Elise Bussaglia, lucide, après la défaite des Bleues (photo Eric Baledent/LMP)
Pensez-vous que c’est l’expérience qui a manqué aux Bleues contre les Etats-Unis ?
Il n’a pas eu un manque d’expérience mais un manque de maturité parce qu’à deux-zéro, on ne doit pas prendre un but aussi vite et surtout pas le deuxième match. On aurait dû mieux gérer le score et mettre une autre tactique en place ; et au moins gérer le score jusqu’à la mi-temps et on n’a pas du tout su le faire. Par rapport à l’année dernière (NDLR : la demi-finale de la Coupe du Monde contre les Etats-Unis), on n’était pas du tout bien en place. On n’a pas bien quadrillé, on les a trop laissé jouer. Au niveau des courses et de leur puissance, ça a parlé. Elles sont plus puissantes que nous, on le sait. L’année dernière on avait répondu à ça avec notre technique mais aujourd’hui on n’a pas su le faire.
Comment analysez-vous ces erreurs individuelles ?
Cela vient avant tout du collectif car si on a été mis en difficulté individuellement c’est qu’au départ, collectivement on n’a pas fait forcément ce qui fallait avant. Je ne veux pas rejeter la faute sur qui que ce soit. A la limite, j’espère que l’on a fait toutes nos erreurs sur ce match et que pour les deux matchs qui suivent on ne les fera pas. Il vaut mieux les avoir fait ici que par la suite.
Est-ce un coup d’arrêt ?
Je ne pense pas. Ce n’est pas du tout le même match que l’année dernière. Autant à la Coupe du Monde, à la fin du match, j’étais en larmes car je pense qu’on méritait de gagner, autant là, elles ont été plus fortes il faut le reconnaître. Les Américaines ont été fortes et réalistes dans leurs qualités avec leur jeu vers l’avant, les déviations, la vitesse de Morgan, le jeu de tête de Wambach sur le premier but. On le savait, on était prévenu. Ce n’est pas un coup d’arrêt. On est déçues, on ne peut pas sortir avec le sourire, maintenant il reste deux matchs. Ce n’est pas un match à élimination directe. La compétition ne s’arrête pas là. Il faut qu’on relève la tête, que l’on retrouve notre jeu pour enchaîner avec deux victoires. Cela ne va pas du tout être facile avec la Corée du Nord, il nous faut bien récupérer car on n’a pas couru dans le vide mercredi. Il faut se relancer dès ce deuxième match.
Il n’a pas eu un manque d’expérience mais un manque de maturité parce qu’à deux-zéro, on ne doit pas prendre un but aussi vite et surtout pas le deuxième match. On aurait dû mieux gérer le score et mettre une autre tactique en place ; et au moins gérer le score jusqu’à la mi-temps et on n’a pas du tout su le faire. Par rapport à l’année dernière (NDLR : la demi-finale de la Coupe du Monde contre les Etats-Unis), on n’était pas du tout bien en place. On n’a pas bien quadrillé, on les a trop laissé jouer. Au niveau des courses et de leur puissance, ça a parlé. Elles sont plus puissantes que nous, on le sait. L’année dernière on avait répondu à ça avec notre technique mais aujourd’hui on n’a pas su le faire.
Comment analysez-vous ces erreurs individuelles ?
Cela vient avant tout du collectif car si on a été mis en difficulté individuellement c’est qu’au départ, collectivement on n’a pas fait forcément ce qui fallait avant. Je ne veux pas rejeter la faute sur qui que ce soit. A la limite, j’espère que l’on a fait toutes nos erreurs sur ce match et que pour les deux matchs qui suivent on ne les fera pas. Il vaut mieux les avoir fait ici que par la suite.
Est-ce un coup d’arrêt ?
Je ne pense pas. Ce n’est pas du tout le même match que l’année dernière. Autant à la Coupe du Monde, à la fin du match, j’étais en larmes car je pense qu’on méritait de gagner, autant là, elles ont été plus fortes il faut le reconnaître. Les Américaines ont été fortes et réalistes dans leurs qualités avec leur jeu vers l’avant, les déviations, la vitesse de Morgan, le jeu de tête de Wambach sur le premier but. On le savait, on était prévenu. Ce n’est pas un coup d’arrêt. On est déçues, on ne peut pas sortir avec le sourire, maintenant il reste deux matchs. Ce n’est pas un match à élimination directe. La compétition ne s’arrête pas là. Il faut qu’on relève la tête, que l’on retrouve notre jeu pour enchaîner avec deux victoires. Cela ne va pas du tout être facile avec la Corée du Nord, il nous faut bien récupérer car on n’a pas couru dans le vide mercredi. Il faut se relancer dès ce deuxième match.
On était capable de les battre...
Est-ce que cette défaite peut laisser des traces ?
C’est sûr car ce n’est pas évident. Lorsque tu mènes deux à zéro et que tu prends quatre buts, cela n’est pas facile à encaisser. On se disait qu’on avait franchi un cap ces derniers temps et là c’est un peu dur. A nous de relever la tête, d’être fort mentalement et de bien récupérer, bien se re-préparer pour le deuxième match.
Avec le match contre les Etats-Unis, vous vous sentiez capables de les battre…
Je pense que l’on est capable de les battre si on joue à notre niveau et si on joue notre foot, avec nos qualités : la technique. Mais là, ce n’était pas le cas. Tu ne peux pas battre une équipe comme ça si tu n’es pas à 200%. Déjà à 100% c’est juste. Là aujourd’hui on n’était pas bien, c’est clair. On a fait trop d’erreurs individuelles sur les buts mais aussi dans notre jeu. On n’a pas réussi à en chaîner des passes, à mettre ce qu’il fallait en place. Elles ont mis plus d’impacts athlétiques sur le duel, elles nous ont laissé moins jouer que ce que l’on aurait pu espérer. Maintenant c’est à nous d’être meilleures dans notre prise d’infos et dans notre justesse technique.
On pensait que la défense était plus solide. Que s’est-il passé mercredi ?
C’est le premier match, il ne faut pas oublier qu’en face, c’est l’une des meilleures attaques aussi. Wambach et Morgan sont des joueuses de grande qualité. Pour moi, c’est collectif, ce n’est pas le problème des quatre défenseures et de la gardienne. Il y a des choses à revoir, c’est sûr. Il faut travailler à l’entraînement. A nous de faire ce qu’il faut pour passer ce groupe et les retrouver plus loin dans la compétition pour rectifier le tir.
Propos recueillis par Sébastien Duret
A Glasgow
C’est sûr car ce n’est pas évident. Lorsque tu mènes deux à zéro et que tu prends quatre buts, cela n’est pas facile à encaisser. On se disait qu’on avait franchi un cap ces derniers temps et là c’est un peu dur. A nous de relever la tête, d’être fort mentalement et de bien récupérer, bien se re-préparer pour le deuxième match.
Avec le match contre les Etats-Unis, vous vous sentiez capables de les battre…
Je pense que l’on est capable de les battre si on joue à notre niveau et si on joue notre foot, avec nos qualités : la technique. Mais là, ce n’était pas le cas. Tu ne peux pas battre une équipe comme ça si tu n’es pas à 200%. Déjà à 100% c’est juste. Là aujourd’hui on n’était pas bien, c’est clair. On a fait trop d’erreurs individuelles sur les buts mais aussi dans notre jeu. On n’a pas réussi à en chaîner des passes, à mettre ce qu’il fallait en place. Elles ont mis plus d’impacts athlétiques sur le duel, elles nous ont laissé moins jouer que ce que l’on aurait pu espérer. Maintenant c’est à nous d’être meilleures dans notre prise d’infos et dans notre justesse technique.
On pensait que la défense était plus solide. Que s’est-il passé mercredi ?
C’est le premier match, il ne faut pas oublier qu’en face, c’est l’une des meilleures attaques aussi. Wambach et Morgan sont des joueuses de grande qualité. Pour moi, c’est collectif, ce n’est pas le problème des quatre défenseures et de la gardienne. Il y a des choses à revoir, c’est sûr. Il faut travailler à l’entraînement. A nous de faire ce qu’il faut pour passer ce groupe et les retrouver plus loin dans la compétition pour rectifier le tir.
Propos recueillis par Sébastien Duret
A Glasgow
