ETATS-UNIS : une machine à gagner des médailles...

Si Hope Solo est bien sur dans les buts, la défense a beaucoup évolué : on est passé de Amy Krieger - Christie Rampone - Rachel Buehler - Amy Le Peilbet (NB Sauerbrunn remplaçait Buehler suspendue contre la France) à Amy Le Peilbet - Christie Rampone - Rachel Buehler - Kelley O'Hara. Amy Krieger est en reprise suite à une grave blessure lors de la phase pré-olympiques et Amy Le Peilbet qui est une arrière centrale de base est passée de gauche à droite, mais pêche par son manque de vitesse. Kelley O'Hara qui est une milieu offensive de formation joue maintenant arrière gauche.

Le milieu a également évolué de manière significative puisqu'elles étaient cinq à l'époque et que l'éclosion de Alex Morgan a fait passer le nombre de milieu à quatre. Amy Rodriguez, Carli LLoyd et Heather O'Reilly sont devenues remplaçantes, Megan Rapinoe est titulaire sur l'aile droite, Tobin Heath sur l'aile gauche et dans l'axe Shannon Boxx est toujours présente à 35 ans (168 sélections). Elle est épaulée par Lauren Cheney qui a reculé d'un cran passant de soutien à Abby Wambach en 4-4-1-1 à milieu relayeuse/offensive en 4-4-2.

Devant le duo intenable Abby Wambach - Alex Morgan mixant la puissance et la qualité de jeu de tête de l'une à la vitesse de pointe, et la qualité de finition de l'autre. Ce duo sera un drôle de menu pour la défense française puisqu'il permet aux Américaines de varier le jeu long en profondeur sur la "gâchette" (Target woman) Abby Wambach et aussi les ballons dans le dos de la défense pour Alex Morgan alias "Baby Horse" !

Une équipe américaine qui est désormais un peu plus créative et amène de la variéteé dans ses attaques tout en s'appuyant sur son habituelle puissance physique. A noter quand même la relative lenteur de 3 des 4 arrières seule Kelly O'Hara est rapide et coulisse bien sur l'aile gauche avec Amber Heath. Le 11 probable devrait donc être : Hope Solo ; Amy LePeilbet, Christie Rampone, Rachel Buehler, Kelley O'Hara ; Megan Rapinoe, Shannon Boxx, Lauren Cheney, Tobin Heath ; Alex Morgan, Abby Wambach

Les 7 remplaçantes : Nicole Barnhart (G), Heather Mitts, Becky Sauerbrunn, Carly Lloyd, Heather O' Reilly, Amy Rodriguez, Sydney Leroux
Les 4 suppléantes : Jill Lloyden (G), Megan Klingenberg, Lory Lindsey, Christen Press

« J’ai une philosophie de vie qui fait que je prends que ce que la vie me donne. Alors qu’on redoute ou pas, il faut jouer c’est tout… Si on veut se positionner comme une grande nation du foot féminin, il faut passer par là. Depuis la coupe du monde je ne suis pas persuadé que les autres équipes soient très contentes de jouer contre nous non plus. »

Les États-Unis affichent un bilan impressionnant dans le Tournoi Olympique de Football Féminin. Leur succès dans l'édition inaugurale disputée à Atlanta en 1996 marque le début d'un âge d'or, même si le départ de plusieurs internationales au cours de l'année 2000 oblige la sélection à se contenter d'une médaille d'argent derrière la Norvège aux Jeux de Sydney de 2000. Quatre ans plus tard, les Américaines remontent sur la première marche du podium à Athènes, avant de défendre leur titre olympique avec succès à Pékin en 2008. Les championnes en titre n'ont visiblement pas l'intention d'en rester là, comme le confie la gardienne Hope Solo à FIFA.com : "En 2012, nous n'avons qu'une seule chose en tête : gagner une médaille. Mais pas n'importe laquelle : la médaille d'or !".

Qualification
Les États-Unis n'ont pas eu à forcer leur talent pour remporter le tournoi préliminaire de la CONCACAF, comme en témoigne leur large victoire 4:0 sur le Canada en finale. La sélectionneuse Pia Sundhage a misé sur une stratégie offensive. Pour le moment, le mélange d'expérience et de jeunesse proposé par les États-Unis se révèle terriblement efficace. Abby Wambach se rapproche d'un record historique, tandis que les prometteuses Alex Morgan et Lauren Cheney se distinguent régulièrement devant le but adverse.