veut en terminer car c'est quand même un an de travail, on a envie de conclure ces éliminatoires de la meilleure des manières", lâche Eugénie Le Sommer qui se méfie tout de même de cette double confrontation face à la Finlande. "Il ne faut pas trop se projeter. Toutes les filles et le coach nous l'ont rappelé : rien n'est joué. La Finlande va aussi jouer sa place. Elles ne vont rien lâcher et vont mettre de l'intensité d'entrée. Il ne faut pas croire que ce sera facile."
Pour Philippe Bergerôo, aux manettes depuis 14 mois, aucun risque que ses filles ne se voient trop belles : "Pas avec ce groupe là. Même face à des équipes faibles, le job a été bien fait", rappelle le sélectionneur qui pourrait vivre sa première Coupe du monde...féminine.
Parties jeudi matin de Charles de Gaulle, les filles s'avancent vers leur objectif "Coupe du monde", déterminées. "On voit le bout du tunnel, on veut en terminer car c'est quand même un an de travail, on a envie de conclure ces éliminatoires de la meilleure des manières", lâche Eugénie Le Sommer qui se méfie tout de même de cette double confrontation face à la Finlande. "Il ne faut pas trop se projeter. Toutes les filles et le coach nous l'ont rappelé : rien n'est joué. La Finlande va aussi jouer sa place. Elles ne vont rien lâcher et vont mettre de l'intensité d'entrée. Il ne faut pas croire que ce sera facile."
Pour Philippe Bergerôo, aux manettes depuis 14 mois, aucun risque que ses filles ne se voient trop belles : "Pas avec ce groupe là. Même face à des équipes faibles, le job a été bien fait", rappelle le sélectionneur qui pourrait vivre sa première Coupe du monde...féminine.
"Je pense qu'on ne sera pas perturbé par ces détails"
Eugénie Le Sommer a envie de connaitre une deuxième Coupe du monde après l'Allemagne. (Photo : Eric Baledent)
Mais avant, il faudra forcer le verrou finlandais : "C'est une équipe très bien organisée autour d'un bon bloc avec deux joueuses très techniques au milieu de terrain. Elles sont aussi dangereuses dans la profondeur. Il faudra se montrer très vigilant face à ces deux lignes de quatre parce qu'elles vont contrer et qu'elles jouent bien dans la profondeur. Attention aussi parce qu'elles marquent beaucoup sur coup de pied arrêtés."
Le synthétique sera un autre facteur à maîtriser pour les Bleues. Réputée pour accélérer le jeu, cette surface ne devrait pas trop poser de problème aux Tricolores. "La qualité des sportives de haut niveau, c'est de vite s'adapter, je pense qu'on ne sera pas perturbé par ces détails", assure Gaëtane Thiney. Pas habituées à jouer sur cette surface, les Françaises travaillent depuis une semaine dessus. "On a fait un travail d'appui, de proprioception. La surface change mais quand on est technique, on le reste, souligne Philippe Bergerôo. Il y a du renforcement à faire au niveau des appuis notamment pour les zones de freinage et au niveau des sauts sur le plan aérien où peut parfois connaître de mauvaise réception."
Avec un groupe complet avant l'entraînement de vendredi soir, Philippe Bergerôo annoncera son onze de départ aux filles ce samedi matin. Et malgré les trois points d'avance et le match retour mercredi à Calais, le sélectionneur n'a qu'une ambition en tête : "Pour nous, c'est comme s'il y en avait zéro. On ne veut pas attendre le deuxième match pour se qualifier."
Thibault Simonnet, à Helsinki
Le synthétique sera un autre facteur à maîtriser pour les Bleues. Réputée pour accélérer le jeu, cette surface ne devrait pas trop poser de problème aux Tricolores. "La qualité des sportives de haut niveau, c'est de vite s'adapter, je pense qu'on ne sera pas perturbé par ces détails", assure Gaëtane Thiney. Pas habituées à jouer sur cette surface, les Françaises travaillent depuis une semaine dessus. "On a fait un travail d'appui, de proprioception. La surface change mais quand on est technique, on le reste, souligne Philippe Bergerôo. Il y a du renforcement à faire au niveau des appuis notamment pour les zones de freinage et au niveau des sauts sur le plan aérien où peut parfois connaître de mauvaise réception."
Avec un groupe complet avant l'entraînement de vendredi soir, Philippe Bergerôo annoncera son onze de départ aux filles ce samedi matin. Et malgré les trois points d'avance et le match retour mercredi à Calais, le sélectionneur n'a qu'une ambition en tête : "Pour nous, c'est comme s'il y en avait zéro. On ne veut pas attendre le deuxième match pour se qualifier."
Thibault Simonnet, à Helsinki