Sonia Bompastor participera à sa deuxième Coupe du monde après celle disputée aux Etats-Unis en 2003 (Photo : Eric Baledent/Le Moustic Production)
Sonia, pas trop surprise de faire partie de cette liste de 21 ?
Il y a une certaine continuité. Et puis j’avais eu des discussions avec Bruno Bini qui me laissait penser que je ferais partie de cette liste même s'il faut toujours être patiente et attendre le jour J. Là, c’est la concrétisation, je suis heureuse car ce sera ma deuxième Coupe du monde. De plus, celle-ci sera spéciale car en Allemagne, au niveau de l’organisation, des stades, du niveau de jeu, ce sera le top.
Ce sera encore plus fort qu’en 2003 ?
En 2003, on avait eu la chance d’aller aux Etats-Unis et à l’époque c’était le pays du foot féminin. Ca l’est encore un peu aujourd’hui, cependant l’Allemagne, c’est la référence du foot féminin en Europe. Elles sont championnes du monde en titre et l’Allemagne fera tout pour que ce soit une belle fête du foot féminin.
Avec quels objectifs la France se rendra là-bas ?
Pour le moment, il n’y a que trois joueuses qui ont disputé une Coupe du monde. Le groupe France est débutant dans la compétition et on n’a jamais réussi à passer ces quarts de finale. Donc le premier objectif à se fixer, il faut être raisonnable, ce sont les quarts de finale. Et ce serait déjà bien. Après, on a les qualités pour battre n’importe quelle équipe sur un match. A partir des quarts de finale, il faudra donc vraiment se libérer et jouer les coups à fond en se disant qu’on peut aller au bout. En tout cas, on y va dans cet état d’esprit et on verra ce qui se passera.
Il y a une certaine continuité. Et puis j’avais eu des discussions avec Bruno Bini qui me laissait penser que je ferais partie de cette liste même s'il faut toujours être patiente et attendre le jour J. Là, c’est la concrétisation, je suis heureuse car ce sera ma deuxième Coupe du monde. De plus, celle-ci sera spéciale car en Allemagne, au niveau de l’organisation, des stades, du niveau de jeu, ce sera le top.
Ce sera encore plus fort qu’en 2003 ?
En 2003, on avait eu la chance d’aller aux Etats-Unis et à l’époque c’était le pays du foot féminin. Ca l’est encore un peu aujourd’hui, cependant l’Allemagne, c’est la référence du foot féminin en Europe. Elles sont championnes du monde en titre et l’Allemagne fera tout pour que ce soit une belle fête du foot féminin.
Avec quels objectifs la France se rendra là-bas ?
Pour le moment, il n’y a que trois joueuses qui ont disputé une Coupe du monde. Le groupe France est débutant dans la compétition et on n’a jamais réussi à passer ces quarts de finale. Donc le premier objectif à se fixer, il faut être raisonnable, ce sont les quarts de finale. Et ce serait déjà bien. Après, on a les qualités pour battre n’importe quelle équipe sur un match. A partir des quarts de finale, il faudra donc vraiment se libérer et jouer les coups à fond en se disant qu’on peut aller au bout. En tout cas, on y va dans cet état d’esprit et on verra ce qui se passera.
« On peut poser des problèmes à tout le monde »
Sonia Bompastor ici lors du stage à St Jean de Monts (photo : S. Duret)
La victoire de l’Ol contre Potsdam en finale de la Ligue des Champions peut jouer en votre faveur ?
Dans les têtes, ça peut nous aider psychologiquement et nous donner beaucoup de confiance. Lors d’une finale de Ligue des Champions, on a quand même réussi à battre une équipe allemande. Et puis si on l’a fait une fois, on peut le reproduire.
Patrice Lair disait que la France n’était pas moins bonne que les Brésiliennes, les Suédoises…
Il a raison. Nous, les françaises, on a tendance à faire un peu ce complexe d’infériorité. Quand on affronte des équipes comme l’Allemagne, le Brésil ou les Etats-Unis, on se dit : « Elles sont plus fortes que nous, ça va être difficile ». Il faut qu’on prenne les choses différemment. A la base, elles partent favorites mais sur un match, on est capables de les faire douter et de les battre. Si on n’a pas de regrets à la fin du match et qu’on a été battu par plus fort et bah c’est comme ça, c’est le football. Mais on peut vraiment les embêter. En jouant à fond, sans trop réflechir, on peut poser des problèmes à tout le monde.
Le seul désavantage, c’est que la France sera moins préparée. L’Allemagne a terminé son championnat depuis deux mois et le Canada a déjà fait une quinzaine de matches amicaux.
Par rapport aux autres nations, c’est vrai que notre championnat s’est terminé un petit peu plus tard. On a trois semaines - un mois pour se préparer, ce sera peut-être un petit handicap. Mais je fais confiance au staff pour faire le nécessaire et pour qu’on soit prête le jour J.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Dans les têtes, ça peut nous aider psychologiquement et nous donner beaucoup de confiance. Lors d’une finale de Ligue des Champions, on a quand même réussi à battre une équipe allemande. Et puis si on l’a fait une fois, on peut le reproduire.
Patrice Lair disait que la France n’était pas moins bonne que les Brésiliennes, les Suédoises…
Il a raison. Nous, les françaises, on a tendance à faire un peu ce complexe d’infériorité. Quand on affronte des équipes comme l’Allemagne, le Brésil ou les Etats-Unis, on se dit : « Elles sont plus fortes que nous, ça va être difficile ». Il faut qu’on prenne les choses différemment. A la base, elles partent favorites mais sur un match, on est capables de les faire douter et de les battre. Si on n’a pas de regrets à la fin du match et qu’on a été battu par plus fort et bah c’est comme ça, c’est le football. Mais on peut vraiment les embêter. En jouant à fond, sans trop réflechir, on peut poser des problèmes à tout le monde.
Le seul désavantage, c’est que la France sera moins préparée. L’Allemagne a terminé son championnat depuis deux mois et le Canada a déjà fait une quinzaine de matches amicaux.
Par rapport aux autres nations, c’est vrai que notre championnat s’est terminé un petit peu plus tard. On a trois semaines - un mois pour se préparer, ce sera peut-être un petit handicap. Mais je fais confiance au staff pour faire le nécessaire et pour qu’on soit prête le jour J.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
SONIA BOMPASTOR
Née le 8 juin 1980 à Blois
1,62 m - 52 kg
126 sélections A - le détail
15 buts
Palmarès
Championnat de France (Montpellier 2004, 2005, Lyon 2007, 2008, 2011)
Vainqueur du Challenge de France (2006, 2008)
Vainqueur de l'UEFA Champions League (Lyon, 2011)
Parcours
US Thoury (1994-1997), Tours EC (1997-2000), ESOF La Roche-sur-Yon (2000-2002), Montpellier HSC (2002-2006), Olympique Lyonnais (2006-2009), Washington Freedom (Etats-Unis) (2009), Paris Saint-Germain FC (2009-2010), Washington Freedom (Etats-Unis) (2010), Olympique Lyonnais (depuis 2010)
Née le 8 juin 1980 à Blois
1,62 m - 52 kg
126 sélections A - le détail
15 buts
Palmarès
Championnat de France (Montpellier 2004, 2005, Lyon 2007, 2008, 2011)
Vainqueur du Challenge de France (2006, 2008)
Vainqueur de l'UEFA Champions League (Lyon, 2011)
Parcours
US Thoury (1994-1997), Tours EC (1997-2000), ESOF La Roche-sur-Yon (2000-2002), Montpellier HSC (2002-2006), Olympique Lyonnais (2006-2009), Washington Freedom (Etats-Unis) (2009), Paris Saint-Germain FC (2009-2010), Washington Freedom (Etats-Unis) (2010), Olympique Lyonnais (depuis 2010)