Elise Bussaglia ont abattu un lourd travail défensif (photo E Baledent/LMP)
On n'avait pas l'habitude de voir une équipe de "guerrières", aujourd'hui vous l'avez fait ?
On l’avait bien fait à Chypre. Là on a été assez rapidement menée 1-0, après on égalise assez tôt et on reprend l’avantage sur des coups de pied arrêtés, c’est vraiment une force en ce moment dans ce secteur là. C’est bien d’en profiter. Avec un but d’avance, c’est toujours délicat, tu hésites à te projeter vers l’avant pour en mettre un troisième. Et tu sais qu’avec un long ballon devant, elles sont presque aussitôt dans la surface donc tu es un peu pardonné moi l'expression le cul entre deux chaises. Après avec les minutes qui défilent, tu te dis qu’avec un but d’avance, il faut tenir le score. On s’est arrachées les unes avec les autres. C’est aussi ce qui a fait la différence aujourd’hui.
Avez-vous douté lorsque les Suédoises ont ouvert le score ?
Je n’ai pas douté, je me suis dit que c’était quand même embêtant mais il restait beaucoup de temps et je me suis dit qu’on pouvait largement prendre le temps de revenir au score et même faire mieux. Il n’y avait rien de jouer. Après le fait d’égaliser rapidement et de prendre le score en notre faveur avec la mi-temps, c’est un bonne chose.
On l’avait bien fait à Chypre. Là on a été assez rapidement menée 1-0, après on égalise assez tôt et on reprend l’avantage sur des coups de pied arrêtés, c’est vraiment une force en ce moment dans ce secteur là. C’est bien d’en profiter. Avec un but d’avance, c’est toujours délicat, tu hésites à te projeter vers l’avant pour en mettre un troisième. Et tu sais qu’avec un long ballon devant, elles sont presque aussitôt dans la surface donc tu es un peu pardonné moi l'expression le cul entre deux chaises. Après avec les minutes qui défilent, tu te dis qu’avec un but d’avance, il faut tenir le score. On s’est arrachées les unes avec les autres. C’est aussi ce qui a fait la différence aujourd’hui.
Avez-vous douté lorsque les Suédoises ont ouvert le score ?
Je n’ai pas douté, je me suis dit que c’était quand même embêtant mais il restait beaucoup de temps et je me suis dit qu’on pouvait largement prendre le temps de revenir au score et même faire mieux. Il n’y avait rien de jouer. Après le fait d’égaliser rapidement et de prendre le score en notre faveur avec la mi-temps, c’est un bonne chose.
"Super contentes d'aller au village"
Et à la mi-temps, vous vous êtes dit quoi ?
On se dit qu’elles ne nous ont pas beaucoup mis en danger même si elles marquent un but. On se devait de rester vigilantes avec les longs ballons et Lotta qui fait de supers appels dans les espaces. Après on se dit qu’il faudrait en mettre un troisième mais avec un but d’avance, on se dit que c’est nous qui passons. Quand on se réunit au milieu, Sonia qui prend la parole, elles nous dit qu’on est à 45 minutes du bonheur et qu’on va au village olympique. Enfin, on va vivre ces JO. C’est génial.
Il y avait beaucoup d'émotions dans le vestiaire après le match ?
On était super contentes d’aller au village car pour le moment on n’était pas vraiment que c’était les Jeux Olympiques. Ce matin, à la causerie Bruno Bini nous a montré des images d’autres athlètes qui nous passaient des mots d'encouragements. Justement pour nous dire de rejoindre ce fameux village et maintenant on a envie de voir ce que c’est parce que l’on ne connait pas. Ca donne envie, c’est une motivation encore supplémentaire. On se rend compte que l’on fait partie de la famille France, des Jeux Olympiques. On est à un match d’avoir une médaille, quand on voit le classement des médailles de la France, on a envie d’apporter nous aussi notre contribution et d’essayer de décrocher cette fameuse médaille.
On se dit qu’elles ne nous ont pas beaucoup mis en danger même si elles marquent un but. On se devait de rester vigilantes avec les longs ballons et Lotta qui fait de supers appels dans les espaces. Après on se dit qu’il faudrait en mettre un troisième mais avec un but d’avance, on se dit que c’est nous qui passons. Quand on se réunit au milieu, Sonia qui prend la parole, elles nous dit qu’on est à 45 minutes du bonheur et qu’on va au village olympique. Enfin, on va vivre ces JO. C’est génial.
Il y avait beaucoup d'émotions dans le vestiaire après le match ?
On était super contentes d’aller au village car pour le moment on n’était pas vraiment que c’était les Jeux Olympiques. Ce matin, à la causerie Bruno Bini nous a montré des images d’autres athlètes qui nous passaient des mots d'encouragements. Justement pour nous dire de rejoindre ce fameux village et maintenant on a envie de voir ce que c’est parce que l’on ne connait pas. Ca donne envie, c’est une motivation encore supplémentaire. On se rend compte que l’on fait partie de la famille France, des Jeux Olympiques. On est à un match d’avoir une médaille, quand on voit le classement des médailles de la France, on a envie d’apporter nous aussi notre contribution et d’essayer de décrocher cette fameuse médaille.
(photos Eric Baledent/LMP)
Le fait de jouer à 12 heures, et de s'être lever tôt ne vous a pas perturbé ?
Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit. On en parlait dans le vestiaire et je ne suis pas la seule. Je pense que c’était un peu particulier le fait de savoir que l’on se levait à sept heures, ce n’était pas super agréable. Je pensais à plein de trucs, je n’arrivais pas à dormir. Je dormirais bien ce soir du coup, ce n’est pas plus mal. J’ai mangé des pâtes à huit heures, ça ne m’a pas trop dérangé, j’ai l’estomac qui est apte à ça !
Et maintenant vous allez pouvoir rencontrer les autres athlètes à l'image de Teddy Riner, médaillée d'or, vous en pensez quoi ?
Teddy Rinner c’est la force tranquille. Il ne se met jamais la pression il est sûr de sa force. Il est tellement au dessus que les autres, tu as l’impression que c’est facile mais je pense que ce sont des heures de travail, d’entrainement. Le judo c’est jamais facile tu peux perdre au premier tour ou même en deux secondes. C’est un grand champion, j’aimerai bien le rencontrer. Je pense que c’est un bon vivant aussi, partager avec ces athlètes là que ce soit lui ou d’autres, ce serait génial.
Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit. On en parlait dans le vestiaire et je ne suis pas la seule. Je pense que c’était un peu particulier le fait de savoir que l’on se levait à sept heures, ce n’était pas super agréable. Je pensais à plein de trucs, je n’arrivais pas à dormir. Je dormirais bien ce soir du coup, ce n’est pas plus mal. J’ai mangé des pâtes à huit heures, ça ne m’a pas trop dérangé, j’ai l’estomac qui est apte à ça !
Et maintenant vous allez pouvoir rencontrer les autres athlètes à l'image de Teddy Riner, médaillée d'or, vous en pensez quoi ?
Teddy Rinner c’est la force tranquille. Il ne se met jamais la pression il est sûr de sa force. Il est tellement au dessus que les autres, tu as l’impression que c’est facile mais je pense que ce sont des heures de travail, d’entrainement. Le judo c’est jamais facile tu peux perdre au premier tour ou même en deux secondes. C’est un grand champion, j’aimerai bien le rencontrer. Je pense que c’est un bon vivant aussi, partager avec ces athlètes là que ce soit lui ou d’autres, ce serait génial.