La joueuse des Seattle Reign a vu son contrat avec la sélection rompu et la gardienne suspendue six mois après les propos lâchés suite à l'élimination face à la Suède : "Je pense que nous avons joué un match courageux. Je pense aussi que nous avons joué un tas de lâches. La meilleure équipe n’a pas gagné aujourd'hui". Ces propos ne sont pas passés auprès des dirigeants de la Fédération dont le Président Sunil Gulati : "Les commentaires d'Hope Solo sont inacceptables et ne respectent pas les normes de conduite que nous demandons aux joueuses au sein de nos équipes nationales". Il a ajouté "au delà du terrain et des résultats, les JO célèbrent et représentent les idéaux du fair-play et de respect. Nous attendons de tous nos athlètes d'honorer ces principes sans exception".
Une sanction que la gardienne a commenté exprimant sa déception : "Pendant 17 ans, j’ai dédié ma vie à l’équipe nationale et j’ai accompli le travail d’une athlète professionnelle de la seule façon que je connais : avec passion, ténacité et détermination, a-t-elle déclaré sur son compte Twitter. J’avais l’engagement d’être la meilleure gardienne au monde et pas seulement de ma nation afin d’améliorer mon sport pour la prochaine génération de femmes (...) Je n'ai jamais failli dans mes engagements (...) Je suis attristée par la décision de la Fédération de résilier mon contrat. Je ne peux pas être la joueuse que je suis sans être la personne que je suis actuellement, même si je n’ai pas effectué les meilleurs choix ou dit les bonnes choses".
Une décision susceptible d'appel que le représentant de l'association des joueuses de l'USWNT a jugé excessive et disproportionnée, évoquant de faire appel, avant de s'interroger s'il en aurait été de même pour un joueur de l'équipe masculine.
Cette suspension n'est pas la première pour la gardienne puisqu'elle avait été en 2015 interdite de sélection pendant 30 jours après avoir été arrêtée avec son mari pour conduite sous influence, avec un véhicule de l'équipe, en 2015. En 2014, elles avaient été accusées de violence domestique mais l'affaire avait été abandonné sans être résolue.
La meilleure gardienne des deux dernières Coupes du Monde, qui compte 202 sélections dont 102 sans encaisser de buts, pourrait donc bien faire appel de cette sanction.
Une décision susceptible d'appel que le représentant de l'association des joueuses de l'USWNT a jugé excessive et disproportionnée, évoquant de faire appel, avant de s'interroger s'il en aurait été de même pour un joueur de l'équipe masculine.
Cette suspension n'est pas la première pour la gardienne puisqu'elle avait été en 2015 interdite de sélection pendant 30 jours après avoir été arrêtée avec son mari pour conduite sous influence, avec un véhicule de l'équipe, en 2015. En 2014, elles avaient été accusées de violence domestique mais l'affaire avait été abandonné sans être résolue.
La meilleure gardienne des deux dernières Coupes du Monde, qui compte 202 sélections dont 102 sans encaisser de buts, pourrait donc bien faire appel de cette sanction.