En charge de la préparation physique des joueuses Philippe Joly a bien en amont concocté un programme aux joueuses pour leur permettre d'être aujourd'hui au mieux de leur forme malgré une saison longue et parfois éprouvante : "On a fait l'état des lieux des 3-4 derniers mois de la saison. Chacune des filles avaient des objectifs. Que ce soit Lyon, la Ligue des Champions. Que ce soit Paris et Montpellier pour le tour préliminaire. Il y a aussi eu le Challenge de France pour Montpellier. Il fallait prendre en compte tout ça. Et surtout la date du 29 mai qui était important, la fin d championnat. On savait qu'à partir de là il n'y aurai plus rien On avait l'échéance du 29 juin, ça nous laissait un petit mois pour nous organiser"
A quatre semaines du Mondial, la première étape a été basée à Saint-Jean de Monts sur de la récupération : "On est donc parti sur six jours. Même si il y a eu un peu de foot, l'objectif, au niveau athlétique, c'était une récupération du corps pour redémarrer la semaine d'après sur un programme individualisé chez soi. Voilà la première partie qui a duré cinq jours plus une journée de repos chez elles. Après il y avait un programme avec une ou deux séances par jour, c'était un travail d'endurance longue pour préparer le corps à durer tout au long de la compétition aussi bien les 90 minutes de chaque match que le mois de compétition."
A quatre semaines du Mondial, la première étape a été basée à Saint-Jean de Monts sur de la récupération : "On est donc parti sur six jours. Même si il y a eu un peu de foot, l'objectif, au niveau athlétique, c'était une récupération du corps pour redémarrer la semaine d'après sur un programme individualisé chez soi. Voilà la première partie qui a duré cinq jours plus une journée de repos chez elles. Après il y avait un programme avec une ou deux séances par jour, c'était un travail d'endurance longue pour préparer le corps à durer tout au long de la compétition aussi bien les 90 minutes de chaque match que le mois de compétition."
Philippe Joly, en arrière plan, lors de la séance de ce mercredi (photos : Eric Baledent)
C'est ensuite avec une préparation à Clairefontaine et deux matchs amicaux que le travail a commencé à être plus conséquent : "On est revenu, on a eu cette belle demi-journée de défis (NDLR : le 11 juin face aux journalistes) et après on est rentré dans le vif du sujet avec des efforts plus intenses avec un travail en fractionné qui était concocté. On a eu sept jours avant le dernier match de la Belgique qui ont été la grosse période de préparation où on a fait ces deux matches amicaux avec trois ou quatre séances assez intenses qui ont été menées. L'objectif, c'était d'être capable de fournir des efforts, de récupérer rapidement, de refournir des efforts à 100% puis de récupérer rapidement."
Sur le plan athlétique, les Françaises sont alors montées progressivement en puissance : "Le premier match contre le Nigeria était un match où les filles ne pouvaient pas être à 100% de leurs moyens. Ce n'était pas le cas contre le Canada, on arrivait dans une condition physique optimale par rapport à la programmation. Et heureusement, sur les deux matches on l'a vu. Contre le Nigeria, ça allait mais a manquait un peu de jus. Mais contre les Canadiennes, on a vraiment trouvé un peu plus de consistance, dans l'impact physique et dans la réactivité des joueuses.
Sur le plan athlétique, les Françaises sont alors montées progressivement en puissance : "Le premier match contre le Nigeria était un match où les filles ne pouvaient pas être à 100% de leurs moyens. Ce n'était pas le cas contre le Canada, on arrivait dans une condition physique optimale par rapport à la programmation. Et heureusement, sur les deux matches on l'a vu. Contre le Nigeria, ça allait mais a manquait un peu de jus. Mais contre les Canadiennes, on a vraiment trouvé un peu plus de consistance, dans l'impact physique et dans la réactivité des joueuses.
Après le match face à l'Allemagne, encore plus intense, les Bleues sont aujourd'hui physiquement pleinement rentrées dans la compétition. Désormais avant le quart de finale face à l'Angleterre, il leur faudra bien récupérer et pouvoir garder cette constance indispensable pour durer et exister dans les compétitions internationales.