Son parcours de qualification
L'Italie n'a pas forcément toujours fait bonne impression lors de sa campagne qualificative, dans un groupe composé du Danemark, de la Bosnie-Herzégovine, de Malte, Israël et de la Géorgie. Quelques déplacements peu évidents pour débuter face aux équipes les plus faibles du groupe mais finalement remportés notamment grâce aux buts précieux de Cristiana Girelli, neuf buts au total et meilleure buteuse du groupe avec Nadia Nadim, et aucune victoire en deux rencontres face au Danemark. Finalement deuxième de son groupe, l'équipe a terminé parmi les trois meilleurs deuxièmes et n'a donc pas eu besoin d'en passer par les barrages.
Groupe B: 2e
Matchs : 10
Victoires : 8
Match nul : 1
Défaite : 1
Buts inscrits : 37
Buts encaissés : 5
Les résultats
Danemark (1-3, 0-0)
Israël (3-2, 12-0)
Géorgie (1-0, 6-0
Malte (2-0, 5-0
Bosnie-Herzégovine (2-0, 5-0)
Groupe B: 2e
Matchs : 10
Victoires : 8
Match nul : 1
Défaite : 1
Buts inscrits : 37
Buts encaissés : 5
Les résultats
Danemark (1-3, 0-0)
Israël (3-2, 12-0)
Géorgie (1-0, 6-0
Malte (2-0, 5-0
Bosnie-Herzégovine (2-0, 5-0)
L'équipe
L'Italie revient sur le devant de la scène. Ancienne place forte européenne de la discipline, elle a connu un long passage à vide mais depuis quelques années, sous la houlette de Milena Bertolini et avec désormais une vraie volonté d'avancer du côté de la fédération, les choses sont sur le bon chemin.
Les Italiennes évoluent en 433. C'est Laura Giuliani qui garde (bien) les buts devant un duo Sara Gama (pas épargnée par les blessures) et Elena Linari, avec Elisa Bartoli en solution alternative de qualité, avec Lisa Boattin à gauche et différentes solutions possibles à droite (Martina Lenzini, Bartoli, Valentina Bergameschi pour une volonté très offensive). Au milieu, les places sont plus interchangeables avec des joueuses de niveau plus ou moins équivalent apportant chacune ses qualités selon les besoins (Arianna Caruso, Aurora Galli, Martina Rosucci, Valentina Cernoia) mais Manuela Giugliano s'est vraiment imposée devant la défense. En attaque Cristiana Girelli est bien sûr incontournable, tout comme Barbara Bonansea, la star de l'équipe. La troisième place n'est pas aussi fixée, avec différentes solutions.
Bertolini s'appuie sur quelques joueuses de base que complimentent des joueuses aux profils différents selon les oppositions. La défense est bien sûr l'atout numéro de l'Italie, tactiquement très au point. Le milieu est toujours dangereux également, avec notamment plusieurs joueuses dangereuses de loin. En attaque, Bonansea est capable de faire basculer une rencontre sur une action, et Girelli est une avant-centre très solide. Il y a de la vitesse dans les couloirs, et un bon mix entre joueuses d'expérience et joueuses arrivant à maturité, en particulier la génération qui avait terminé sur le podium de la Coupe du monde U17 en 2014.
Si l'Italie, en se professionnalisant ces dernières années, a permis à ses joueuses d'être physiquement plus en accord avec les demandes du haut niveau international, elle peut quand même être en difficulté face à des équipes très physiques qui perturbent son organisation tactique. A quelques exceptions près, elle n'est pas également l'équipe la plus dominatrice dans les airs, ce qui peut lui jouer des tours.
Les Italiennes évoluent en 433. C'est Laura Giuliani qui garde (bien) les buts devant un duo Sara Gama (pas épargnée par les blessures) et Elena Linari, avec Elisa Bartoli en solution alternative de qualité, avec Lisa Boattin à gauche et différentes solutions possibles à droite (Martina Lenzini, Bartoli, Valentina Bergameschi pour une volonté très offensive). Au milieu, les places sont plus interchangeables avec des joueuses de niveau plus ou moins équivalent apportant chacune ses qualités selon les besoins (Arianna Caruso, Aurora Galli, Martina Rosucci, Valentina Cernoia) mais Manuela Giugliano s'est vraiment imposée devant la défense. En attaque Cristiana Girelli est bien sûr incontournable, tout comme Barbara Bonansea, la star de l'équipe. La troisième place n'est pas aussi fixée, avec différentes solutions.
Bertolini s'appuie sur quelques joueuses de base que complimentent des joueuses aux profils différents selon les oppositions. La défense est bien sûr l'atout numéro de l'Italie, tactiquement très au point. Le milieu est toujours dangereux également, avec notamment plusieurs joueuses dangereuses de loin. En attaque, Bonansea est capable de faire basculer une rencontre sur une action, et Girelli est une avant-centre très solide. Il y a de la vitesse dans les couloirs, et un bon mix entre joueuses d'expérience et joueuses arrivant à maturité, en particulier la génération qui avait terminé sur le podium de la Coupe du monde U17 en 2014.
Si l'Italie, en se professionnalisant ces dernières années, a permis à ses joueuses d'être physiquement plus en accord avec les demandes du haut niveau international, elle peut quand même être en difficulté face à des équipes très physiques qui perturbent son organisation tactique. A quelques exceptions près, elle n'est pas également l'équipe la plus dominatrice dans les airs, ce qui peut lui jouer des tours.
Le sélectionneur
Milena Bertolini
Ancienne joueuse internationale, elle avait déjà derrière elle une solide expérience en tant qu'entraîneure avant de prendre les rênes de la sélection en après l'Euro 2017. En club avec Vérone, Reggiana et Brescia, elle a remporté plusieurs titres en Série A et des Coupes d'Italie, et a remporté six titres de meilleur coach de l'année dans l'élite italienne. Avec la sélection, elle a dans un premier temps obtenu la qualification pour la Coupe du monde, après vingt ans d'absence, avant d'atteindre les quarts de finale.
Ancienne joueuse internationale, elle avait déjà derrière elle une solide expérience en tant qu'entraîneure avant de prendre les rênes de la sélection en après l'Euro 2017. En club avec Vérone, Reggiana et Brescia, elle a remporté plusieurs titres en Série A et des Coupes d'Italie, et a remporté six titres de meilleur coach de l'année dans l'élite italienne. Avec la sélection, elle a dans un premier temps obtenu la qualification pour la Coupe du monde, après vingt ans d'absence, avant d'atteindre les quarts de finale.
La joueuse clé
Manuela Giugliano
Elle avait montré son talent pour emmener l'Italie sur le podium mondial en U17 il y a 8 ans. Meneuse de jeu à l'époque, elle a reculé sur le terrain mais ses qualités sont toujours les mêmes : vision du jeu, jeu de passe, tirs de loin, volume de jeu et qualités défensives. Cela a pris un peu de temps, mais elle s'est imposée devant la défense, et à 25 ans, arrive à maturité.
Elle avait montré son talent pour emmener l'Italie sur le podium mondial en U17 il y a 8 ans. Meneuse de jeu à l'époque, elle a reculé sur le terrain mais ses qualités sont toujours les mêmes : vision du jeu, jeu de passe, tirs de loin, volume de jeu et qualités défensives. Cela a pris un peu de temps, mais elle s'est imposée devant la défense, et à 25 ans, arrive à maturité.
Le pronostic
Les quarts de finale sont un objectif que l'Italie a les moyens d'atteindre au sein d'un groupe D plutôt ouvert. Aller plus loin signifierait avoir réalisé une surprise et éliminé un des favoris de la compétition. Ce n'est pas impossible, mais les quarts de finale sont l'objectif le plus réaliste.
La déclaration
Cristiana Girelli : « La Coupe du monde en France nous a donné beaucoup de confiance et nous a permis de connaître nos forces. Oui, l'Euro est différent d’un Mondial, je pense que c'est plus dur. Mais en même temps, il y a aussi beaucoup d'émotion parce que vous jouez des équipes incroyables. Nous sommes prêtes et nous avons la capacité de jouer match après match (…) Je pense que ces trois rencontres seront vraiment passionnantes et importantes pour différentes raisons. »
Le fait
Un championnat enfin professionnel
L’Italie vient de franchir un pas important. Par communiqué, la fédération italienne a officialisé en avril dernier la professionnalisation du championnat en 2022/23, faisant du football le premier sport à voir sa catégorie féminine devenir professionnelle.
Une avancée majeure qui va apporter plusieurs choses : un contrat officiellement reconnu par l’Etat pour toutes les joueuses avec des cotisations et une protection sociale, un salaire minimum (26 000 euros brut annuel), des stades de minimum 500 places pour toutes les équipes et la fin des clubs amateurs. Sans compter la réduction du championnat de 12 à 10 équipes afin d’élever le niveau.
Un bouleversement qui devrait permettre aux joueuses de se dédier pleinement à leur carrière dans un championnat qui devra lui trouver son rythme de croisière et son modèle financier à terme.
L’Italie vient de franchir un pas important. Par communiqué, la fédération italienne a officialisé en avril dernier la professionnalisation du championnat en 2022/23, faisant du football le premier sport à voir sa catégorie féminine devenir professionnelle.
Une avancée majeure qui va apporter plusieurs choses : un contrat officiellement reconnu par l’Etat pour toutes les joueuses avec des cotisations et une protection sociale, un salaire minimum (26 000 euros brut annuel), des stades de minimum 500 places pour toutes les équipes et la fin des clubs amateurs. Sans compter la réduction du championnat de 12 à 10 équipes afin d’élever le niveau.
Un bouleversement qui devrait permettre aux joueuses de se dédier pleinement à leur carrière dans un championnat qui devra lui trouver son rythme de croisière et son modèle financier à terme.
Le chiffre : 12
L’Italie participe à sa 12e édition de l’Euro dans son histoire, aucune équipe n’a fait mieux (Norvège également à 12). Les Italiennes sont toutefois celles qui ont disputé le plus de rencontres dans la compétition (32) sans jamais la remporter.
La préparation
Attention à l'Italie, qui a obtenu de bons résultats en 2022 avec des victoires face au Danemark, la Norvège et la Suisse, parmi les équipes qualifiées pour l'Euro, et des matchs nuls face à la Suède et l'Espagne, en ce qui concerne les favoris pour la compétition.
>> Les résultats des matchs de préparation
>> Les résultats des matchs de préparation
Le calendrier
Le dimanche 10 juillet à 21h contre la France
Le jeudi 14 juillet à 18h contre l'Islande
Le lundi 18 juillet à 21h face à la Belgique
Le jeudi 14 juillet à 18h contre l'Islande
Le lundi 18 juillet à 21h face à la Belgique
Les joueuses
G : 1-Laura Giuliani (AC Milan, 66/0), 12-Katja Schroffenegger (ACF Fiorentina, 15/0), 22-Francesca Durante (Inter Women, 3/0)
D : 2-Valentina Bergameschi (AC Milan, 43/6), 3-Sara Gama CAP. (Juventus FC, 130/7), 5-Elena Linari (AS Roma, 77/4), 13-Elisa Bartoli (AS Roma, 77/3), 15-Maria Luisa Filangeri (US Sassuolo, 2/0), 16-Lucia Di Guglielmo (AS Roma, 5/0), 17-Lisa Boattin (Juventus FC, 37/0), 23-Martina Lenzini (Juventus FC, 11/0)
M : 4-Aurora Galli (Everton WFC, ANG, 55/6), 6-Manuela Giugliano (AS Roma, 55/6), 7-Flaminia Simonetti (Inter Women, 2/0), 8-Martina Rosucci (Juventus FC, 69/4), 18-Arianna Caruso (Juventus FC, 18/5), 21-Valentina Cernoia (Juventus FC, 70/14)
A : 9-Daniela Sabatino (ACF Fiorentina, 68/32), 10-Cristiana Girelli (Juventus FC, 88/53), 11-Barbara Bonansea (Juventus FC, 80/30), 14-Agnese Bonfantini (Juventus FC, 6/0), 19-Valentina Giacinti (ACF Fiorentina, 49/18), 20-Martina Piemonte (AC Milan, 6/1)
Absence majeure : Cecilia Salvai (blessée)
D : 2-Valentina Bergameschi (AC Milan, 43/6), 3-Sara Gama CAP. (Juventus FC, 130/7), 5-Elena Linari (AS Roma, 77/4), 13-Elisa Bartoli (AS Roma, 77/3), 15-Maria Luisa Filangeri (US Sassuolo, 2/0), 16-Lucia Di Guglielmo (AS Roma, 5/0), 17-Lisa Boattin (Juventus FC, 37/0), 23-Martina Lenzini (Juventus FC, 11/0)
M : 4-Aurora Galli (Everton WFC, ANG, 55/6), 6-Manuela Giugliano (AS Roma, 55/6), 7-Flaminia Simonetti (Inter Women, 2/0), 8-Martina Rosucci (Juventus FC, 69/4), 18-Arianna Caruso (Juventus FC, 18/5), 21-Valentina Cernoia (Juventus FC, 70/14)
A : 9-Daniela Sabatino (ACF Fiorentina, 68/32), 10-Cristiana Girelli (Juventus FC, 88/53), 11-Barbara Bonansea (Juventus FC, 80/30), 14-Agnese Bonfantini (Juventus FC, 6/0), 19-Valentina Giacinti (ACF Fiorentina, 49/18), 20-Martina Piemonte (AC Milan, 6/1)
Absence majeure : Cecilia Salvai (blessée)
Participations à l'Euro
Participations : 11
Meilleur résultat : Finaliste (1993, 1997)
Pire résultat : Phase de groupe (2001, 2005, 2017)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)
Meilleur résultat : Finaliste (1993, 1997)
Pire résultat : Phase de groupe (2001, 2005, 2017)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)