Sonia Bompastor se souviendra longtemps de ce match contre l'Angleterre (Photo : Eric Baledent)
Quel est ton meilleur souvenir en 143 sélections ? (Marina Makanza)
Dans les plus récents, il y a le match de l'Angleterre et celui des États-Unis lors de la dernière Coupe du monde. Ce sont deux matches qui m'ont vraiment marqué. Sinon, il y a aussi ce match à Geoffroy-Guichard face à l'Angleterre en 2002. C'était la première fois que l'on jouait dans un grand stade, il y avait à peu près 25.000 personnes et le match était diffusé sur Canal+. A l'époque, c'était même Thierry Gilardi qui commentait. C'était top. On s'était d'ailleurs qualifié pour le Mondial 2003 pour la première fois (victoire 1-0).
Quel a été ton match le plus abouti sur le plan individuel ? (Corinne Diacre)
Celui des États-Unis a été l'un des matches où j'ai pris le plus de plaisir, ça peut paraître paradoxal parce qu'au final on n'a pas eu le résultat escompté (défaite 3-1). Mais je suis sorti du terrain sans regrets parce que j'avais tout donné et je m'étais éclaté. J'avais frappé la barre une fois puis j'avais réussi à marquer avec beaucoup de chance parce que je voulais centrer mais c'est l'un des matches qui restera gravé dans ma mémoire. J'étais fière de mon match et de celui de l'équipe. On avait vraiment montré une belle image. On était tombé mais sous les honneurs.
Dans les plus récents, il y a le match de l'Angleterre et celui des États-Unis lors de la dernière Coupe du monde. Ce sont deux matches qui m'ont vraiment marqué. Sinon, il y a aussi ce match à Geoffroy-Guichard face à l'Angleterre en 2002. C'était la première fois que l'on jouait dans un grand stade, il y avait à peu près 25.000 personnes et le match était diffusé sur Canal+. A l'époque, c'était même Thierry Gilardi qui commentait. C'était top. On s'était d'ailleurs qualifié pour le Mondial 2003 pour la première fois (victoire 1-0).
Quel a été ton match le plus abouti sur le plan individuel ? (Corinne Diacre)
Celui des États-Unis a été l'un des matches où j'ai pris le plus de plaisir, ça peut paraître paradoxal parce qu'au final on n'a pas eu le résultat escompté (défaite 3-1). Mais je suis sorti du terrain sans regrets parce que j'avais tout donné et je m'étais éclaté. J'avais frappé la barre une fois puis j'avais réussi à marquer avec beaucoup de chance parce que je voulais centrer mais c'est l'un des matches qui restera gravé dans ma mémoire. J'étais fière de mon match et de celui de l'équipe. On avait vraiment montré une belle image. On était tombé mais sous les honneurs.
Malgré la défaite, la demi-finale contre les Etats-Unis restera son match le plus abouti (photo : Eric Baledent)
Comment te définirais-tu ? (Laura Georges)
En dehors du terrain, je pense être assez calme, posée, j'aime bien ma tranquillité. Souvent les filles me disent que je suis une « petite mamie ». J'aime les plaisirs simples, être chez moi, prendre un bon petit repas entre amis, me balader tranquillement. Mais c'est paradoxal parce que, sur le terrain, je me transforme complètement. Je ne lâche rien, je suis même assez chiante par moment car je suis très exigeante avec moi et mes partenaires. Après, j'essaye de tirer le groupe vers le haut en essayant de donner quelques conseils à mes partenaires. Comme je le disais, il n'y a pas si longtemps, je suis chiante parce que j'ai la haine de la défaite. Je suis trop excessive même. Au haut niveau, c'est une qualité qui m'a permise de durer mais ça peut aussi être embêtant pour mes coéquipières. On ne peut pas toujours être au top, pas toujours réussir ce que l'on fait. Et c'est vrai, que je suis toujours sur leur dos, à la recherche de la perfection. Mais maintenant les filles apprennent à relativiser et se disent : « Elle est folle celle là » (rires). J'essaye de me corriger mais c'est dur. C'est vraiment ancré en moi.
Quel est le club de ton cœur ? (Gaëtane Thiney)
Barcelone...J'ai bien aimé aussi l'OL parce que c'est le club dans lequel je joue, j'adorais regarder dans les années 2000 l'OL d'Essien, Diarra, Juninho, Tiago. Juninho était d'ailleurs un de mes joueurs préférés, je ne me focalisais que sur lui. Aujourd'hui, c'est Barcelone, ils prennent vraiment du plaisir à jouer ensemble. Et il n'y aura peut-être plus jamais d'équipes qui feront ce qu'ils font aujourd'hui. En tout cas, quand on aime le foot, on aime regarder le Barça. En 1990, il y avait aussi l'OM de Waddle. C'était un gaucher, très bon techniquement qui dribblait beaucoup. C'est une de mes premières idoles.
Qu'est-ce qui te pousse à continuer ? (Sandrine Soubeyrand)
J'ai eu la chance de gravir progressivement les échelons. J'ai commencé en D1 à l'âge de 18 ans, je suis passé par la Roche/yon qui jouait le haut du tableau à l'époque. J'ai ensuite intégré Montpellier, le club du président Nicollin, qui était le premier à investir dans le foot féminin. Après avoir gagné les premiers titres, je suis passé dans une autre dimension à l'OL. Jean-Michel Aulas a été le premier président français à dire qu'il voulait vraiment gagner une Coupe d'Europe. J'ai réussi à le faire avec l'OL même s'il y a eu cette expérience aux États-unis qui fut une super expérience où j'ai beaucoup appris. Ma carrière est complète mais ce qui me donne envie de continuer, c'est le plaisir que je prends à l'entraînement et à jouer les matches de haut niveau. Je suis encore trop passionnée pour mettre un terme à ma carrière. Il y a aussi cette envie de gagner un maximum de choses, je veux rentrer encore un peu plus dans l'histoire en gagnant notamment deux Ligue des Champions d'affilée. Ce serait une performance inédite. Et puis, on n'a encore jamais gagné de titres avec l'équipe de France, ce challenge me motive aussi. Tout cela fait que j'ai envie de continuer, je profite de tout.
En dehors du terrain, je pense être assez calme, posée, j'aime bien ma tranquillité. Souvent les filles me disent que je suis une « petite mamie ». J'aime les plaisirs simples, être chez moi, prendre un bon petit repas entre amis, me balader tranquillement. Mais c'est paradoxal parce que, sur le terrain, je me transforme complètement. Je ne lâche rien, je suis même assez chiante par moment car je suis très exigeante avec moi et mes partenaires. Après, j'essaye de tirer le groupe vers le haut en essayant de donner quelques conseils à mes partenaires. Comme je le disais, il n'y a pas si longtemps, je suis chiante parce que j'ai la haine de la défaite. Je suis trop excessive même. Au haut niveau, c'est une qualité qui m'a permise de durer mais ça peut aussi être embêtant pour mes coéquipières. On ne peut pas toujours être au top, pas toujours réussir ce que l'on fait. Et c'est vrai, que je suis toujours sur leur dos, à la recherche de la perfection. Mais maintenant les filles apprennent à relativiser et se disent : « Elle est folle celle là » (rires). J'essaye de me corriger mais c'est dur. C'est vraiment ancré en moi.
Quel est le club de ton cœur ? (Gaëtane Thiney)
Barcelone...J'ai bien aimé aussi l'OL parce que c'est le club dans lequel je joue, j'adorais regarder dans les années 2000 l'OL d'Essien, Diarra, Juninho, Tiago. Juninho était d'ailleurs un de mes joueurs préférés, je ne me focalisais que sur lui. Aujourd'hui, c'est Barcelone, ils prennent vraiment du plaisir à jouer ensemble. Et il n'y aura peut-être plus jamais d'équipes qui feront ce qu'ils font aujourd'hui. En tout cas, quand on aime le foot, on aime regarder le Barça. En 1990, il y avait aussi l'OM de Waddle. C'était un gaucher, très bon techniquement qui dribblait beaucoup. C'est une de mes premières idoles.
Qu'est-ce qui te pousse à continuer ? (Sandrine Soubeyrand)
J'ai eu la chance de gravir progressivement les échelons. J'ai commencé en D1 à l'âge de 18 ans, je suis passé par la Roche/yon qui jouait le haut du tableau à l'époque. J'ai ensuite intégré Montpellier, le club du président Nicollin, qui était le premier à investir dans le foot féminin. Après avoir gagné les premiers titres, je suis passé dans une autre dimension à l'OL. Jean-Michel Aulas a été le premier président français à dire qu'il voulait vraiment gagner une Coupe d'Europe. J'ai réussi à le faire avec l'OL même s'il y a eu cette expérience aux États-unis qui fut une super expérience où j'ai beaucoup appris. Ma carrière est complète mais ce qui me donne envie de continuer, c'est le plaisir que je prends à l'entraînement et à jouer les matches de haut niveau. Je suis encore trop passionnée pour mettre un terme à ma carrière. Il y a aussi cette envie de gagner un maximum de choses, je veux rentrer encore un peu plus dans l'histoire en gagnant notamment deux Ligue des Champions d'affilée. Ce serait une performance inédite. Et puis, on n'a encore jamais gagné de titres avec l'équipe de France, ce challenge me motive aussi. Tout cela fait que j'ai envie de continuer, je profite de tout.
« J'ai quand même envie d'aller jusqu'en 2013 »
Elle a très envie de poursuivre jusqu'à l'Euro (Photo : Thibault Simonnet)
Tu recherches quoi à travers le football ? (Sandrine Soubeyrand)
Le fait d'être en collectivité t'apprend beaucoup humainement. J'ai eu l'occasion de discuter avec beaucoup d'employeurs qui disent que l'on a des profils très intéressants. Quand on est au haut niveau, on nous met beaucoup de contraintes, il faut arriver à les dépasser. On a aussi beaucoup voyagé, on a vu beaucoup de choses dans différents pays au niveau de la culture et de la mentalité. Et à chaque fois que je vais dans un pays, je me dis qu'on est super bien en France, qu'on a de super bonnes conditions de vie. C'est aussi enrichissant d'apprendre chaque jour de tes partenaires, de ton staff. Ce sont des leçons de vie. Comme aujourd'hui, on est allé visité le bâtiment de la marine, c'était génial. S'il n'y avait pas eu le football, il y aurait plein de choses que je n'aurais jamais connu. Toute seule, je n'aurais pas fait les démarches. Outre le fait de représenter une nation, un pays, tu vis plein d'opportunités que plein de gens n'auront pas l'occasion de vivre. J'en profite et j'en fais profiter ma famille qui me pose toujours plein de questions à ce sujet. C'est un peu tout ça qui me donne envie de continuer.
C'était un cadeau de Bruno de te faire monter au milieu pour ta 143e ? (Camille Abily)
Il s'est rendu compte que mon poste était celui-là (rires). Sur le match, il n'avait sûrement pas beaucoup d'autres solutions, sinon il ne l'aurait pas fait. C'est sûrement une fille taquine qui a dit ça car Bruno sait qu'un de mes postes préférés, c'est au milieu de terrain. Mais là, je suis au service du collectif et, pour le bien de l'équipe, c'est mieux que je sois arrière gauche. A un moment donné, j'ai eu du mal à l'accepter et puis avec le temps... Pendant pas mal d'années, j'ai été formé au poste de milieu et c'était compliqué pour moi de jouer derrière. J'aime être au cœur du jeu, toucher pas mal de ballons et sur certain matches, on prend un peu moins de plaisir derrière. C'était sympa, ça m'a permis de me rappeler de bons souvenirs.
Tu vas continuer après les J.O ? Moi, j'aimerais bien en tout cas. (Marie Laure Delie)
J'ai une devise qui est « carpe diem ». Je prends tout ce qu'il y a à prendre sur le moment présent mais je me suis quand même engagé pour les qualifs du championnat d'Europe 2013 donc dans mon idée actuellement, si Bruno continue à me sélectionner, si je reste encore performante et que je ne me blesse pas, je continuerais jusqu'à l'Euro 2013. Et cela pour plusieurs raisons, dont une particulièrement. Je n'ai pas été satisfaite de mon Euro 2009 en Finlande. Je dois une petite revanche à la sélection donc j'ai envie de finir sur une bonne note. Si ça doit s'arrêter aux J.O., ce sera bien aussi même si dans mon idée, j'ai quand même envie d'aller jusqu'en 2013. Je n'ai pas non plus envie de faire les années de trop. Je discuterais avec mes proches, je me remettrais en question. On verra mais pour l'instant, c'est raisonnable de se dire 2013 !
Le fait d'être en collectivité t'apprend beaucoup humainement. J'ai eu l'occasion de discuter avec beaucoup d'employeurs qui disent que l'on a des profils très intéressants. Quand on est au haut niveau, on nous met beaucoup de contraintes, il faut arriver à les dépasser. On a aussi beaucoup voyagé, on a vu beaucoup de choses dans différents pays au niveau de la culture et de la mentalité. Et à chaque fois que je vais dans un pays, je me dis qu'on est super bien en France, qu'on a de super bonnes conditions de vie. C'est aussi enrichissant d'apprendre chaque jour de tes partenaires, de ton staff. Ce sont des leçons de vie. Comme aujourd'hui, on est allé visité le bâtiment de la marine, c'était génial. S'il n'y avait pas eu le football, il y aurait plein de choses que je n'aurais jamais connu. Toute seule, je n'aurais pas fait les démarches. Outre le fait de représenter une nation, un pays, tu vis plein d'opportunités que plein de gens n'auront pas l'occasion de vivre. J'en profite et j'en fais profiter ma famille qui me pose toujours plein de questions à ce sujet. C'est un peu tout ça qui me donne envie de continuer.
C'était un cadeau de Bruno de te faire monter au milieu pour ta 143e ? (Camille Abily)
Il s'est rendu compte que mon poste était celui-là (rires). Sur le match, il n'avait sûrement pas beaucoup d'autres solutions, sinon il ne l'aurait pas fait. C'est sûrement une fille taquine qui a dit ça car Bruno sait qu'un de mes postes préférés, c'est au milieu de terrain. Mais là, je suis au service du collectif et, pour le bien de l'équipe, c'est mieux que je sois arrière gauche. A un moment donné, j'ai eu du mal à l'accepter et puis avec le temps... Pendant pas mal d'années, j'ai été formé au poste de milieu et c'était compliqué pour moi de jouer derrière. J'aime être au cœur du jeu, toucher pas mal de ballons et sur certain matches, on prend un peu moins de plaisir derrière. C'était sympa, ça m'a permis de me rappeler de bons souvenirs.
Tu vas continuer après les J.O ? Moi, j'aimerais bien en tout cas. (Marie Laure Delie)
J'ai une devise qui est « carpe diem ». Je prends tout ce qu'il y a à prendre sur le moment présent mais je me suis quand même engagé pour les qualifs du championnat d'Europe 2013 donc dans mon idée actuellement, si Bruno continue à me sélectionner, si je reste encore performante et que je ne me blesse pas, je continuerais jusqu'à l'Euro 2013. Et cela pour plusieurs raisons, dont une particulièrement. Je n'ai pas été satisfaite de mon Euro 2009 en Finlande. Je dois une petite revanche à la sélection donc j'ai envie de finir sur une bonne note. Si ça doit s'arrêter aux J.O., ce sera bien aussi même si dans mon idée, j'ai quand même envie d'aller jusqu'en 2013. Je n'ai pas non plus envie de faire les années de trop. Je discuterais avec mes proches, je me remettrais en question. On verra mais pour l'instant, c'est raisonnable de se dire 2013 !
« J'aime bien le métier de consultante »
Que penses tu faire après ta carrière (Laura Georges) ?
Pour l'instant, j'explore plein de pistes. J'ai passé tous mes diplômes d'entraîneur pour rester dans le foot au sein d'un staff ou bosser pour le foot féminin. Au mois de mars, je vais commencer mon DEF, j'ai déjà la partie théorique, il me reste la partie pratique à passer. Après en dehors de ça, j'aime bien le métier de consultante. Cela me permettrait de rester en contact avec le milieu du foot avec un rythme de vie différent. Quand on est joueuse de haut niveau, on est souvent en déplacement, en mise au vert et le jour où j'aurais décidé de fonder une famille, j'aurais aussi envie de passer du temps avec mes enfants, mon mari. Il faut que je trouve un métier qui me permette de faire les deux même si je sais que je suis passionnée et que ce sera dur de quitter le milieu du foot. Je suis aussi attirée par d'autres métiers. Je parle plusieurs langues, donc éventuellement dans le tourisme mais j'aimerais bien aussi avoir ma propre entreprise et pourquoi pas une salle de sport ? Je vais peaufiner un peu tout ça et en fonction des opportunité...J'essaye en tout cas de bien construire les choses pour avoir le choix quand j'arrêterais. J'essaye d'anticiper.
Quelle est ta conception de l'homme idéal pour toi ? (Ophélie Meilleroux)
Il n'existe pas (rires). Mais pour moi, ce serait quelqu'un qui me comprenne. Avec lequel, je sois proche et que l'on entretienne une relation avec beaucoup de confiance pour mener une relation complice. Mais je n'ai pas un style d'homme en tête. Je discute avec mes proches qui me disent que l'amour arrivera un jour, qu'il n'y a pas 40.000 questions à se poser. J'attends que le destin fasse les choses (rires) mais après je suis quelqu'un d'exigeant et sur le style d'homme, ce n'est pas bien précis. Je veux juste quelqu'un de gentil qui a les même valeurs que moi.
Pour l'instant, j'explore plein de pistes. J'ai passé tous mes diplômes d'entraîneur pour rester dans le foot au sein d'un staff ou bosser pour le foot féminin. Au mois de mars, je vais commencer mon DEF, j'ai déjà la partie théorique, il me reste la partie pratique à passer. Après en dehors de ça, j'aime bien le métier de consultante. Cela me permettrait de rester en contact avec le milieu du foot avec un rythme de vie différent. Quand on est joueuse de haut niveau, on est souvent en déplacement, en mise au vert et le jour où j'aurais décidé de fonder une famille, j'aurais aussi envie de passer du temps avec mes enfants, mon mari. Il faut que je trouve un métier qui me permette de faire les deux même si je sais que je suis passionnée et que ce sera dur de quitter le milieu du foot. Je suis aussi attirée par d'autres métiers. Je parle plusieurs langues, donc éventuellement dans le tourisme mais j'aimerais bien aussi avoir ma propre entreprise et pourquoi pas une salle de sport ? Je vais peaufiner un peu tout ça et en fonction des opportunité...J'essaye en tout cas de bien construire les choses pour avoir le choix quand j'arrêterais. J'essaye d'anticiper.
Quelle est ta conception de l'homme idéal pour toi ? (Ophélie Meilleroux)
Il n'existe pas (rires). Mais pour moi, ce serait quelqu'un qui me comprenne. Avec lequel, je sois proche et que l'on entretienne une relation avec beaucoup de confiance pour mener une relation complice. Mais je n'ai pas un style d'homme en tête. Je discute avec mes proches qui me disent que l'amour arrivera un jour, qu'il n'y a pas 40.000 questions à se poser. J'attends que le destin fasse les choses (rires) mais après je suis quelqu'un d'exigeant et sur le style d'homme, ce n'est pas bien précis. Je veux juste quelqu'un de gentil qui a les même valeurs que moi.
« Tu peux vivre heureuse sans être mariée »
Sonia vise aussi une deuxième victoire d'affilée en Ligue des Champions (Photo : Vrouwenteam.be)
Ça parle beaucoup de mariage à table apparemment...(Footofeminin)
On en parle mais je ne suis pas à fond mariage. Les filles vivent ça comme un conte de fées pour la robe, la soirée. Pour moi, le mariage, ce n'est pas quelque chose qui me fait rêver. A partir du moment où tu fondes une famille, c'est mieux d'être marié pour que tes enfants aient le même nom mais je pense que tu peux vivre heureuse sans être mariée. Ce n'est pas une priorité pour moi. Je ne dis pas non, je ne dis pas oui, on verra ce que la vie nous réserve. Je casse souvent les pieds à mes partenaires en disant que le mariage, ça ne sert à rien. C'est surtout pour Camille qui rêve de mariage parce qu'elle a plein de rêves. Souvent j'aime bien la chambrer, elle s'énerve et rentre dans mon jeu. Après un mariage, c'est beau mais je ne suis pas forcément à la recherche de ça.
Quand est-ce que tu trouves ton chéri ? (Laure Boulleau)
Dans l'idéal, j'aurais aimé l'avoir trouvé mais je suis aussi exigeante dans ma vie privée même si c'est différent du terrain. Je n'ai pas encore trouvé l'homme de ma vie, on va dire, mais je ne me prends pas la tête. Pour l'instant, je suis à fond dans ma carrière et même si j'arrive à un âge où j'ai envie de construire une vie de famille, ça viendra quand ça viendra. Je n'en souffre pas. Je le vis assez bien. Les filles me chambrent souvent là-dessus mais comme j'aime bien chambrer, il faut accepter d'être chambré aussi.
Quand est-ce que tu me fais des Toastas mixtas ? J'attends... (Elodie Thomis)
Sur ça, j'ai des gros regrets parce que, malheureusement, ma maman n'est plus là et c'est vrai que quand j'étais plus jeune elle me disait : « Viens Sonia, je vais t'apprendre à cuisiner ». Mais quand tu es adolescente, tu n'as pas envie, tu te dis : « Je le ferais plus tard ». Elle est partie trop vite, je n'ai pas appris tout ce que j'aurais souhaité apprendre d'elle. Et même si j'adore la cuisine portugaise, je ne suis pas une grande spécialiste pour faire la cuisine...Mais je peux faire des Toastas mixtas car c'est c'est comme un croque madame : c'est-à-dire un croque monsieur avec des œufs. Il n'y a pas de souci là-dessus, je lui en fais quand elle veut !
Thibault Simonnet, à Larnaca.
On en parle mais je ne suis pas à fond mariage. Les filles vivent ça comme un conte de fées pour la robe, la soirée. Pour moi, le mariage, ce n'est pas quelque chose qui me fait rêver. A partir du moment où tu fondes une famille, c'est mieux d'être marié pour que tes enfants aient le même nom mais je pense que tu peux vivre heureuse sans être mariée. Ce n'est pas une priorité pour moi. Je ne dis pas non, je ne dis pas oui, on verra ce que la vie nous réserve. Je casse souvent les pieds à mes partenaires en disant que le mariage, ça ne sert à rien. C'est surtout pour Camille qui rêve de mariage parce qu'elle a plein de rêves. Souvent j'aime bien la chambrer, elle s'énerve et rentre dans mon jeu. Après un mariage, c'est beau mais je ne suis pas forcément à la recherche de ça.
Quand est-ce que tu trouves ton chéri ? (Laure Boulleau)
Dans l'idéal, j'aurais aimé l'avoir trouvé mais je suis aussi exigeante dans ma vie privée même si c'est différent du terrain. Je n'ai pas encore trouvé l'homme de ma vie, on va dire, mais je ne me prends pas la tête. Pour l'instant, je suis à fond dans ma carrière et même si j'arrive à un âge où j'ai envie de construire une vie de famille, ça viendra quand ça viendra. Je n'en souffre pas. Je le vis assez bien. Les filles me chambrent souvent là-dessus mais comme j'aime bien chambrer, il faut accepter d'être chambré aussi.
Quand est-ce que tu me fais des Toastas mixtas ? J'attends... (Elodie Thomis)
Sur ça, j'ai des gros regrets parce que, malheureusement, ma maman n'est plus là et c'est vrai que quand j'étais plus jeune elle me disait : « Viens Sonia, je vais t'apprendre à cuisiner ». Mais quand tu es adolescente, tu n'as pas envie, tu te dis : « Je le ferais plus tard ». Elle est partie trop vite, je n'ai pas appris tout ce que j'aurais souhaité apprendre d'elle. Et même si j'adore la cuisine portugaise, je ne suis pas une grande spécialiste pour faire la cuisine...Mais je peux faire des Toastas mixtas car c'est c'est comme un croque madame : c'est-à-dire un croque monsieur avec des œufs. Il n'y a pas de souci là-dessus, je lui en fais quand elle veut !
Thibault Simonnet, à Larnaca.