Son parcours de qualification
La Suède a dominé son groupe de qualification où se trouvait également l'Islande, ainsi que la Slovaquie, la Hongrie et la Lettonie. Seule l'Islande, également qualifiée pour l'Euro, lui a offert de la résistance, partageant les points à domicile (1-1). Malgré 40 buts inscrits, la meilleure buteuse suédoise fut Anna Anvegård (qui ne participera pas à l'Euro) avec 5 réalisations.
Groupe F : 1er
Matchs : 8
Victoires : 7
Match nul : 1
Défaite : 0
Buts inscrits : 40
Buts encaissés : 2
Les résultats
Islande (1-1, 2-0)
Slovaquie (7-0, 6-0)
Hongrie (5-0, 8-0)
Lettonie (4-1, 7-0)
Groupe F : 1er
Matchs : 8
Victoires : 7
Match nul : 1
Défaite : 0
Buts inscrits : 40
Buts encaissés : 2
Les résultats
Islande (1-1, 2-0)
Slovaquie (7-0, 6-0)
Hongrie (5-0, 8-0)
Lettonie (4-1, 7-0)
L'équipe
La Suède, qui évolue en 4-3-3 ou 4-4-2, rarement en 3-5-2 -et avec moins de succès-, est une équipe expérimentée (près d'un tiers de l'équipe a plus de 30 ans) et complète qui s'appuie sur une colonne vertébrale de cadres rodées. Sa première qualité est une défense très solide qui compte des joueuses en plus dominatrices dans les airs, ce qui en fait des menaces sur coups de pieds arrêtés, un des points forts de l'équipe. Linda Sembrant et Magdalena Eriksson ont d'ailleurs marqué 7 buts en cumulé lors des qualifications.
Dans le secteur offensif, vitesse et puissance sont au rendez-vous au sein d'un secteur dense, avec en tête d'affiche Stina Blackstenius. Les attaquantes (Fridolina Rolfö, Lina Hurtig, Sofia Jakobsson...) sont les premières défenseures de l'équipe et contribuent à la solidité défensive de l'équipe mais peuvent parfois manque un poil d'adresse devant les buts adverses. Au milieu, Caroline Seger continue, malgré ses 37 ans, de contrôler l'ensemble du jeu suédois, tandis que Kosovare Asllani apporte sa technique et vision du jeu pour marquer et faire marquer. La Suède, c'est avant tout des joueuses solides qui travaillent dans un but commun et font passer le collectif avant tout.
Malgré toutes ses qualités, la Suède reste dépendante des performances de certaines joueuses, à commencer par Caroline Seger. Sans elle, le jeu suédois peut manquer de cohérence. Idem pour Asllani, dont les qualités sont uniques au sein de la sélection. Quart de finaliste il y a cinq ans avant de monter sur le podium mondial, le double vice-champion olympique ne parvient cependant pas à gagner. Souvent dans le dernier carré des compétitions voire en finale, il ne compte qu'un titre, lors de l'Euro 1984. Et attend depuis de retrouver les sommets, malgré des résultats d'ensemble plutôt intéressants et que beaucoup de sélections aimeraient avoir.
Dans le secteur offensif, vitesse et puissance sont au rendez-vous au sein d'un secteur dense, avec en tête d'affiche Stina Blackstenius. Les attaquantes (Fridolina Rolfö, Lina Hurtig, Sofia Jakobsson...) sont les premières défenseures de l'équipe et contribuent à la solidité défensive de l'équipe mais peuvent parfois manque un poil d'adresse devant les buts adverses. Au milieu, Caroline Seger continue, malgré ses 37 ans, de contrôler l'ensemble du jeu suédois, tandis que Kosovare Asllani apporte sa technique et vision du jeu pour marquer et faire marquer. La Suède, c'est avant tout des joueuses solides qui travaillent dans un but commun et font passer le collectif avant tout.
Malgré toutes ses qualités, la Suède reste dépendante des performances de certaines joueuses, à commencer par Caroline Seger. Sans elle, le jeu suédois peut manquer de cohérence. Idem pour Asllani, dont les qualités sont uniques au sein de la sélection. Quart de finaliste il y a cinq ans avant de monter sur le podium mondial, le double vice-champion olympique ne parvient cependant pas à gagner. Souvent dans le dernier carré des compétitions voire en finale, il ne compte qu'un titre, lors de l'Euro 1984. Et attend depuis de retrouver les sommets, malgré des résultats d'ensemble plutôt intéressants et que beaucoup de sélections aimeraient avoir.
Le sélectionneur
Peter Gerhardsson
Le sélectionneur suédois a pris les rênes de l'équipe après Pia Sundhage à la fin de l'Euro 2017. Avant, il avait entraîné Häcken dans le championnat suédois pendant sept ans. Depuis son arrivée, la Suède a terminé sur la troisième marche du podium lors de la Coupe du monde 2019 et atteint la finale des Jeux olympiques en 2021, perdant en finale contre le Canada aux tirs au but (1-1, 2-3).
Le sélectionneur suédois a pris les rênes de l'équipe après Pia Sundhage à la fin de l'Euro 2017. Avant, il avait entraîné Häcken dans le championnat suédois pendant sept ans. Depuis son arrivée, la Suède a terminé sur la troisième marche du podium lors de la Coupe du monde 2019 et atteint la finale des Jeux olympiques en 2021, perdant en finale contre le Canada aux tirs au but (1-1, 2-3).
La joueuse clé
Caroline Seger
Malgré ses 37 ans, c'est elle qui continue, comme un quaterback en football américain, de donner le ton au sein de l'équipe et de faire le lien entre les lignes. Pour que la Suède obtienne le meilleur résultat possible, il faudra la ménager et la mettre dans les meilleures conditions possibles.
Malgré ses 37 ans, c'est elle qui continue, comme un quaterback en football américain, de donner le ton au sein de l'équipe et de faire le lien entre les lignes. Pour que la Suède obtienne le meilleur résultat possible, il faudra la ménager et la mettre dans les meilleures conditions possibles.
Le pronostic
La Suède vient pour gagner. Elle en a le potentiel et a de l'expérience à revendre même si elle bloque pour l'instant sur la dernière marche. Elle devrait a priori atteindre au moins les demi-finales.
La déclaration
Peter Garhardsson : « Le sentiment est que nous pouvons aller très loin. Si nous avons fait cela en Coupe du monde et aux Jeux olympiques, nous pouvons aller jusqu'au bout du championnat d'Europe. Mais nous devons tout faire de manière impeccable et parfaite (…) Il faut d'abord être performant pour être le favori et c'est ce que nous avons fait jusqu’à présent".
Le fait
La Suède atomise son record
Comment mieux démarrer un EURO qu’en se sentant soutenu par tout un pays ? Lors de son match amical pré-tournoi face au Brésil le 28 juin, la Suède a vu son record de spectateurs sur un match à domicile être amplement battu.
33 218 fans se sont pressés du côté de la Friends Arena pour assister à la victoire des Suédoises (3-1), dépassant largement la précédente marque de 25 882 spectateurs réalisée en 2019 contre l’Allemagne. Un soutien populaire qui a réjoui l’ensemble de la sélection scandinave mais également la sélectionneuse suédoise du Brésil, Pia Sundhage : « J'espère que le vent suédois qui souffle si positivement continuera. C'est une bonne chose pour le football féminin suédois ».
Comment mieux démarrer un EURO qu’en se sentant soutenu par tout un pays ? Lors de son match amical pré-tournoi face au Brésil le 28 juin, la Suède a vu son record de spectateurs sur un match à domicile être amplement battu.
33 218 fans se sont pressés du côté de la Friends Arena pour assister à la victoire des Suédoises (3-1), dépassant largement la précédente marque de 25 882 spectateurs réalisée en 2019 contre l’Allemagne. Un soutien populaire qui a réjoui l’ensemble de la sélection scandinave mais également la sélectionneuse suédoise du Brésil, Pia Sundhage : « J'espère que le vent suédois qui souffle si positivement continuera. C'est une bonne chose pour le football féminin suédois ».
Le chiffre : 13
C'est le nombre de buteuses différentes ayant marqué au moins deux buts lors des qualifications, aucune autre équipe n'a fait mieux (12 pour l'Allemagne). Le danger vient de partout, de la défense à l'attaque.
La préparation
Après des Jeux olympiques réussis et une nouvelle médaille d'argent, la Suède a repris le rythme des qualifications pour la prochaine Coupe du monde et a eu un peu de mal à revenir sur terre. Des petites victoires en Slovaquie et en Irlande (1-0), face à la Finlande (2-1), des matchs nuls face à l'Italie lors du tournoi de l'Algarve (1-1) et l'Irlande (1-1), pas de quoi pavoiser. L'équipe a cependant bien terminé sa préparation avec une nette victoire face au Brésil (3-1).
>> Les résultats des matchs de préparation
>> Les résultats des matchs de préparation
Le calendrier
Le samedi 9 juillet à 21h contre les Pays-Bas
Le mercredi 13 juillet à 18h contre la Suisse
Le dimanche 17 juillet à 18h contre le Portugal
Le mercredi 13 juillet à 18h contre la Suisse
Le dimanche 17 juillet à 18h contre le Portugal
Les joueuses
G : 1-Hedvig Lindahl (Atlético Madrid, ESP, 188/0), 12-Jennifer Falk (BK Häcken, 13/0), 21-Zećira Mušović (Chelsea WFC, ANG, 5/0)
D : 2-Jonna Andersson (Hammarby F., 70/2), 3-Linda Sembrant (Juventus FC, ITA, 128/15), 4-Hanna Glas (FC Bayern Munich, ALL, 54/1), 5-Amanda Nildén (Juventus FC, ITA, 3/0), 6-Magdalena Eriksson (Chelsea WFC, ANG, 84/10), 7-Emma Kullberg (Brighton & Hove Halbion, ANG, 10/0), 13-Amanda Ilestedt (Paris Saint-Germain FC, FRA, 55/7), 14- Nathalie Björn (Everton, ANG, 46/4)
M : 9-Kosovare Asllani (AC Milan, ITA, 161/43), 16-Filippa Angeldahl (Manchester City WFC, ANG, 32/8), 17-Caroline Seger CAP. (FC Rosengård, 230/32), 20-Hanna Bennison (Everton, ANG, 22/0), 23-Elin Rubensson (BK Häcken, 71/3)
A : 8-Lina Hurtig (Juventus FC, ITA, 55/19), 10-Sofia Jakobsson (San Diego Wave FC, USA, 144/23), 11-Stina Blackstenius (BK Häcken, 77/26), 15-Rebecka Blomqvist (VfL Wolfsburg, ALL, 17/2), 18-Fridolina Rolfö (FC Barcelona, ESP, 66/22), 19-Johanna Rytting Kaneryd (BK Häcken, 17/1), 22-Olivia Schough (FC Rosengård, 98/12)
Absences majeures : Anna Anvegård (choix), Nilla Fischer (raisons familiales), Emma Berglund (choix), Madelen Janogy (choix)
D : 2-Jonna Andersson (Hammarby F., 70/2), 3-Linda Sembrant (Juventus FC, ITA, 128/15), 4-Hanna Glas (FC Bayern Munich, ALL, 54/1), 5-Amanda Nildén (Juventus FC, ITA, 3/0), 6-Magdalena Eriksson (Chelsea WFC, ANG, 84/10), 7-Emma Kullberg (Brighton & Hove Halbion, ANG, 10/0), 13-Amanda Ilestedt (Paris Saint-Germain FC, FRA, 55/7), 14- Nathalie Björn (Everton, ANG, 46/4)
M : 9-Kosovare Asllani (AC Milan, ITA, 161/43), 16-Filippa Angeldahl (Manchester City WFC, ANG, 32/8), 17-Caroline Seger CAP. (FC Rosengård, 230/32), 20-Hanna Bennison (Everton, ANG, 22/0), 23-Elin Rubensson (BK Häcken, 71/3)
A : 8-Lina Hurtig (Juventus FC, ITA, 55/19), 10-Sofia Jakobsson (San Diego Wave FC, USA, 144/23), 11-Stina Blackstenius (BK Häcken, 77/26), 15-Rebecka Blomqvist (VfL Wolfsburg, ALL, 17/2), 18-Fridolina Rolfö (FC Barcelona, ESP, 66/22), 19-Johanna Rytting Kaneryd (BK Häcken, 17/1), 22-Olivia Schough (FC Rosengård, 98/12)
Absences majeures : Anna Anvegård (choix), Nilla Fischer (raisons familiales), Emma Berglund (choix), Madelen Janogy (choix)
Participations à l'Euro
Participations : 10
Meilleur résultat : Vainqueur (1984)
Pire résultat : Quart de finale (2009, 2017)
Dernière participation : 2017 (Quart de finale)
Meilleur résultat : Vainqueur (1984)
Pire résultat : Quart de finale (2009, 2017)
Dernière participation : 2017 (Quart de finale)