ALLEMAGNE : médaille d'or
Il ne manquait à son palmarès que ce trophée et les Allemandes ont su aller le chercher malgré un début de compétition peu convaincant.
Les Françaises le savent depuis bien longtemps, l'Allemagne est quels que soient ces performances du moment une équipe capable de gagner un tournoi. Si elle domine en Europe depuis toujours, compte deux Coupes du Monde à son actif, elle n'avait encore jamais atteint la finale des JO en quatre participations. La cinquième aura été la bonne. L'équipe numéro 2 mondiale entraînée par Silvia Neid qui effectuait sa dernière sortie à la tête de la sélection a su saisir sa chance.
L'expérience de joueuses cadres est un indéniable gage de confiance pour cette équipe. Si la gardienne Schult a parfois commis quelques erreurs en début de tournoi, la défense emmenée par sa capitaine Saskia Bartusiak avec Annike Krahn a su se montrer solides aux moments opportuns, lors des matchs à élimination directe. On retiendra bien que l'Allemagne n'a égalisé qu'en fin de match face à l'Australie (2-2), qu'elle s'est inclinée face à une équipe du Canada partiellement remodelée et déjà qualifiée pour les quarts (1-2), elle a ensuite réussi le parcours demandé à un potentiel vainqueur. En quart, même face à un adversaire présumé inférieur mais regroupé, elle a su trouver la faille devant les Chinoises, il est vrai réduite à dix, grâce à sa buteuse Behringer. En demi-finale face au Canada, un penalty offert en début de match, lui a aussi facilité le travail, Behringer ne tremblant pas sur ce penalty, puis assurant le second but par la jeune et prometteuse Däbritz.
En finale, face à une équipe de Suède, qui venait de sortir Etats-Unis et Brésil grâce aux exploits de sa gardienne et son système de jeu défensif basé sur les contres, l'Allemagne n'est pas tombée dans le piège. Il a fallu cette réussite que l'on provoque. Le coup franc de Marozsan dès la reprise, le but contre son camp à l'heure de jeu et voilà comment cette équipe où ses attaquantes Popp et Mittag n'auront qu'un but à elles deux a réussi à glaner la médaille d'or. Les artificières de cette équipe capables de débloquer les situations difficiles auront été l'expérimentée Behringer, et la plus jeune du groupe Däbritz. D'autres jeunes auront permis d'apporter leur touche en défense avec Maier et Kemme dont les montées sur les couloirs auront animé le jeu offensif alors que Leupolz aura contribué aussi à ces victoires. En finale, Marozsan peu en vue au début du tournoi, a été décisive portant son équipe vers l'or. Encore une fois, à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne !
Silvia Neid (sélectionneuse de l'Allemagne) : "Elles avaient faim. Je me suis également rendu compte que nous n'avions rien à envier à d'autres équipes. Nous étions bien préparées et toutes mes joueuses étaient en super forme. À ce moment-là, nous avons compris qu'une belle opportunité s'offrait à nous"
Les médaillées d'or
G : Altmuth Schult, Laura Benkarth
D : Saskia Bartusiak, Leonie Maier, Annike Krahn, Tabea Kemme, Josephine Henning, Babett Peter
M : Melanie Behringer, Sara Däbritz, Melanie Leupolz, Lena Goessling, Isabel Kerschowski, Svenja Huth
A : Alexandra Popp, Dzsenifer Marozsan, Anja Mittag, Mandy Islacker
Blessée et remplacée en cours : Simone Laudehr
Suppléantes : Kathrin Hendrich, Lina Magull, Lisa Weiss
Entraîneurs : Silvia Neid assistée de Ulrike Ballweg
Les Françaises le savent depuis bien longtemps, l'Allemagne est quels que soient ces performances du moment une équipe capable de gagner un tournoi. Si elle domine en Europe depuis toujours, compte deux Coupes du Monde à son actif, elle n'avait encore jamais atteint la finale des JO en quatre participations. La cinquième aura été la bonne. L'équipe numéro 2 mondiale entraînée par Silvia Neid qui effectuait sa dernière sortie à la tête de la sélection a su saisir sa chance.
L'expérience de joueuses cadres est un indéniable gage de confiance pour cette équipe. Si la gardienne Schult a parfois commis quelques erreurs en début de tournoi, la défense emmenée par sa capitaine Saskia Bartusiak avec Annike Krahn a su se montrer solides aux moments opportuns, lors des matchs à élimination directe. On retiendra bien que l'Allemagne n'a égalisé qu'en fin de match face à l'Australie (2-2), qu'elle s'est inclinée face à une équipe du Canada partiellement remodelée et déjà qualifiée pour les quarts (1-2), elle a ensuite réussi le parcours demandé à un potentiel vainqueur. En quart, même face à un adversaire présumé inférieur mais regroupé, elle a su trouver la faille devant les Chinoises, il est vrai réduite à dix, grâce à sa buteuse Behringer. En demi-finale face au Canada, un penalty offert en début de match, lui a aussi facilité le travail, Behringer ne tremblant pas sur ce penalty, puis assurant le second but par la jeune et prometteuse Däbritz.
En finale, face à une équipe de Suède, qui venait de sortir Etats-Unis et Brésil grâce aux exploits de sa gardienne et son système de jeu défensif basé sur les contres, l'Allemagne n'est pas tombée dans le piège. Il a fallu cette réussite que l'on provoque. Le coup franc de Marozsan dès la reprise, le but contre son camp à l'heure de jeu et voilà comment cette équipe où ses attaquantes Popp et Mittag n'auront qu'un but à elles deux a réussi à glaner la médaille d'or. Les artificières de cette équipe capables de débloquer les situations difficiles auront été l'expérimentée Behringer, et la plus jeune du groupe Däbritz. D'autres jeunes auront permis d'apporter leur touche en défense avec Maier et Kemme dont les montées sur les couloirs auront animé le jeu offensif alors que Leupolz aura contribué aussi à ces victoires. En finale, Marozsan peu en vue au début du tournoi, a été décisive portant son équipe vers l'or. Encore une fois, à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne !
Silvia Neid (sélectionneuse de l'Allemagne) : "Elles avaient faim. Je me suis également rendu compte que nous n'avions rien à envier à d'autres équipes. Nous étions bien préparées et toutes mes joueuses étaient en super forme. À ce moment-là, nous avons compris qu'une belle opportunité s'offrait à nous"
Les médaillées d'or
G : Altmuth Schult, Laura Benkarth
D : Saskia Bartusiak, Leonie Maier, Annike Krahn, Tabea Kemme, Josephine Henning, Babett Peter
M : Melanie Behringer, Sara Däbritz, Melanie Leupolz, Lena Goessling, Isabel Kerschowski, Svenja Huth
A : Alexandra Popp, Dzsenifer Marozsan, Anja Mittag, Mandy Islacker
Blessée et remplacée en cours : Simone Laudehr
Suppléantes : Kathrin Hendrich, Lina Magull, Lisa Weiss
Entraîneurs : Silvia Neid assistée de Ulrike Ballweg
SUEDE : médaille d'argent
Si la Suède affiche une sixième place au classement mondial, elle n'était pas attendue pour autant dans le dernier carré de la compétition. Une performance que les partenaires de Nilla Fischer ont réussi en jouant avec leurs qualités du moment. Des résultats rendus possibles grâce à l'expérience de la sélectionneuse Pia Sundhage qui a su tirer le meilleur de son groupe. Affichant plus de 26 ans de moyenne d'âge (la cinquième sélection la plus âgée), la Suède comptait dans ses rangs une gardienne qui aura été l'héroïne en quart face aux Etats-Unis et en demi face au Brésil. Mais tout n'avait pas débuté de manière aussi rose.
Le premier match aura été une pénible victoire face à l'Afrique du Sud (1-0) sur un corner avec un brin de réussite. Le second match aura vu une défense aux abois laissant sa gardienne seule à l'armada brésilienne euphorique en première période (1-5). Le dernier match de groupe était celui de la peur. La défaite était interdite et le nul gage de qualification mais face aux Etats-Unis en quart.
Les joueuses comme Nilla Fischer, Lotta Schelin, Caroline Seger ou encore Hedvig Lindahl en ont vu d'autres. Moteurs de leur équipe, elles ont su aussi transcender les jeunes comme Blackstenius, buteuse face aux Etats-Unis et l'Allemagne. Rejointes par les Américaines, la Suède a tenu toute la prolongation pour décrocher sa qualification aux tirs au but. Face au Brésil, c'est à l'issue d'un 0-0 que l'équipe a récidivé au plus grand dam du public local. Si le jeu n'a pas été spectaculaire et l'attaque peu efficace en ne menant au score que 30 minutes durant le tournoi, l'équipe est arrivée en finale. La Suède s'est alors montrée plus libérée mais n'a pas pu faire douter une équipe adverse plus complète, s'offrant tout de même l'argent.
Pia Sundhage (sélectionneuse de la Suède) : "Là, peu de gens nous voyaient en finale. Le parcours a été passionnant. C'est le même sentiment de bonheur, en fait, peut-être même plus fort avec cette équipe qu'avec les Etats-Unis (ndlr : elle a remporté deux médailles d'or avec les USA en 2008 et 2012)."
Les médaillées d'argent
G : Hedvig Lindahl, Hilda Carlen
D : Linda Sembrant, Nilla Fischer, Jessica Samuelsson, Jonna Andersson, Emma Berglund, Magdalena Eriksson
M : Lisa Dahlkvist, Kosovare Asllani, Elin Rubensson, Caroline Seger, Emilia Appelqvist
A : Lotta Schelin, Sofia Jakobsson, Olivia Schough, Stina Blackstenius, Pauline Hammarlund
Blessée et remplacée en cours : Fridolina Rolfö
Suppléantes : Hanne Grahns, Amanda Ilestedt, Emelie Lundberg
Entraîneurs : Pia Sundhage assistée de Lilie Gutke Persson
Le premier match aura été une pénible victoire face à l'Afrique du Sud (1-0) sur un corner avec un brin de réussite. Le second match aura vu une défense aux abois laissant sa gardienne seule à l'armada brésilienne euphorique en première période (1-5). Le dernier match de groupe était celui de la peur. La défaite était interdite et le nul gage de qualification mais face aux Etats-Unis en quart.
Les joueuses comme Nilla Fischer, Lotta Schelin, Caroline Seger ou encore Hedvig Lindahl en ont vu d'autres. Moteurs de leur équipe, elles ont su aussi transcender les jeunes comme Blackstenius, buteuse face aux Etats-Unis et l'Allemagne. Rejointes par les Américaines, la Suède a tenu toute la prolongation pour décrocher sa qualification aux tirs au but. Face au Brésil, c'est à l'issue d'un 0-0 que l'équipe a récidivé au plus grand dam du public local. Si le jeu n'a pas été spectaculaire et l'attaque peu efficace en ne menant au score que 30 minutes durant le tournoi, l'équipe est arrivée en finale. La Suède s'est alors montrée plus libérée mais n'a pas pu faire douter une équipe adverse plus complète, s'offrant tout de même l'argent.
Pia Sundhage (sélectionneuse de la Suède) : "Là, peu de gens nous voyaient en finale. Le parcours a été passionnant. C'est le même sentiment de bonheur, en fait, peut-être même plus fort avec cette équipe qu'avec les Etats-Unis (ndlr : elle a remporté deux médailles d'or avec les USA en 2008 et 2012)."
Les médaillées d'argent
G : Hedvig Lindahl, Hilda Carlen
D : Linda Sembrant, Nilla Fischer, Jessica Samuelsson, Jonna Andersson, Emma Berglund, Magdalena Eriksson
M : Lisa Dahlkvist, Kosovare Asllani, Elin Rubensson, Caroline Seger, Emilia Appelqvist
A : Lotta Schelin, Sofia Jakobsson, Olivia Schough, Stina Blackstenius, Pauline Hammarlund
Blessée et remplacée en cours : Fridolina Rolfö
Suppléantes : Hanne Grahns, Amanda Ilestedt, Emelie Lundberg
Entraîneurs : Pia Sundhage assistée de Lilie Gutke Persson
CANADA : médaille de bronze
Les Canadiennes ont su répéter les efforts et leur jeu engagé a payé pour permettre de décrocher à nouveau le bronze aux Jeux. Solides au premier tour, elles ont montré une force de caractère. D'entrée face à l'Australie, elles ouvraient le score après 19 secondes, avant d'être réduites à dix. Sans trembler, elles ont géré cette infériorité numérique enfonçant même le clou en fin de match par Sinclair. L'équipe venait de réaliser un premier gros coup. La suite allait confirmer la dangerosité de cette équipe. Si le succès face au Zimbabwe était nécessaire (3-1), face à l'Allemagne, John Herdman avait déjà décidé de faire tourner pour préparer la suite du tournoi. Cela n'a pas empêché son équipe, menée au score, de finalement s'imposer 2-1 pour garder la première place du groupe. Le Canada venait de nouveau de frapper. Son adversaire suivant était la France.
Face à des Bleues revanchardes qui les avaient battu en amical, le Canada aura encore tenu défensivement. La France n'a pas réussi à marquer en premier, malgré un penalty non sifflé en début de match. Au contraire, les Canadiennes ont profité de la moindre faille pour assommer un adversaire qui n'a pas su s'en relever (1-0). C'est ce qui leur est arrivé au tour suivant face à l'Allemagne. Cette fois-ci, un penalty concédé en début de match a eu raison du Canada (0-2). Pour ne pas rentrer bredouilles, il restait la dernière marche face au Brésil, pays hôte. Le contre a encore payé pour le Canada, avec un contre de Lawrence pour trouver Rose, puis Sinclair scella la victoire malgré une réduction du score brésilienne à la fin.
Réussissant un amalgame parfait entre les jeunes Buchanan, Quinn, Fleming ou encore Beckie avec les plus expérimentées comme Sinclair, Matheson ou Schmidt, John Herdman permet au Canada de terminer de nouveau à la troisième place des JO comme 2012.
John Herdman (sélectionneur du Canada) : "C'était plutôt surréel comme expérience. Les joueuses ont exprimé clairement ce qu’elles voulaient. Ce fut une expérience géniale, tout le tournoi a été fantastique."
Les médailles de bronze
G : Stephanie Labbé, Sabrina D'Angelo
D : Allysha Chapman, Kadeisha Buchanan, Shelina Zadorsky, Rhian Wilkinson, Josee Belanger, Ashley Lawrence
M : Rebecca Quinn, Diana Matheson, Desiree Scott, Sophie Schmidt, Jessie Fleming
A : Deanne Rose, Christine Sinclair, Melissa Tancredi, Nichelle Prince, Janine Beckie
Suppléantes : Kaylyn Kyle, Marie-Eve Nault, Kailen Sheridan, Gabrielle Carle
Entraîneurs : John Herdman assisté de Simon Eaddy
Face à des Bleues revanchardes qui les avaient battu en amical, le Canada aura encore tenu défensivement. La France n'a pas réussi à marquer en premier, malgré un penalty non sifflé en début de match. Au contraire, les Canadiennes ont profité de la moindre faille pour assommer un adversaire qui n'a pas su s'en relever (1-0). C'est ce qui leur est arrivé au tour suivant face à l'Allemagne. Cette fois-ci, un penalty concédé en début de match a eu raison du Canada (0-2). Pour ne pas rentrer bredouilles, il restait la dernière marche face au Brésil, pays hôte. Le contre a encore payé pour le Canada, avec un contre de Lawrence pour trouver Rose, puis Sinclair scella la victoire malgré une réduction du score brésilienne à la fin.
Réussissant un amalgame parfait entre les jeunes Buchanan, Quinn, Fleming ou encore Beckie avec les plus expérimentées comme Sinclair, Matheson ou Schmidt, John Herdman permet au Canada de terminer de nouveau à la troisième place des JO comme 2012.
John Herdman (sélectionneur du Canada) : "C'était plutôt surréel comme expérience. Les joueuses ont exprimé clairement ce qu’elles voulaient. Ce fut une expérience géniale, tout le tournoi a été fantastique."
Les médailles de bronze
G : Stephanie Labbé, Sabrina D'Angelo
D : Allysha Chapman, Kadeisha Buchanan, Shelina Zadorsky, Rhian Wilkinson, Josee Belanger, Ashley Lawrence
M : Rebecca Quinn, Diana Matheson, Desiree Scott, Sophie Schmidt, Jessie Fleming
A : Deanne Rose, Christine Sinclair, Melissa Tancredi, Nichelle Prince, Janine Beckie
Suppléantes : Kaylyn Kyle, Marie-Eve Nault, Kailen Sheridan, Gabrielle Carle
Entraîneurs : John Herdman assisté de Simon Eaddy
ETATS-UNIS, FRANCE, BRESIL : les déceptions
BRESIL : quatrième
Fan de football, le public brésilien espérait voir ses sélections briller. Les Brésiliennes ont finalement animé le début de tournoi avant de s'éteindre, à l'inverse de leurs homologues masculins, finalement médaillés en or.
Après une victoire maîtrisée en ouverture face à la Chine (3-0), le Brésil a fait éclater la défense suédoise (5-1). Mais cette victoire aura été ternie par la blessure de la buteuse Cristiane. Une absence qui aura été préjudiciable pour la suite du tournoi car derrière le Brésil est resté muet durant 419 minutes ! Un nul peu reluisant face à l'Afrique du Sud en dernier match de groupe avant celui face à l'Australie en quart. Ce n'est qu'aux tirs au but grâce aux arrêts de Barbara, que les partenaires de Marta ont atteint la demi-finale. Le même scénario d'inefficacité offensive s'est reproduit. Le retour de Cristiane n'y a rien changé, incontestablement diminuée. Et Marta, du haut de ses 30 ans, n'a pas apporté la touche décisive que l'on aurait pu attendre d'elle. Il en sera de même dans le match pour la médaille de bronze. Malgré le soutien du public, le Brésil a chuté sur la dernière marche.
ETATS-UNIS : cinquième
Ne pas voir les Etats-Unis en finale d'une grande compétition, cela est tellement rare, qu'aux Jeux Olympiques, ce n'était jamais arrivé. Mais ne pas avoir la sélection US dans le dernier carré est encore plus inédit. Le premier tour des Américaines avait bien débuté devant la Nouvelle-Zélande (2-0) puis la France (1-0). Mais l'équipe n'était pas non plus étincelante, se reposant avant tout sur l'opportunisme de Lloyd et les qualités de Heath. Morgan n'a pas été à sa valeur, Rapinoe n'a pas pu apporter, jouant très peu après avoir été longuement blessée. Les jeunes comme Pugh ou Johnston n'ont pas été beaucoup utilisées pour diverses raisons. Et Solo a aussi connu des travers comme face à la Colombie (2-2). Lors de la séance de tirs au but face à la Suède, en quart de finale, elle s'est fait voler la vedette par Lindahl et son équipe est restée sur le carreau.
Si les Américaines sont tombées dans le piège de la Suède, elles restent une formation solide qui prétendra aux nouveaux trophées avec l'esprit de revanche mais devra continuer à renouveler certains cadres, voir celui de la sélectionneuse qui ne fait pas l'unanimité depuis son arrivée. L'effectif était le plus âgé du tournoi avec plus de 27 ans de moyenne d'âge.
Fan de football, le public brésilien espérait voir ses sélections briller. Les Brésiliennes ont finalement animé le début de tournoi avant de s'éteindre, à l'inverse de leurs homologues masculins, finalement médaillés en or.
Après une victoire maîtrisée en ouverture face à la Chine (3-0), le Brésil a fait éclater la défense suédoise (5-1). Mais cette victoire aura été ternie par la blessure de la buteuse Cristiane. Une absence qui aura été préjudiciable pour la suite du tournoi car derrière le Brésil est resté muet durant 419 minutes ! Un nul peu reluisant face à l'Afrique du Sud en dernier match de groupe avant celui face à l'Australie en quart. Ce n'est qu'aux tirs au but grâce aux arrêts de Barbara, que les partenaires de Marta ont atteint la demi-finale. Le même scénario d'inefficacité offensive s'est reproduit. Le retour de Cristiane n'y a rien changé, incontestablement diminuée. Et Marta, du haut de ses 30 ans, n'a pas apporté la touche décisive que l'on aurait pu attendre d'elle. Il en sera de même dans le match pour la médaille de bronze. Malgré le soutien du public, le Brésil a chuté sur la dernière marche.
ETATS-UNIS : cinquième
Ne pas voir les Etats-Unis en finale d'une grande compétition, cela est tellement rare, qu'aux Jeux Olympiques, ce n'était jamais arrivé. Mais ne pas avoir la sélection US dans le dernier carré est encore plus inédit. Le premier tour des Américaines avait bien débuté devant la Nouvelle-Zélande (2-0) puis la France (1-0). Mais l'équipe n'était pas non plus étincelante, se reposant avant tout sur l'opportunisme de Lloyd et les qualités de Heath. Morgan n'a pas été à sa valeur, Rapinoe n'a pas pu apporter, jouant très peu après avoir été longuement blessée. Les jeunes comme Pugh ou Johnston n'ont pas été beaucoup utilisées pour diverses raisons. Et Solo a aussi connu des travers comme face à la Colombie (2-2). Lors de la séance de tirs au but face à la Suède, en quart de finale, elle s'est fait voler la vedette par Lindahl et son équipe est restée sur le carreau.
Si les Américaines sont tombées dans le piège de la Suède, elles restent une formation solide qui prétendra aux nouveaux trophées avec l'esprit de revanche mais devra continuer à renouveler certains cadres, voir celui de la sélectionneuse qui ne fait pas l'unanimité depuis son arrivée. L'effectif était le plus âgé du tournoi avec plus de 27 ans de moyenne d'âge.
FRANCE : sixième
La France était attendue par son public comme un médaillé des Jeux mais la sélection a de nouveau failli dans les matchs à élimination directe. Un scénario qui se répète de nouveau et qui pourrait laisser à penser que la juste valeur des Bleues dans un grand tournoi est entre la quatrième et la sixième place. Pourtant, les attentes de médailles étaient fortes et l'effectif avait appris de ses revers.
Le premier tour a montré que la Colombie (4-0) et la Nouvelle-Zélande (3-0) ne pouvait surprendre les Bleues mais que les Etats-Unis savaient subir en première période avant de porter l'estocade (0-1). Puis est survenue cette nouvelle défaite face au Canada (0-1). Un penalty non obtenu avec un sentiment d'injustice, un jeu adverse rugueux, un but concédé, et un collectif manquant de liant et de créativité ont été les ingrédients d'une élimination dès les quarts de finale. A trois ans de la Coupe du Monde en France, il est encore temps de travailler pour espérer un titre mondial, mais il faudra bien enfin trouver les remèdes pour soigner les maux.
AUSTRALIE
La plus jeune équipe du tournoi a montré qu'elle continuait à être une formation en devenir. Mais à l'image de ce que la France a pu connaître, dominer n'est pas gagné et il faut savoir concrétiser sa domination. En supériorité numérique, l'Australie a perdu devant le Canada (0-2) puis a été rejointe par l'Allemagne (2-2) avant de se libérer devant le Zimbabwe (6-1). Sauf qu'en quart, l'équipe s'est heurtée au Brésil.
CHINE
Déjà heureuses d'être présentes aux JO après avoir sorti notamment le Japon en qualification, la Chine était venue ici pour préparer la suite sans ambition autre qu'un quart de finale. C'est finalement ce qu'a obtenu la sélection de Bruno Bini après une défaite devant le Brésil (0-3), une victoire face à l'Afrique du Sud (2-0) et un nul devant la Suède (0-0). La seconde place du groupe a offert l'Allemagne en quart, mais cette fois-ci la marche était trop haute (0-1).
La France était attendue par son public comme un médaillé des Jeux mais la sélection a de nouveau failli dans les matchs à élimination directe. Un scénario qui se répète de nouveau et qui pourrait laisser à penser que la juste valeur des Bleues dans un grand tournoi est entre la quatrième et la sixième place. Pourtant, les attentes de médailles étaient fortes et l'effectif avait appris de ses revers.
Le premier tour a montré que la Colombie (4-0) et la Nouvelle-Zélande (3-0) ne pouvait surprendre les Bleues mais que les Etats-Unis savaient subir en première période avant de porter l'estocade (0-1). Puis est survenue cette nouvelle défaite face au Canada (0-1). Un penalty non obtenu avec un sentiment d'injustice, un jeu adverse rugueux, un but concédé, et un collectif manquant de liant et de créativité ont été les ingrédients d'une élimination dès les quarts de finale. A trois ans de la Coupe du Monde en France, il est encore temps de travailler pour espérer un titre mondial, mais il faudra bien enfin trouver les remèdes pour soigner les maux.
AUSTRALIE
La plus jeune équipe du tournoi a montré qu'elle continuait à être une formation en devenir. Mais à l'image de ce que la France a pu connaître, dominer n'est pas gagné et il faut savoir concrétiser sa domination. En supériorité numérique, l'Australie a perdu devant le Canada (0-2) puis a été rejointe par l'Allemagne (2-2) avant de se libérer devant le Zimbabwe (6-1). Sauf qu'en quart, l'équipe s'est heurtée au Brésil.
CHINE
Déjà heureuses d'être présentes aux JO après avoir sorti notamment le Japon en qualification, la Chine était venue ici pour préparer la suite sans ambition autre qu'un quart de finale. C'est finalement ce qu'a obtenu la sélection de Bruno Bini après une défaite devant le Brésil (0-3), une victoire face à l'Afrique du Sud (2-0) et un nul devant la Suède (0-0). La seconde place du groupe a offert l'Allemagne en quart, mais cette fois-ci la marche était trop haute (0-1).
Les éliminés du premier tour
NOUVELLE-ZELANDE
Quart de finaliste il y a quatre ans à Londres, la Nouvelle-Zélande espérait faire aussi bien. Dans un groupe relevé avec les Etats-Unis et la France, elle n'a pas su obtenir les quatre points nécessaires pour espérer terminer parmi les meilleurs troisièmes, ne gagnant que contre la Colombie péniblement (1-0).
AFRIQUE DU SUD
Avec aucun but marqué en trois matchs, les joueuses de Vera Pauw sont rentrées au pays très rapidement. Des regrets pour la sélectionneuse qui ambitionnait de passer le premier tour. Malgré tout, l'équipe est sortie sur un nul face au Brésil (0-0).
COLOMBIE
Bien loin de la performance de 2015, avec Andrade inexistante, Rincon victime d'une fracture tibia-péroné début juillet, la sélection colombienne n'avait pas démontré grand chose en début de tournoi. Mais deux coups francs d'Usme et deux "boulettes" de Solo lui ont permis d'obtenir son premier nul en six matchs des Jeux.
ZIMBABWE
Malgré une défense très perméable (15 buts encaissés), le Zimbabwe aura réussi ce que seuls les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada auront aussi réalisé : marquer au moins un but à chaque match. Trois buteuses différentes ont en effet trouvé le chemin des filets devant l'Allemagne, le Canada et l'Australie, lors d'une première olympique pour cette sélection.
Quart de finaliste il y a quatre ans à Londres, la Nouvelle-Zélande espérait faire aussi bien. Dans un groupe relevé avec les Etats-Unis et la France, elle n'a pas su obtenir les quatre points nécessaires pour espérer terminer parmi les meilleurs troisièmes, ne gagnant que contre la Colombie péniblement (1-0).
AFRIQUE DU SUD
Avec aucun but marqué en trois matchs, les joueuses de Vera Pauw sont rentrées au pays très rapidement. Des regrets pour la sélectionneuse qui ambitionnait de passer le premier tour. Malgré tout, l'équipe est sortie sur un nul face au Brésil (0-0).
COLOMBIE
Bien loin de la performance de 2015, avec Andrade inexistante, Rincon victime d'une fracture tibia-péroné début juillet, la sélection colombienne n'avait pas démontré grand chose en début de tournoi. Mais deux coups francs d'Usme et deux "boulettes" de Solo lui ont permis d'obtenir son premier nul en six matchs des Jeux.
ZIMBABWE
Malgré une défense très perméable (15 buts encaissés), le Zimbabwe aura réussi ce que seuls les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada auront aussi réalisé : marquer au moins un but à chaque match. Trois buteuses différentes ont en effet trouvé le chemin des filets devant l'Allemagne, le Canada et l'Australie, lors d'une première olympique pour cette sélection.
Le bilan
Podium : Allemagne (Or), Suède (Argent), Canada (Bronze)
Classement final : Allemagne (1er), Suède (2e), Canada (3e), Brésil (4e), Etats-Unis (5e), France (6e), Australie (7e), Chine (8e), Nouvelle-Zélande (9e), Afrique du Sud (10e), Colombie (11e), Zimbabwe (12e)
Meilleure attaque : Allemagne, 12 buts
Meilleure buteuse : Melanie Behringer (Allemagne), 5 buts
Meilleures passeuses : Alexandra Popp (Allemagne), Marta (Brésil), 2 passes décisives
Prix du fair-play : Suède
Equipe la moins sanctionnée : Afrique du Sud : 2 jaunes en 3 matchs
Equipe la plus sanctionnée : Canada : 12 jaunes et 1 rouge en 6 matchs
Joueuse ayant effectué le plus de tirs cadrés : Catalina Usme (Colombie) : 8 en 3 matchs
Joueuse ayant le plus tiré : Eugénie Le Sommer (France), 13 tirs en 3 matchs (7 cadrés)
Classement final : Allemagne (1er), Suède (2e), Canada (3e), Brésil (4e), Etats-Unis (5e), France (6e), Australie (7e), Chine (8e), Nouvelle-Zélande (9e), Afrique du Sud (10e), Colombie (11e), Zimbabwe (12e)
Meilleure attaque : Allemagne, 12 buts
Meilleure buteuse : Melanie Behringer (Allemagne), 5 buts
Meilleures passeuses : Alexandra Popp (Allemagne), Marta (Brésil), 2 passes décisives
Prix du fair-play : Suède
Equipe la moins sanctionnée : Afrique du Sud : 2 jaunes en 3 matchs
Equipe la plus sanctionnée : Canada : 12 jaunes et 1 rouge en 6 matchs
Joueuse ayant effectué le plus de tirs cadrés : Catalina Usme (Colombie) : 8 en 3 matchs
Joueuse ayant le plus tiré : Eugénie Le Sommer (France), 13 tirs en 3 matchs (7 cadrés)