Deux défaites en deux matches pour la Suisse de Lara Dickenmann (Photo : Thibault Simonnet)
Lara, deuxième défaite dans ce tournoi, cette fois face à l'Angleterre, c'est dur à encaisser ?
Ça va parce qu'on est ici pour apprendre. On a affronté la France et l'Angleterre, deux équipes qui se sont qualifiées pour la Coupe du monde. Nous, ça n'a pas été le cas et on vient d'abord pour apprendre même si contre la France on n'a pas bien joué. On a fait une analyse hier (mercredi), et dans ce second match, on a mieux fait les choses, on a beaucoup progressé. On n'est pas contentes puisqu'on a perdu mais on a quand même vu un changement de mentalité et plein de bonnes choses.
Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné contre la France ?
Un peu tout, on a fait des erreurs faciles. La France est une équipe qui joue bien au ballon et, nous, on était trop loin des joueuses françaises. On les a laissées faire, elles faisaient ce qu'elle voulait. En deuxième mi-temps, on ne prend pas de buts mais on a quand même été dominé. Aujourd'hui, on a mieux pressé collectivement les Anglaises qui ne sont pas aussi sûres que les Françaises balle au pied. Malgré tout, elles ont eu beaucoup de difficulté pour relancer.
Ça va parce qu'on est ici pour apprendre. On a affronté la France et l'Angleterre, deux équipes qui se sont qualifiées pour la Coupe du monde. Nous, ça n'a pas été le cas et on vient d'abord pour apprendre même si contre la France on n'a pas bien joué. On a fait une analyse hier (mercredi), et dans ce second match, on a mieux fait les choses, on a beaucoup progressé. On n'est pas contentes puisqu'on a perdu mais on a quand même vu un changement de mentalité et plein de bonnes choses.
Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné contre la France ?
Un peu tout, on a fait des erreurs faciles. La France est une équipe qui joue bien au ballon et, nous, on était trop loin des joueuses françaises. On les a laissées faire, elles faisaient ce qu'elle voulait. En deuxième mi-temps, on ne prend pas de buts mais on a quand même été dominé. Aujourd'hui, on a mieux pressé collectivement les Anglaises qui ne sont pas aussi sûres que les Françaises balle au pied. Malgré tout, elles ont eu beaucoup de difficulté pour relancer.
« On a créé une énergie dès le départ »
Comment expliquer ce changement mentalité ?
Face à la France, on n'a jamais agi, on a toujours dû réagir donc c'est difficile de créer une énergie et là on en a créé une dès le départ. On a fait des trucs que l'on n'avait pas pu réaliser contre la France.
L'objectif, c'est de chiper cette troisième place à la Finlande ?
On se concentre surtout sur les choses que l'on ne fait pas bien notamment sur le plan défensif et le pressing. On a surtout bossé ces deux aspects-là mais c'était mieux contre l'Angleterre. Maintenant, on va peut peut-être se concentrer sur l'attaque pour essayer de marquer des buts.
C'est compliqué de marquer des buts aux Lyonnaises...
(Rires) Oui, j'ai joué contre huit lyonnaises, Sarah est une bonne gardienne comme toute la défense. C'est mieux de jouer avec elles que contre elles. Mais tant mieux, comme ça on apprend.
Thibault Simonnet, à Larnaca.
Face à la France, on n'a jamais agi, on a toujours dû réagir donc c'est difficile de créer une énergie et là on en a créé une dès le départ. On a fait des trucs que l'on n'avait pas pu réaliser contre la France.
L'objectif, c'est de chiper cette troisième place à la Finlande ?
On se concentre surtout sur les choses que l'on ne fait pas bien notamment sur le plan défensif et le pressing. On a surtout bossé ces deux aspects-là mais c'était mieux contre l'Angleterre. Maintenant, on va peut peut-être se concentrer sur l'attaque pour essayer de marquer des buts.
C'est compliqué de marquer des buts aux Lyonnaises...
(Rires) Oui, j'ai joué contre huit lyonnaises, Sarah est une bonne gardienne comme toute la défense. C'est mieux de jouer avec elles que contre elles. Mais tant mieux, comme ça on apprend.
Thibault Simonnet, à Larnaca.