L'Espagne à la fête sur le terrain (photo RFEF)
C'est dans une ambiance plutôt lourde que l'Espagne a débuté cette Coupe du monde, les mois précédant la compétition ayant été agités dans un contexte de contestation de la part de nombreuses internationales, dont une partie non négligeable de joueuses barcelonaises. La plupart des protestataires sont présentes dans le groupe pour le Mondial, d'autres ont fait le choix de rester en retrait, à commencer par Sandra Panos, Mapi Leon et Patri Guijarro, trois cadres de l'équipe. Ces absences ont paradoxalement permis au sélectionneur Jorge Vilda de puiser dans un réservoir de joueuses espagnoles quantitativement qualitatif lors de toute la période de préparation, les résultats étant au rendez-vous. Selon le sélectionneur, il n'y a pas de problème et le groupe est uni, même s'il fait passer le brassard de capitaine de bras en bras tant qu'il n'atterrit pas autour de celui d'une joueuse barcelonaise.
L'Espagne en mode paradoxe
Force est de constater qu'il n'a pas tort, car l'équipe a atteint pour la première fois le dernier carré en Coupe du monde, pour sa troisième participation à l'épreuve. Un parcours de rêve jusqu'ici, certes facilité par un parcours plutôt aisé, mais l'équipe a su saisir l'opportunité de faire partie des quatre dernières équipes toujours en lice pour un titre mondial qui serait inédit. Ce n'est désormais que du bonus pour un groupe qui ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, s'appuyant en premier lieu sur sa qualité technique qui lui permet de dominer ses adversaires jusqu'à le faire plier. Jorge Vilda n'a pas hésité à faire des choix forts après la leçon reçue contre le Japon en poule, comme donner sa première sélection à Cata Coll en huitième de finale au poste-clé de gardienne, un choix parmi d'autres qui a fonctionné pour l'instant. Il devrait rester dans la continuité pour cette demi-finale, dont la clé sera comme souvent la capacité à transformer ses opportunités en buts.
C'est en défense que les interrogations résident dans l'équipe que proposera Vilda. Devant une Cata Coll qui devrait enchaîner, est-ce que Jorge Vilda laissera encore une fois sa seule latérale gauche de l'effectif sur le banc en faveur d'Ona Batlle ? Qui accompagnera Irene Paredes en charnière centrale ? Au milieu et en attaque, Vilda semble avoir trouvé une formule qui lui convient depuis qu'il a fait reculer Jenni Hermoso d'un cran pour faire débuter ses deux buteuses Esther Gonzalez et Alba Redondo (sur l'aile). Remplaçante contre les Pays-Bas, Salma Paralluelo pourrait retrouver sa place dans l'équipe de départ, elle qui apporte une vitesse qui a pu manquer par le passé à l'équipe. Alors que le niveau va encore s'élever, impossible de savoir quel temps de jeu Alexia Putellas aura, ce qui ajoutera encore plus de responsabilités sur les épaules d'Aitana Bonmati, très attendue et qui répond aux attentes jusqu'ici, pièce-maîtresse du jeu dominant de la Roja. Sans pression, un seul objectif : la finale.
C'est en défense que les interrogations résident dans l'équipe que proposera Vilda. Devant une Cata Coll qui devrait enchaîner, est-ce que Jorge Vilda laissera encore une fois sa seule latérale gauche de l'effectif sur le banc en faveur d'Ona Batlle ? Qui accompagnera Irene Paredes en charnière centrale ? Au milieu et en attaque, Vilda semble avoir trouvé une formule qui lui convient depuis qu'il a fait reculer Jenni Hermoso d'un cran pour faire débuter ses deux buteuses Esther Gonzalez et Alba Redondo (sur l'aile). Remplaçante contre les Pays-Bas, Salma Paralluelo pourrait retrouver sa place dans l'équipe de départ, elle qui apporte une vitesse qui a pu manquer par le passé à l'équipe. Alors que le niveau va encore s'élever, impossible de savoir quel temps de jeu Alexia Putellas aura, ce qui ajoutera encore plus de responsabilités sur les épaules d'Aitana Bonmati, très attendue et qui répond aux attentes jusqu'ici, pièce-maîtresse du jeu dominant de la Roja. Sans pression, un seul objectif : la finale.
La Suède, à la recherche d'un titre
La Suède dispute sa 5e demi-finale d'une Coupe du Monde (photo FIFA WWC)
Si son adversaire du jour va disputer sa première demi-finale en Coupe du monde, ce n'est pas le cas de la Suède, la seule des quatre équipes à avoir déjà atteint la finale, en 2003. Elle atteint le dernier carré des trois dernières compétitions qu'elle a disputées et est vice-championne olympique en titre. C'est l'équipe la plus expérimentée de ce dernier carré, et elle a gagné en constance depuis l'arrivée de Peter Gerhardsson à sa tête. Elle est cependant toujours à la recherche d'un premier titre, et c'est peut-être son année, elle y croit en tout cas.
Et elle a des raisons d'y croire. Son expérience parle en sa faveur ainsi que son savoir-faire tactique, sa capacité à s'adapter à son adversaire et cibler ses faiblesses. Solide et vainqueur de ses trois matchs en poule, elle a ensuite montré toute sa qualité en huitièmes puis en quart de finale, éliminant d'abord les Etats-Unis dans un match où elle aura beaucoup subi, puis un Japon enthousiasmant qu'elle aura étouffé pendant plus d'une heure dans un match qui restera parmi les meilleurs de cette Coupe du monde. Contrairement à l'Espagne, il n'existe pas vraiment d'interrogations sur l'équipe qui sera alignée en début de rencontre, Gerhardsson devant jouer la continuité. Zecira Musovic est en pleine confiance dans les buts pour sa première compétition en tant que titulaire, la défense solide de la charnière centrale au secteur offensif, dans un bloc-équipe cohérent où chaque joueuse connaît son rôle et le remplit dans un collectif de haut niveau, auquel les entrantes s'intègrent parfaitement. Il serait surprenant de voir Gerhardsson chambouler son équipe.
Une question se pose cependant, c'est celle de la tactique qui sera choisie. Face à un adversaire tel que l'Espagne, qui excelle dans le maniement du ballon, tentera-t-elle de la priver du ballon comme elle a su le faire contre le Japon, ou choisira-t-elle au contraire de jouer comme contre les Etats-Unis, et comme le Japon contre l'Espagne en poule, de subir pour faire la différence en contre-attaque ? Car si la Roja peut se montrer impressionnante, elle peut également se trouver en échec face à une défense bien en place, et malgré un jeu très différent des Nadeshiko, la Suède a les qualités pour faire un choix tactique similaire avec la même réussite. Elle a l'avantage supplémentaire d'avoir dans son arsenal la menace aérienne, notamment sur coups de pied arrêtés, à l'image de sa meilleure buteuse Amanda Ilestest, défenseure centrale en position de terminer la compétition Soulier d'Or, ce qui en plus d'être incongru, est une bonne indication de ce que peut proposer la Suède, dont les attaquantes sont les premières défenseures et dépensent une énergie importante à bloquer les relances adverses notamment. Un seul objectif pour la Suède lors de ce match, disputer une deuxième finale mondiale.
Et elle a des raisons d'y croire. Son expérience parle en sa faveur ainsi que son savoir-faire tactique, sa capacité à s'adapter à son adversaire et cibler ses faiblesses. Solide et vainqueur de ses trois matchs en poule, elle a ensuite montré toute sa qualité en huitièmes puis en quart de finale, éliminant d'abord les Etats-Unis dans un match où elle aura beaucoup subi, puis un Japon enthousiasmant qu'elle aura étouffé pendant plus d'une heure dans un match qui restera parmi les meilleurs de cette Coupe du monde. Contrairement à l'Espagne, il n'existe pas vraiment d'interrogations sur l'équipe qui sera alignée en début de rencontre, Gerhardsson devant jouer la continuité. Zecira Musovic est en pleine confiance dans les buts pour sa première compétition en tant que titulaire, la défense solide de la charnière centrale au secteur offensif, dans un bloc-équipe cohérent où chaque joueuse connaît son rôle et le remplit dans un collectif de haut niveau, auquel les entrantes s'intègrent parfaitement. Il serait surprenant de voir Gerhardsson chambouler son équipe.
Une question se pose cependant, c'est celle de la tactique qui sera choisie. Face à un adversaire tel que l'Espagne, qui excelle dans le maniement du ballon, tentera-t-elle de la priver du ballon comme elle a su le faire contre le Japon, ou choisira-t-elle au contraire de jouer comme contre les Etats-Unis, et comme le Japon contre l'Espagne en poule, de subir pour faire la différence en contre-attaque ? Car si la Roja peut se montrer impressionnante, elle peut également se trouver en échec face à une défense bien en place, et malgré un jeu très différent des Nadeshiko, la Suède a les qualités pour faire un choix tactique similaire avec la même réussite. Elle a l'avantage supplémentaire d'avoir dans son arsenal la menace aérienne, notamment sur coups de pied arrêtés, à l'image de sa meilleure buteuse Amanda Ilestest, défenseure centrale en position de terminer la compétition Soulier d'Or, ce qui en plus d'être incongru, est une bonne indication de ce que peut proposer la Suède, dont les attaquantes sont les premières défenseures et dépensent une énergie importante à bloquer les relances adverses notamment. Un seul objectif pour la Suède lors de ce match, disputer une deuxième finale mondiale.
Coupe du Monde de la FIFA - Australie/Nouvelle-Zélande 2023 - Demi-finale
Mardi 15 août 2023 - 20h00 locales (10h00 françaises) (En direct sur France 3)
ESPAGNE - SUÈDE
Auckland (Eden Park)
Arbitres : Edina Alves Batista (Brésil) assistée de Neuza Back (Brésil) et Leila Cruz (Brésil). 4e arbitre : Melissa Borjas (Honduras). 5e arbitre : Sandra Ramírez (Mexique)
Arbitres VAR : Nicolás Gallo (Colombie) assisté de Armando Villarreal (États-Unis) et Felisha Mariscal (États-Unis). Arbitres suppléants VAR : Juan Soto (Venezuela), Adil Zourak (Maroc) et Muhammad Bin Jahari Taqi (Singapour)
Historique des confrontations
11 matchs, 7 victoires suédoises, 4 nuls, 33 buts suédois, 7 buts espagnols
Espagne - Suède : 1-1 (07/10/2022)
Espagne - Suède : 0-0 (23/01/2002)
Suède - Espagne : 7-0 (11/06/2000)
Espagne - Suède : 2-5 (07/11/1999)
Suède - Espagne : 3-1 (24/05/1998)
Espagne - Suède : 1-2 (03/05/1998)
Suède - Espagne : 1-0 (02/07/1997)
Espagne - Suède : 0-8 (05/06/1996)
Suède - Espagne : 1-1 (12/05/1996)
Suède - Espagne : 1-1 (17/05/1992)
Suède - Espagne : 4-0 (23/10/1991)
Mardi 15 août 2023 - 20h00 locales (10h00 françaises) (En direct sur France 3)
ESPAGNE - SUÈDE
Auckland (Eden Park)
Arbitres : Edina Alves Batista (Brésil) assistée de Neuza Back (Brésil) et Leila Cruz (Brésil). 4e arbitre : Melissa Borjas (Honduras). 5e arbitre : Sandra Ramírez (Mexique)
Arbitres VAR : Nicolás Gallo (Colombie) assisté de Armando Villarreal (États-Unis) et Felisha Mariscal (États-Unis). Arbitres suppléants VAR : Juan Soto (Venezuela), Adil Zourak (Maroc) et Muhammad Bin Jahari Taqi (Singapour)
Historique des confrontations
11 matchs, 7 victoires suédoises, 4 nuls, 33 buts suédois, 7 buts espagnols
Espagne - Suède : 1-1 (07/10/2022)
Espagne - Suède : 0-0 (23/01/2002)
Suède - Espagne : 7-0 (11/06/2000)
Espagne - Suède : 2-5 (07/11/1999)
Suède - Espagne : 3-1 (24/05/1998)
Espagne - Suède : 1-2 (03/05/1998)
Suède - Espagne : 1-0 (02/07/1997)
Espagne - Suède : 0-8 (05/06/1996)
Suède - Espagne : 1-1 (12/05/1996)
Suède - Espagne : 1-1 (17/05/1992)
Suède - Espagne : 4-0 (23/10/1991)
Espagne (rouge/bleu/bleu)
Bilan en Coupe du Monde
12 matchs, 5 victoires, 2 nuls, 5 défaites, 21 bp, 14 bc
Plus large victoire : Espagne - Zambie : 5-0 (26/07/2023)
Plus large défaite : Japon - Espagne : 4-0 (31/07/2023)
Meilleur parcours : demi-finale (2023)
Série d'invincibilité : 2 matchs (2023, en cours)
Prolongations disputées : 1 (Pays-Bas 2-1, 11/08/2023)
Séances de tirs au but disputées : néant
Parcours
Espagne - Costa Rica : 3-0
Espagne - Zambie : 5-0
Japon - Espagne : 4-0
Suisse - Espagne : 1-5
Espagne - Pays-Bas : 2-1 a.p.
Effectif
G : 1-Misa Rodriguez (Real Madrid, 17/0), 13-Enith Salón (Valencia CFF, 2/0), 23-Catalina Coll (FC Barcelone, 2/0)
D : 2-Ona Batlle (FC Barcelone, 35/1), 4-Irene Paredes (FC Barcelone, 95/11), 5-Ivana Andrés (Real Madrid, 50/0), 12-Oihane Hernández (Athletic Club, 13/0), 14-Laia Codina (FC Barcelone, 7/2), 19-Olga Carmona (Real Madrid, 28/1), 20-Rocío Gálvez (Real Madrid, 12/0), 21-Claudia Zornoza (Real Madrid, 13/0)
M : 3-Teresa Abelleira (Real Madrid, 20/2), 6-Aitana Bonmatí (FC Barcelone, 52/19), 7-Irene Guerrero (Atlético Madrid, 26/5), 11-Alexia Putellas (FC Barcelone, 107/28), 16-María Pérez (FC Barcelone, 5/0)
A : 8-Mariona Caldentey (FC Barcelone, 59/20), 9-Esther González (sans club, 41/26), 10-Jennifer Hermoso (CF Pachuca/MEX, 103/51), 15-Eva Navarro (Atlético Madrid, 13/3), 17-Alba Redondo (Levante UD, 33/14), 18-Salma Paralluelo (FC Barcelone, 12/7), 22-Athenea Del Castillo (Real Madrid, 30/7)
Sélectionneur : Jorge Vilda
12 matchs, 5 victoires, 2 nuls, 5 défaites, 21 bp, 14 bc
Plus large victoire : Espagne - Zambie : 5-0 (26/07/2023)
Plus large défaite : Japon - Espagne : 4-0 (31/07/2023)
Meilleur parcours : demi-finale (2023)
Série d'invincibilité : 2 matchs (2023, en cours)
Prolongations disputées : 1 (Pays-Bas 2-1, 11/08/2023)
Séances de tirs au but disputées : néant
Parcours
Espagne - Costa Rica : 3-0
Espagne - Zambie : 5-0
Japon - Espagne : 4-0
Suisse - Espagne : 1-5
Espagne - Pays-Bas : 2-1 a.p.
Effectif
G : 1-Misa Rodriguez (Real Madrid, 17/0), 13-Enith Salón (Valencia CFF, 2/0), 23-Catalina Coll (FC Barcelone, 2/0)
D : 2-Ona Batlle (FC Barcelone, 35/1), 4-Irene Paredes (FC Barcelone, 95/11), 5-Ivana Andrés (Real Madrid, 50/0), 12-Oihane Hernández (Athletic Club, 13/0), 14-Laia Codina (FC Barcelone, 7/2), 19-Olga Carmona (Real Madrid, 28/1), 20-Rocío Gálvez (Real Madrid, 12/0), 21-Claudia Zornoza (Real Madrid, 13/0)
M : 3-Teresa Abelleira (Real Madrid, 20/2), 6-Aitana Bonmatí (FC Barcelone, 52/19), 7-Irene Guerrero (Atlético Madrid, 26/5), 11-Alexia Putellas (FC Barcelone, 107/28), 16-María Pérez (FC Barcelone, 5/0)
A : 8-Mariona Caldentey (FC Barcelone, 59/20), 9-Esther González (sans club, 41/26), 10-Jennifer Hermoso (CF Pachuca/MEX, 103/51), 15-Eva Navarro (Atlético Madrid, 13/3), 17-Alba Redondo (Levante UD, 33/14), 18-Salma Paralluelo (FC Barcelone, 12/7), 22-Athenea Del Castillo (Real Madrid, 30/7)
Sélectionneur : Jorge Vilda
Suède (jaune/jaune/jaune)
Bilan en Coupe du Monde
45 matchs, 27 victoires, 6 nuls, 12 défaites, 82 bp, 50 bc
Plus large victoire : Suède - Japon : 8-0 (19/11/1991)
Plus large défaite : Suède - Norvège : 1-4 (27/11/1991) et Suède - Allemagne : 1-4 (20/06/2015)
Meilleur parcours : finale (2003)
Série d'invincibilité : 6 matchs (2007-2011 et 2019-en cours)
Prolongations disputées : 4 (Chine 1-1, quart, 13/06/1995 ; Allemagne 1-2, finale, 12/10/2003 ; Pays-Bas 0-1, demi-finale, 03/07/2019 ; États-Unis 0-0, huitième, 06/08/2023)
Séances de tirs au but disputées : 2 (Chine 1-1, perdue 3-4, quart, 13/06/1995 ; États-Unis 0-0, gagnée 5-4, huitième, 06/08/2023)
Parcours
Suède - Afrique du Sud : 2-1
Suède - Italie : 5-0
Argentine - Suède : 0-2
Suède - États-Unis : 0-0 (tab 5-4)
Japon - Suède : 1-2
Effectif
G : 1-Zećira Mušović (Chelsea WFC/ENG, 14/0), 12-Jennifer Falk (BK Häcken, 17/0), 21-Tove Enblom (KIF Örebro, 0/0)
D : 2-Jonna Andersson (Hammarby DFF, 84/3), 3-Linda Sembrant (Juventus FC/ITA, 137/17), 4-Stina Lennartsson (Linköpings FC, 2/0), 5-Anna Sandberg (BK Häcken, 3/0), 6-Magdalena Eriksson (FC Bayern Munich/ALL, 100/10), 13-Amanda Ilestedt (Arsenal WFC/ANG, 69/12), 14-Nathalie Björn (Everton LFC/ANG, 54/6)
M : 9-Kosovare Asllani (AC Milan/ITA, 174/44), 16-Filippa Angeldal (Manchester City LFC/ANG, 44/12), 17-Caroline Seger (FC Rosengård, 238/32), 18-Fridolina Rolfö (FC Barcelone/ESP, 81/27), 19-Johanna Rytting Kaneryd (Chelsea WFC/ANG, 30/2), 20-Hanna Bennison (Everton LFC/ANG, 37/1), 22-Olivia Schough (FC Rosengård, 108/13), 23-Elin Rubensson (BK Häcken, 83/4)
A : 7-Madelen Janogy (Hammarby DFF, 36/8), 8-Lina Hurtig (Arsenal WFC/ANG, 66/20), 10-Sofia Jakobsson (San Diego Wave FC/USA, 148/23), 11-Stina Blackstenius (Arsenal WFC/ANG, 95/29), 15-Rebecka Blomqvist (VfL Wolfsburg/ALL, 26/6)
Sélectionneur : Peter Gerhardsson
45 matchs, 27 victoires, 6 nuls, 12 défaites, 82 bp, 50 bc
Plus large victoire : Suède - Japon : 8-0 (19/11/1991)
Plus large défaite : Suède - Norvège : 1-4 (27/11/1991) et Suède - Allemagne : 1-4 (20/06/2015)
Meilleur parcours : finale (2003)
Série d'invincibilité : 6 matchs (2007-2011 et 2019-en cours)
Prolongations disputées : 4 (Chine 1-1, quart, 13/06/1995 ; Allemagne 1-2, finale, 12/10/2003 ; Pays-Bas 0-1, demi-finale, 03/07/2019 ; États-Unis 0-0, huitième, 06/08/2023)
Séances de tirs au but disputées : 2 (Chine 1-1, perdue 3-4, quart, 13/06/1995 ; États-Unis 0-0, gagnée 5-4, huitième, 06/08/2023)
Parcours
Suède - Afrique du Sud : 2-1
Suède - Italie : 5-0
Argentine - Suède : 0-2
Suède - États-Unis : 0-0 (tab 5-4)
Japon - Suède : 1-2
Effectif
G : 1-Zećira Mušović (Chelsea WFC/ENG, 14/0), 12-Jennifer Falk (BK Häcken, 17/0), 21-Tove Enblom (KIF Örebro, 0/0)
D : 2-Jonna Andersson (Hammarby DFF, 84/3), 3-Linda Sembrant (Juventus FC/ITA, 137/17), 4-Stina Lennartsson (Linköpings FC, 2/0), 5-Anna Sandberg (BK Häcken, 3/0), 6-Magdalena Eriksson (FC Bayern Munich/ALL, 100/10), 13-Amanda Ilestedt (Arsenal WFC/ANG, 69/12), 14-Nathalie Björn (Everton LFC/ANG, 54/6)
M : 9-Kosovare Asllani (AC Milan/ITA, 174/44), 16-Filippa Angeldal (Manchester City LFC/ANG, 44/12), 17-Caroline Seger (FC Rosengård, 238/32), 18-Fridolina Rolfö (FC Barcelone/ESP, 81/27), 19-Johanna Rytting Kaneryd (Chelsea WFC/ANG, 30/2), 20-Hanna Bennison (Everton LFC/ANG, 37/1), 22-Olivia Schough (FC Rosengård, 108/13), 23-Elin Rubensson (BK Häcken, 83/4)
A : 7-Madelen Janogy (Hammarby DFF, 36/8), 8-Lina Hurtig (Arsenal WFC/ANG, 66/20), 10-Sofia Jakobsson (San Diego Wave FC/USA, 148/23), 11-Stina Blackstenius (Arsenal WFC/ANG, 95/29), 15-Rebecka Blomqvist (VfL Wolfsburg/ALL, 26/6)
Sélectionneur : Peter Gerhardsson
