Marinette Pichon avec Fabien Levesque (photo DR)
Marinette, comment avez-vous ressenti les trois premiers matchs des Bleues ?
Je suis passée par toutes les émotions : de la frustration, de la peur, de la joie dans un premier temps puis de l’inquiétude, de l’angoisse. Mais je suis heureuse de les voir accéder aux quarts, l’objectif est atteint même s’il y a un petit peu de travail à faire mais je fais confiance à Bruno Bini pour ça. Depuis 4 ans, elles continuent à franchir les paliers dans les grandes compétitions et ce groupe vit vraiment bien ensemble, ce n’est pas juste une utopie, c’est vraiment réel. C’est plaisant à voir quand elles sont toutes à jouer ensemble, à développer individuellement et collectivement ce jeu qui leur va si bien. On vit bien les choses mais c’est vrai qu’on est exigeant et que je suis moi exigeante, j’ai envie de vibrer avec mes copines. Maintenant il y a un quart de finale à préparer face à la Suède et il va falloir jouer un match plein pendant 90 minutes et profiter du quart de finale et travailler encore des automatismes pour accéder à Wembley pour qu’elles puissent au moins vivre cette ambiance de village olympique puisque c’est fabuleux.
Je suis passée par toutes les émotions : de la frustration, de la peur, de la joie dans un premier temps puis de l’inquiétude, de l’angoisse. Mais je suis heureuse de les voir accéder aux quarts, l’objectif est atteint même s’il y a un petit peu de travail à faire mais je fais confiance à Bruno Bini pour ça. Depuis 4 ans, elles continuent à franchir les paliers dans les grandes compétitions et ce groupe vit vraiment bien ensemble, ce n’est pas juste une utopie, c’est vraiment réel. C’est plaisant à voir quand elles sont toutes à jouer ensemble, à développer individuellement et collectivement ce jeu qui leur va si bien. On vit bien les choses mais c’est vrai qu’on est exigeant et que je suis moi exigeante, j’ai envie de vibrer avec mes copines. Maintenant il y a un quart de finale à préparer face à la Suède et il va falloir jouer un match plein pendant 90 minutes et profiter du quart de finale et travailler encore des automatismes pour accéder à Wembley pour qu’elles puissent au moins vivre cette ambiance de village olympique puisque c’est fabuleux.
"Les émotions sont toutes là"
En tant que joueuse, vous n’avez jamais eu l’occasion de franchir un premier tour avec la sélection, qu’est ce que cela fait de le vivre en tant que commentatrice ?
Les émotions elles sont toutes là, positives, négatives, inquiétantes, c’est clair que parfois j’ai même les jambes qui tremblent un peu. Je me rendais pas compte que ça pourrait me procurer autant de plaisir d’être là et de suivre mes copines et voir aussi cette évolution du football français à rivaliser avec les meilleurs et puis continuer à engranger l’expérience et les belles performances. Aujourd’hui, c’est une première participation à un tournoi olympique et un premier quart de finale, ce n’est quand même pas rien quand on voit quelques années en arrière ou était l’équipe de France féminine.
Comment considérez-vous l’évolution foot féminin en général ?
C’est important. On ne peut pas dévier de ce développement féminin. Je crois que la Fédération Française de Football a compris que pour développer et accompagner ce football il fallait mettre des moyens en place ce qu’ils ont fait à travers la communication, les moyens financiers, les moyens humains pour accompagner la sélection avec la possibilité pour Bruno Bini de choisir son staff mais aussi derrière de développer et de déplacer les différentes rencontres pour fédérer un maximum de supporters. Aujourd’hui ça prend quand on voit les audiences récentes sur France TV c’est un million à chaque fois.
A Newcastle,
Sébastien Duret
Les émotions elles sont toutes là, positives, négatives, inquiétantes, c’est clair que parfois j’ai même les jambes qui tremblent un peu. Je me rendais pas compte que ça pourrait me procurer autant de plaisir d’être là et de suivre mes copines et voir aussi cette évolution du football français à rivaliser avec les meilleurs et puis continuer à engranger l’expérience et les belles performances. Aujourd’hui, c’est une première participation à un tournoi olympique et un premier quart de finale, ce n’est quand même pas rien quand on voit quelques années en arrière ou était l’équipe de France féminine.
Comment considérez-vous l’évolution foot féminin en général ?
C’est important. On ne peut pas dévier de ce développement féminin. Je crois que la Fédération Française de Football a compris que pour développer et accompagner ce football il fallait mettre des moyens en place ce qu’ils ont fait à travers la communication, les moyens financiers, les moyens humains pour accompagner la sélection avec la possibilité pour Bruno Bini de choisir son staff mais aussi derrière de développer et de déplacer les différentes rencontres pour fédérer un maximum de supporters. Aujourd’hui ça prend quand on voit les audiences récentes sur France TV c’est un million à chaque fois.
A Newcastle,
Sébastien Duret