Laure Boulleau a joué le rôle de grande soeur pour la première cape de Marina Makanza (Photos : Thibault Simonnet)
Angleterre, l'art du contre
« On a toute eu le même ressenti sur ce match-là : on a beaucoup défendu. D'habitude, on a un peu plus la possession mais, dans l'intensité, c'était un super match. On a été bien en place et puis défendre ne veut pas dire subir. On a eu beaucoup d'occasions, on a mis en place une nouvelle stratégie de contre. Désormais on sait faire plus de choses. C'est bien de gagner en produisant du jeu mais c'est aussi agréable de remporter un match en plantant trois beaux contres. Malgré tout, on a quand même joué au ballon, il ne faut pas déconner ! Le troisième but reflète bien la stratégie de contre hier. Celle-ci s'est faite naturellement d'ailleurs. Il n'y a pas eu de consignes avant le match. »
Enfin la grande finale
« C'est la troisième fois que l'on participe à cette Cyprus Cup et on a tout le temps joué la troisième ou la quatrième place. Une finale, c'est toujours bon à prendre. Tout ce que l'on peut gagner, on va le gagner. On ne dit pas que c'est le rêve de toutes joueuses de remporter le tournoi de Chypre mais c'est un titre, il est à portée de main et j'espère qu'on va le gagner. Ce ne pourrait être qu'un titre honorifique mais c'est bien de montrer notre jeu par les résultats. Les titres, c'est du concret. »
Spartacus, big souvenir et Canada
« On retrouve le Canada, elles vont avoir les crocs ! Ça leur est resté en travers de la gorge cette défaite à la Coupe du monde (4-0). Ce jour-là était hallucinant. Tout nous réussissait, mentalement on était Spartacus. C'était fou, rien ne nous arrêtait. Les buts sont splendides, on marque sur corner, « Tatane » marque de la tête, ça ne se voit presque jamais ! Je me rappelle que la veille, on avait toujours 10 minutes de libre et Gaëtane (Thiney) avait marqué de la tête, c'était trop le hasard et elle avait dit qu'elle marquerait de la tête le lendemain. Ce sont ces petits détails qui font des big souvenirs. C'était vraiment un gros match référence. »
Bonne pression et tueuse à gage
« A chacune de nos prestations, je ne suis pas déçue on va dire. Hier, on est rentré dans notre chambre avec Louisa et on s'est dit mais on a gagné 3-0 contre l'Angleterre ! On ne rigole plus ! on est des tueuses à gage (rires). Après la Coupe du monde, on s'est mis la pression pour confirmer ce qui s'était passé et je pense que cette pression nous a fait le plus grand bien. »
« On a toute eu le même ressenti sur ce match-là : on a beaucoup défendu. D'habitude, on a un peu plus la possession mais, dans l'intensité, c'était un super match. On a été bien en place et puis défendre ne veut pas dire subir. On a eu beaucoup d'occasions, on a mis en place une nouvelle stratégie de contre. Désormais on sait faire plus de choses. C'est bien de gagner en produisant du jeu mais c'est aussi agréable de remporter un match en plantant trois beaux contres. Malgré tout, on a quand même joué au ballon, il ne faut pas déconner ! Le troisième but reflète bien la stratégie de contre hier. Celle-ci s'est faite naturellement d'ailleurs. Il n'y a pas eu de consignes avant le match. »
Enfin la grande finale
« C'est la troisième fois que l'on participe à cette Cyprus Cup et on a tout le temps joué la troisième ou la quatrième place. Une finale, c'est toujours bon à prendre. Tout ce que l'on peut gagner, on va le gagner. On ne dit pas que c'est le rêve de toutes joueuses de remporter le tournoi de Chypre mais c'est un titre, il est à portée de main et j'espère qu'on va le gagner. Ce ne pourrait être qu'un titre honorifique mais c'est bien de montrer notre jeu par les résultats. Les titres, c'est du concret. »
Spartacus, big souvenir et Canada
« On retrouve le Canada, elles vont avoir les crocs ! Ça leur est resté en travers de la gorge cette défaite à la Coupe du monde (4-0). Ce jour-là était hallucinant. Tout nous réussissait, mentalement on était Spartacus. C'était fou, rien ne nous arrêtait. Les buts sont splendides, on marque sur corner, « Tatane » marque de la tête, ça ne se voit presque jamais ! Je me rappelle que la veille, on avait toujours 10 minutes de libre et Gaëtane (Thiney) avait marqué de la tête, c'était trop le hasard et elle avait dit qu'elle marquerait de la tête le lendemain. Ce sont ces petits détails qui font des big souvenirs. C'était vraiment un gros match référence. »
Bonne pression et tueuse à gage
« A chacune de nos prestations, je ne suis pas déçue on va dire. Hier, on est rentré dans notre chambre avec Louisa et on s'est dit mais on a gagné 3-0 contre l'Angleterre ! On ne rigole plus ! on est des tueuses à gage (rires). Après la Coupe du monde, on s'est mis la pression pour confirmer ce qui s'était passé et je pense que cette pression nous a fait le plus grand bien. »
"Après la Coupe du monde, on s'est mis la pression pour confirmer", dit Laure Boulleau
« Je l'ai senti un peu stressée »
« Je ne sais pas si c'est mon rôle de faire ça mais ce sont des jeunes qui arrivent et il faut qu'elles soient dans les meilleures conditions pour débuter. Avoir sa première cape et se faire une place en équipe de France, c'est difficile mais je ne suis pas la seule à avoir ce rôle-là. Les cadres ont toutes ce rôle. Marina, elle est pareil que toutes ces petites jeunes qui ont un état d'esprit d'enfer. Là je l'ai senti un peu stressé. Je lui ai dit qu'elle évoluait dans un des meilleurs championnats d'Europe, que les défenseures qui la marquaient le week-end, c'était des internationales allemandes. Si elle arrivait à passer ses vis-à-vis dans le championnat allemand, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas contre la Suisse. Et puis la confiance, c'est super important. Si on peut en apporter à des petites jeunes, tant mieux. »
L'arrivée des Qataris à Paris
« Cela n'a rien changé à ma vie, je n'attendais pas de changements d'ailleurs. Je suis un peu mitigée parce qu'il y a pas mal de changements et ça fait un peu bizarre mais d'un autre côté, je suis super contente. Car c'est grâce à eux qu'on est en train de prendre un grand tournant, qu'on est leader et je pense que ce n'est pas fini. Si je suis encore au club dans les prochaines années, ce que j'espère, il va y avoir des matches de Champion's League de fou. Je dis peut-être des bêtises mais si Cristiano Ronaldo signe à Paris, ce serait un truc de dingue ! C'est une équipe qui commence à faire rêver et plus ça va aller, plus ça va devenir un gros calibre européen ».
Motta et Maxwell comme chouchous
« J'aime bien Maxwell parce que c'est un latéral puissant techniquement et hyper propre. Thiago Motta aussi. Avec lui, les passes et les contrôles paraissent simples mais en réalité tout ce qu'il fait, c'est super compliqué. Offensivement, il y a aussi de petites pépites avec des créateurs comme Nenê, Ménez. Dans ceux que je préfère, il y a Maxwell que je trouve vraiment bon et qui joue au même poste que moi et puis Thiago Motta parce qu'il est un cran au-dessus.»
Auvergne, grain de beauté et chambrage
« On me chambre sur pleins de choses. Le fait que je sois née en 'Auvergne ? On ne me chambre pas trop dessus en équipe de France. C'est plus en club. En équipe de France, il y a aussi des joueuses qui viennent de patelins pourris, je ne suis donc pas toute seule (sourire). On me chambre sur mon caractère car j'ai un humour « un peu décalé » comme dirait Gaëtane (Thiney). Il y a aussi mes joues, la rondeur de ma tête, mon grain de beauté parce qu'une fois une arbitre m'a demandé d'enlever mon piercing en équipe de France ! »
Thibault Simonnet à Larnaca.
« Je ne sais pas si c'est mon rôle de faire ça mais ce sont des jeunes qui arrivent et il faut qu'elles soient dans les meilleures conditions pour débuter. Avoir sa première cape et se faire une place en équipe de France, c'est difficile mais je ne suis pas la seule à avoir ce rôle-là. Les cadres ont toutes ce rôle. Marina, elle est pareil que toutes ces petites jeunes qui ont un état d'esprit d'enfer. Là je l'ai senti un peu stressé. Je lui ai dit qu'elle évoluait dans un des meilleurs championnats d'Europe, que les défenseures qui la marquaient le week-end, c'était des internationales allemandes. Si elle arrivait à passer ses vis-à-vis dans le championnat allemand, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas contre la Suisse. Et puis la confiance, c'est super important. Si on peut en apporter à des petites jeunes, tant mieux. »
L'arrivée des Qataris à Paris
« Cela n'a rien changé à ma vie, je n'attendais pas de changements d'ailleurs. Je suis un peu mitigée parce qu'il y a pas mal de changements et ça fait un peu bizarre mais d'un autre côté, je suis super contente. Car c'est grâce à eux qu'on est en train de prendre un grand tournant, qu'on est leader et je pense que ce n'est pas fini. Si je suis encore au club dans les prochaines années, ce que j'espère, il va y avoir des matches de Champion's League de fou. Je dis peut-être des bêtises mais si Cristiano Ronaldo signe à Paris, ce serait un truc de dingue ! C'est une équipe qui commence à faire rêver et plus ça va aller, plus ça va devenir un gros calibre européen ».
Motta et Maxwell comme chouchous
« J'aime bien Maxwell parce que c'est un latéral puissant techniquement et hyper propre. Thiago Motta aussi. Avec lui, les passes et les contrôles paraissent simples mais en réalité tout ce qu'il fait, c'est super compliqué. Offensivement, il y a aussi de petites pépites avec des créateurs comme Nenê, Ménez. Dans ceux que je préfère, il y a Maxwell que je trouve vraiment bon et qui joue au même poste que moi et puis Thiago Motta parce qu'il est un cran au-dessus.»
Auvergne, grain de beauté et chambrage
« On me chambre sur pleins de choses. Le fait que je sois née en 'Auvergne ? On ne me chambre pas trop dessus en équipe de France. C'est plus en club. En équipe de France, il y a aussi des joueuses qui viennent de patelins pourris, je ne suis donc pas toute seule (sourire). On me chambre sur mon caractère car j'ai un humour « un peu décalé » comme dirait Gaëtane (Thiney). Il y a aussi mes joues, la rondeur de ma tête, mon grain de beauté parce qu'une fois une arbitre m'a demandé d'enlever mon piercing en équipe de France ! »
Thibault Simonnet à Larnaca.
