Bruno Bini (photo : Eric Baledent/LMP)
Je retiens que l’on a gagné 5-0 contre une nation classée huitième au classement FIFA. On a pris trois points et on ne dépend que de nous pour aller en quart de finale. C’est grâce à l’oxygène qu’on a eu pendant deux jours. En première période, le ballon nous brûlait les pieds. Les filles étaient très contractées. On a eu tendance à jouer un peu long. La tête de Laura Georges a fait basculer le match. Dans le vestiaire, je leur ai dit c’est l’une de nos pires premières périodes mais on mène 1-0. Ouf ! On a repositionné Louisa Necib qui était trop proche de Marie Laure Delie. On abusait des longs ballons, elle est revenue plus dans le milieu, et on a trouvé beaucoup plus de solutions. Après l’entrée de Thomis face à une équipe qui a baissé de rythme physiquement et l’entrée de Camille Abily qui a fait une très bonne entrée nous ont libéré. L’équipe était crispée, car c’était un match couperet. On ne devait pas trop se rater sur ce genre de match sinon l’aventure aurait été compliquée. Cela ne va pas dire que c’était facile mais on est mieux. Mais on va encore prendre un peu d’oxygène ce soir car on va encore monter un peu.