Son parcours de qualification
Placée dans un groupe où figuraient l'Autriche, la Serbie, la Macédoine du Nord et le Kazakhstan, la France n'a connu aucun souci pour terminer à la première place et se qualifier directement pour l'Euro. Seule l'Autriche a réussi à la mettre en difficulté, partageant les points à domicile. L'équipe de France est la seule à ne pas avoir encaissé le moindre de but lors de sa campagne de qualification.
Groupe G : 1re
Matchs : 8
Victoires : 7
Match nul : 1
Défaite : 0
Buts inscrits : 44
Buts encaissés : 0
Les résultats
Autriche (0-0, 3-0)
Serbie (6-0, 2-0)
Kazakhstan (3-0, 12-0)
Macédoine du Nord (7-0, 11-0)
Groupe G : 1re
Matchs : 8
Victoires : 7
Match nul : 1
Défaite : 0
Buts inscrits : 44
Buts encaissés : 0
Les résultats
Autriche (0-0, 3-0)
Serbie (6-0, 2-0)
Kazakhstan (3-0, 12-0)
Macédoine du Nord (7-0, 11-0)
L'équipe
La France s'est imposée depuis une grosse dizaine d'années comme une des meilleures équipes au monde, mais également comme une équipe qui ne confirme pas les espoirs placés en elle malgré des prestations parfois impressionnantes en matchs amicaux. Cet Euro est une occasion de plus pour la France de prouver qu'elle fait bien partie des meilleures équipes au monde.
Après une Coupe du monde décevante avec un effectif dans la lignée des compétitions précédentes, Diacre a commencé un nouveau cycle. Le groupe pour l'Euro est composé à un tiers de joueuses championnes du monde en 2012, pour la plupart devenues des cadres et arrivant à maturité, et à moitié de joueuses de 25 ans ou moins. L'équipe dispose de joueuses de qualité à tous les postes, et l'on peut penser qu'elle s'est même renforcée à des postes-clés, dans le but avec Pauline Peyraud-Magnin et en attaque avec Marie-Antoinette Katoto, qui auront un rôle particulièrement important.
En défense, Wendie Renard continue de dominer – et est une menace de chaque instant sur coups de pieds arrêtés- tandis que Griedge Mbock est bien revenue après une longue absence. Tandis qu'à droite, Eve Périsset semble logiquement avoir supplanté Marion Torrent, la concurrence est rude à gauche avec Sakina Karchaoui, a priori titulaire et toujours à son avantage, et Selma Bacha, auteure d'une grosse saison en club. Au milieu, la bonne nouvelle vient de la blessure moins grave que prévu d'une Grace Geyoro devenue pièce-maîtresse de l'équipe et qui pourra finalement disputer le tournoi. A ses côtés, plusieurs options avec des joueuses présentant des qualités différentes, mais Sandie Toletti s'est imposée depuis son retour dans l'équipe. Le secteur peut-être le plus fourni est l'attaque avec Katoto, Diani et un banc plutôt jeune qui va permettre à Corinne Diacre d'utiliser son la profondeur de banc.
L'une des grandes qualités de la France vient de ses couloirs, avec des joueuses à la fois rapides et techniques pour faire la différence, aussi bien en défense qu'en attaque, et une des toutes meilleures buteuses au monde. L'équipe est également solide défensivement, même si elle peut être dépassée sur les contre-attaques adverses. Le seul point d'interrogation concerne le milieu de terrain dont la composition et les automatismes sont encore en chantier, et la profondeur de banc peut-être moins qualitative que dans les autres secteurs.
Après une Coupe du monde décevante avec un effectif dans la lignée des compétitions précédentes, Diacre a commencé un nouveau cycle. Le groupe pour l'Euro est composé à un tiers de joueuses championnes du monde en 2012, pour la plupart devenues des cadres et arrivant à maturité, et à moitié de joueuses de 25 ans ou moins. L'équipe dispose de joueuses de qualité à tous les postes, et l'on peut penser qu'elle s'est même renforcée à des postes-clés, dans le but avec Pauline Peyraud-Magnin et en attaque avec Marie-Antoinette Katoto, qui auront un rôle particulièrement important.
En défense, Wendie Renard continue de dominer – et est une menace de chaque instant sur coups de pieds arrêtés- tandis que Griedge Mbock est bien revenue après une longue absence. Tandis qu'à droite, Eve Périsset semble logiquement avoir supplanté Marion Torrent, la concurrence est rude à gauche avec Sakina Karchaoui, a priori titulaire et toujours à son avantage, et Selma Bacha, auteure d'une grosse saison en club. Au milieu, la bonne nouvelle vient de la blessure moins grave que prévu d'une Grace Geyoro devenue pièce-maîtresse de l'équipe et qui pourra finalement disputer le tournoi. A ses côtés, plusieurs options avec des joueuses présentant des qualités différentes, mais Sandie Toletti s'est imposée depuis son retour dans l'équipe. Le secteur peut-être le plus fourni est l'attaque avec Katoto, Diani et un banc plutôt jeune qui va permettre à Corinne Diacre d'utiliser son la profondeur de banc.
L'une des grandes qualités de la France vient de ses couloirs, avec des joueuses à la fois rapides et techniques pour faire la différence, aussi bien en défense qu'en attaque, et une des toutes meilleures buteuses au monde. L'équipe est également solide défensivement, même si elle peut être dépassée sur les contre-attaques adverses. Le seul point d'interrogation concerne le milieu de terrain dont la composition et les automatismes sont encore en chantier, et la profondeur de banc peut-être moins qualitative que dans les autres secteurs.
Le sélectionneur
Corinne Diacre
Ancienne défenseure comptant 121 élections avec l'équipe de France, elle en a ensuite pris les rênes après l'Euro 2017, pour préparer la Coupe du monde 2019 à domicile. Le résultat fut décevant, avec un groupe en fin de cycle et des mésententes internes. Depuis, Diacre a débuté un nouveau cycle, a rajeuni la sélection, et remis en question son mode de fonctionnement. Il existe toujours des conflits, pas forcément liés à la sélection, mais l'équipe semble mieux armée, plus volontaire et solidaire pour cet Euro qui sera la première compétition pour de nombreuses joueuses du groupe, puisque seule la moitié était présente en 2019.
Ancienne défenseure comptant 121 élections avec l'équipe de France, elle en a ensuite pris les rênes après l'Euro 2017, pour préparer la Coupe du monde 2019 à domicile. Le résultat fut décevant, avec un groupe en fin de cycle et des mésententes internes. Depuis, Diacre a débuté un nouveau cycle, a rajeuni la sélection, et remis en question son mode de fonctionnement. Il existe toujours des conflits, pas forcément liés à la sélection, mais l'équipe semble mieux armée, plus volontaire et solidaire pour cet Euro qui sera la première compétition pour de nombreuses joueuses du groupe, puisque seule la moitié était présente en 2019.
La joueuse clé
Marie-Antoinette Katoto
Non retenue pour la Coupe du monde en 2019, la jeune attaquante s'est depuis imposée comme la menace numéro 1 de l'équipe de France et parmi les meilleures buteuses au monde. Elle a le potentiel pour influer grandement sur le parcours de l'équipe alors que l'efficacité est un point qui a souvent fait défaut aux Tricolores. Il s'agit cependant de sa première compétition internationale et elle sera également là pour apprendre.
Non retenue pour la Coupe du monde en 2019, la jeune attaquante s'est depuis imposée comme la menace numéro 1 de l'équipe de France et parmi les meilleures buteuses au monde. Elle a le potentiel pour influer grandement sur le parcours de l'équipe alors que l'efficacité est un point qui a souvent fait défaut aux Tricolores. Il s'agit cependant de sa première compétition internationale et elle sera également là pour apprendre.
Le pronostic
L'équipe de France a le potentiel pour aller loin, comme souvent. Cela passera par un groupe piégeux qui demandera du sérieux, puis des affrontements face à des favoris (a priori Suède ou Pays-Bas dès les quarts de finale). L'objectif avoué est de remporter le titre. Ce ne sera peut-être pas le cas, mais passer le stade des quarts de finale sur lequel l'équipe bute depuis près de dix ans serait déjà une bonne chose.
La déclaration
Corinne Diacre
« Je fais des choix, toujours en mon âme et conscience. Tout cela pour le bien de l'équipe et non pas pour mon intérêt personnel. Tout est fait pour l'équipe, pour essayer de ramener ce premier titre qui manque tant à la Fédération. ».
« Je fais des choix, toujours en mon âme et conscience. Tout cela pour le bien de l'équipe et non pas pour mon intérêt personnel. Tout est fait pour l'équipe, pour essayer de ramener ce premier titre qui manque tant à la Fédération. ».
Le fait
Euro 2013 (Danemark), Coupe du monde 2015 (Allemagne), Jeux olympiques 2016 (Canada), Euro 2017 (Angleterre), Coupe du monde 2019 (Etats-Unis). Demi-finaliste de la Coupe du monde 2011 et des Jeux olympiques 2012, s'imposant en quelques courtes années parmi le gratin mondial à la faveur d'une génération dorée. Mais depuis, la sélection se heurte à un mur, celui des quarts de finale. Cela fait désormais cinq compétitions, depuis 2013, que l'équipe de France bloque à ce stade de la compétition, avec des prestations de moins en moins convaincantes. Il serait peut-être temps de voir au-delà...
Le chiffre : 6
La France est l'équipe qui compte le plus de participations à la compétition sans jamais atteindre les demi-finales. Elle a atteint trois fois les quarts de finale et a été éliminée à trois reprises dès la phase de poules.
La préparation
La France s'est bien préparée et reste sur une série de 14 victoires consécutives depuis juin 2021. Parmi les victoires notables, l'Allemagne, le Brésil ou les Pays-Bas, et quelques rencontres plus compliquées face à la Slovénie ou le Pays de Galles notamment. Elle n'a encaissé que cinq buts lors de cette série.
>> Les résultats des matchs de préparation
>> Les résultats des matchs de préparation
Le calendrier
Le dimanche 10 juillet à 21h contre l'Italie
Le jeudi 14 juillet à 21h face à la Belgique
Le lundi 18 juillet à 21h contre l'Islande
Le jeudi 14 juillet à 21h face à la Belgique
Le lundi 18 juillet à 21h contre l'Islande
Les joueuses
G : 1-Mylène Chavas (FC Girondins de Bordeaux, 1/0), 16-Justine Lerond (FC Metz, 0/0), 21-Pauline Peyraud-Magnin (Juventus FC, ITA, 26/0)
D : 13-Selma Bacha (Olympique Lyonnais, 6/1), 23-Hawa Cissoko (West Ham United, ANG, 6/0), 7-Sakina Karchaoui (Paris Saint-Germain, 47/0), 19-Griedge Mbock (Olympique Lyonnais, 67/7), 22-Eve Périsset (Chelsea WFC, ANG, 36/3), 3-Wendie Renard (Olympique Lyonnais, 131/33), 4-Marion Torrent (Montpellier HSC, 46/1), 5-Aïssatou Tounkara (Atlético Madrid, ESP, 33/3)
M : 14-Charlotte Bilbault (Montpellier HSC, 45/1), 15-Kenza Dali (Everton FC, ANG, 44/9), 8-Grace Geyoro (Paris Saint-Germain, 49/5), 2-Ella Palis (FC Girondins de Bordeaux, 8/0), 6-Sandie Toletti (Levante UD, ESP, 29/2)
A : 17-Sandy Baltimore (Paris Saint-Germain, 15/2), 20-Delphine Cascarino (Olympique Lyonnais, 42/10), 11-Kadidiatou Diani (Paris Saint-Germain, 71/18), 9-Marie-Antoinette Katoto (Paris Saint-Germain, 30/25), 10-Clara Matéo (Paris FC, 12/2), 12-Melvine Malard (Olympique Lyonnais, 13/4), 18-Ouleymata Sarr (Paris FC, 17/5)
Absences majeures : Amel Majri (blessure et maternité), Amandine Henry (choix), Eugénie Le Sommer (choix)
D : 13-Selma Bacha (Olympique Lyonnais, 6/1), 23-Hawa Cissoko (West Ham United, ANG, 6/0), 7-Sakina Karchaoui (Paris Saint-Germain, 47/0), 19-Griedge Mbock (Olympique Lyonnais, 67/7), 22-Eve Périsset (Chelsea WFC, ANG, 36/3), 3-Wendie Renard (Olympique Lyonnais, 131/33), 4-Marion Torrent (Montpellier HSC, 46/1), 5-Aïssatou Tounkara (Atlético Madrid, ESP, 33/3)
M : 14-Charlotte Bilbault (Montpellier HSC, 45/1), 15-Kenza Dali (Everton FC, ANG, 44/9), 8-Grace Geyoro (Paris Saint-Germain, 49/5), 2-Ella Palis (FC Girondins de Bordeaux, 8/0), 6-Sandie Toletti (Levante UD, ESP, 29/2)
A : 17-Sandy Baltimore (Paris Saint-Germain, 15/2), 20-Delphine Cascarino (Olympique Lyonnais, 42/10), 11-Kadidiatou Diani (Paris Saint-Germain, 71/18), 9-Marie-Antoinette Katoto (Paris Saint-Germain, 30/25), 10-Clara Matéo (Paris FC, 12/2), 12-Melvine Malard (Olympique Lyonnais, 13/4), 18-Ouleymata Sarr (Paris FC, 17/5)
Absences majeures : Amel Majri (blessure et maternité), Amandine Henry (choix), Eugénie Le Sommer (choix)
Participations à l'Euro
Participations : 6
Meilleur résultat : Quart de finale (2009, 2013, 2017)
Pire résultat : Groupe (1997, 2001, 2005)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)
Meilleur résultat : Quart de finale (2009, 2013, 2017)
Pire résultat : Groupe (1997, 2001, 2005)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)