Elise Bussaglia (photo : Sébastien Duret)
L’Ardennaise Elise Bussaglia qui disputera son deuxième Euro est un exemple de réussite sportive et professionnelle. A bientôt 25 ans, celle qui a frappé ses premiers ballons à Balan puis Bazeilles, vient d’obtenir le concours de professeur des écoles.
Elise fait partie de celles qui ont déjà goûté à la joie d’un titre européen, c’était en 2003 avec la sélection des moins de 19 ans en Allemagne, sous la houlette de Bruno Bini. Elles seront encore 7 présentes dans le groupe qui affronte l’Ecosse ce mercredi. Lorsque l’on évoque avec elle cette aventure, le plaisir est toujours intact : « Ce fut quelque chose d’exceptionnel. On avait eu un clip vidéo et de temps en temps, cela m’arrive de le regarder. Il y a les différents buts et des moments de vie commune. C’est quelque chose d’énorme, une expérience formidable ».
Une histoire qui ne s’oublie pas et qui fait l’objet de discussion : « Je disais récemment à Sarah (Bouhaddi), notre titre est périmé, il faut le renouveler avec les A. C’est vrai qu’obligatoirement quand on le gagne une fois en jeunes, on veut le reproduire au dessus ». Aujourd’hui ce trophée reste indéniablement pour elle son plus beau souvenir en y ajoutant « C’est le seul titre du foot féminin français ».
Elise fait partie de celles qui ont déjà goûté à la joie d’un titre européen, c’était en 2003 avec la sélection des moins de 19 ans en Allemagne, sous la houlette de Bruno Bini. Elles seront encore 7 présentes dans le groupe qui affronte l’Ecosse ce mercredi. Lorsque l’on évoque avec elle cette aventure, le plaisir est toujours intact : « Ce fut quelque chose d’exceptionnel. On avait eu un clip vidéo et de temps en temps, cela m’arrive de le regarder. Il y a les différents buts et des moments de vie commune. C’est quelque chose d’énorme, une expérience formidable ».
Une histoire qui ne s’oublie pas et qui fait l’objet de discussion : « Je disais récemment à Sarah (Bouhaddi), notre titre est périmé, il faut le renouveler avec les A. C’est vrai qu’obligatoirement quand on le gagne une fois en jeunes, on veut le reproduire au dessus ». Aujourd’hui ce trophée reste indéniablement pour elle son plus beau souvenir en y ajoutant « C’est le seul titre du foot féminin français ».
Bruno Bini avec le trophée décrochée avec Elise en 2003 (photo : uefa)
ON SE CONNAIT PRESQUE PAR COEUR
Alors lorsque l’on vient à évoquer l’Euro 2009 en Finlande, il est d’évidence de se demander si l’expérience acquise sera un atout pour le groupe. « On était encore jeune, on n’avait pas encore la maturité, maintenant on connaît la victoire, les moments difficiles, aujourd’hui cela nous permet de savoir que l’on est capable ».
La France qui souffre de ne jamais avoir passé le premier tour d’une grande compétition doit franchir cette barrière. Elise le sait tout comme ses partenaires : « Il y a toujours eu la pression de la barrière. On y pense quand on en parle avec Ophélie (Meilleroux), on sait qu’il y a les moyens, le groupe pour la franchir ». C’est aussi le travail commun réalisé par les joueuses depuis plusieurs saisons, entre le CNFE et les sélections qui peut porter ses fruits : « On se connaît presque par cœur, l’équipe de Clairefontaine nous a aidé, cela fait par exemple presque 10 ans que je connais Camille (Abily) ».
Mais entre les générations 83-84-85 et les plus anciennes, l’amalgame se fait également : « Il y a le mélange de la jeunesse et des plus anciennes. Cela nous sert sur le terrain » aime à préciser Elise qui ajoute : « On peut faire quelque chose de bien ».
Car désormais c’est des résultats que l’on attend, un parcours qui permette de passer un palier. Après une coupure en juin, une préparation intense s’est déroulée avec un match amical perdu face au Japon (0-4). « C’est la première fois que l’on avait autant de vacances, cela faisait longtemps que je n’avais pas pu me reposer. On a démarré la préparation avec beaucoup de travail physique. Il y a beaucoup de choses à travailler et il ne faut pas se tromper d’objectifs ».
Alors lorsque l’on vient à évoquer l’Euro 2009 en Finlande, il est d’évidence de se demander si l’expérience acquise sera un atout pour le groupe. « On était encore jeune, on n’avait pas encore la maturité, maintenant on connaît la victoire, les moments difficiles, aujourd’hui cela nous permet de savoir que l’on est capable ».
La France qui souffre de ne jamais avoir passé le premier tour d’une grande compétition doit franchir cette barrière. Elise le sait tout comme ses partenaires : « Il y a toujours eu la pression de la barrière. On y pense quand on en parle avec Ophélie (Meilleroux), on sait qu’il y a les moyens, le groupe pour la franchir ». C’est aussi le travail commun réalisé par les joueuses depuis plusieurs saisons, entre le CNFE et les sélections qui peut porter ses fruits : « On se connaît presque par cœur, l’équipe de Clairefontaine nous a aidé, cela fait par exemple presque 10 ans que je connais Camille (Abily) ».
Mais entre les générations 83-84-85 et les plus anciennes, l’amalgame se fait également : « Il y a le mélange de la jeunesse et des plus anciennes. Cela nous sert sur le terrain » aime à préciser Elise qui ajoute : « On peut faire quelque chose de bien ».
Car désormais c’est des résultats que l’on attend, un parcours qui permette de passer un palier. Après une coupure en juin, une préparation intense s’est déroulée avec un match amical perdu face au Japon (0-4). « C’est la première fois que l’on avait autant de vacances, cela faisait longtemps que je n’avais pas pu me reposer. On a démarré la préparation avec beaucoup de travail physique. Il y a beaucoup de choses à travailler et il ne faut pas se tromper d’objectifs ».
En mars dernier, face à l'Afrique du Sud (photo : Sébastien Duret)
COMPLEMENT LIBEREE
Elise a pu profiter également de sa famille dans les Ardennes : « J’ai pu m’oxygéner, c’est important car quand on est bien dans sa tête et reposée, on met moins de temps à se remettre dedans ». En plus du mental, la notion de fraîcheur pourra être un atout.
L’expérience aidant, Elise peut se valoir aussi d’en avoir engrangé au fil des saisons. Après avoir rejoint Saint-Memmie où elle y a découvert la Division 1, elle suivra sa formation en parallèle à Clairefontaine. En 2004, elle signe à Juvisy. Durant trois saisons et décroche un titre de Champion de France lors de la deuxième saison. Puis elle prend la direction du Sud et Montpellier lors deux dernières années. Maintenant c’est en région parisienne qu’elle va poursuivre son parcours au PSG.
« J’ai fait le choix de ma vie professionnelle, j’ai eu la chance de pouvoir préparer mon concours dans les meilleures dispositions ». Absentes lors de certains matches amicaux de la sélection et libérée par son club, la saison dernière, Montpellier pour préparer ses concours, elle était ainsi « complétement libérée ». « Je suis à un tournant de ma vie ». Le concours désormais en poche, elle officiera dans un premier temps comme stagiaire dans les écoles. Ainsi pourrait-on conclure : Un esprit sain dans un corps sain !
Sébastien DURET
Elise a pu profiter également de sa famille dans les Ardennes : « J’ai pu m’oxygéner, c’est important car quand on est bien dans sa tête et reposée, on met moins de temps à se remettre dedans ». En plus du mental, la notion de fraîcheur pourra être un atout.
L’expérience aidant, Elise peut se valoir aussi d’en avoir engrangé au fil des saisons. Après avoir rejoint Saint-Memmie où elle y a découvert la Division 1, elle suivra sa formation en parallèle à Clairefontaine. En 2004, elle signe à Juvisy. Durant trois saisons et décroche un titre de Champion de France lors de la deuxième saison. Puis elle prend la direction du Sud et Montpellier lors deux dernières années. Maintenant c’est en région parisienne qu’elle va poursuivre son parcours au PSG.
« J’ai fait le choix de ma vie professionnelle, j’ai eu la chance de pouvoir préparer mon concours dans les meilleures dispositions ». Absentes lors de certains matches amicaux de la sélection et libérée par son club, la saison dernière, Montpellier pour préparer ses concours, elle était ainsi « complétement libérée ». « Je suis à un tournant de ma vie ». Le concours désormais en poche, elle officiera dans un premier temps comme stagiaire dans les écoles. Ainsi pourrait-on conclure : Un esprit sain dans un corps sain !
Sébastien DURET