Pas facile de ne pas ressasser à chaque phase finale d'une Coupe du Monde, d'un championnat d'Europe ou des Jeux Olympiques, que les Bleues n'ont toujours rien gagné et surtout n'ont jamais terminé sur le podium de l'une de ces compétitions. De l'époque de la découverte à l'Euro 1997 lors d'une première à la phase finale vingt ans plus tard aux Pays-Bas, les conditions ont changé mais le palmarès de la sélection reste vierge.
Bien sûr l'Allemagne rafle tout, ne laissant que des miettes aux pays scandinaves, mais la France a su démontrer qu'elle pouvait rivaliser sur les dernières oppositions avec cette équipe. Un titre ne se limite cependant pas à la seule confrontation sur un match des Allemandes, c'est aussi un état d'esprit, une gestion de groupe, de l'état de forme des joueuses lors d'un grand rendez-vous.
Aimé Mignot, Elisabeth Loisel, Bruno Bini et Philippe Bergerôo ont chacun à leur manière tenter de trouver leur meilleur amalgame pour glaner une médaille. Mignot ne disposait pas des moyens d'aujourd'hui, Loisel a connu une montée progressive de la prise en considération fédérale, Bini a amené deux quatrièmes places avec le fruit de ce travail initié à la FFF, tandis que Bergerôo est resté aux portes du dernier carré, avant d'être remercié. Qu'en sera-t-il pour Olivier Echouafni, nommé en septembre dernier pour un contrat de deux ans. Cet ancien joueur professionnel est celui qui a connu le haut niveau le plus récemment sur le terrain. Il lui a fallu depuis sa prise de fonction, observer, apprendre et tirer les conclusions pour élaborer la meilleure équipe, le meilleur groupe qui devra établir de nouvelles performances.
Bien sûr l'Allemagne rafle tout, ne laissant que des miettes aux pays scandinaves, mais la France a su démontrer qu'elle pouvait rivaliser sur les dernières oppositions avec cette équipe. Un titre ne se limite cependant pas à la seule confrontation sur un match des Allemandes, c'est aussi un état d'esprit, une gestion de groupe, de l'état de forme des joueuses lors d'un grand rendez-vous.
Aimé Mignot, Elisabeth Loisel, Bruno Bini et Philippe Bergerôo ont chacun à leur manière tenter de trouver leur meilleur amalgame pour glaner une médaille. Mignot ne disposait pas des moyens d'aujourd'hui, Loisel a connu une montée progressive de la prise en considération fédérale, Bini a amené deux quatrièmes places avec le fruit de ce travail initié à la FFF, tandis que Bergerôo est resté aux portes du dernier carré, avant d'être remercié. Qu'en sera-t-il pour Olivier Echouafni, nommé en septembre dernier pour un contrat de deux ans. Cet ancien joueur professionnel est celui qui a connu le haut niveau le plus récemment sur le terrain. Il lui a fallu depuis sa prise de fonction, observer, apprendre et tirer les conclusions pour élaborer la meilleure équipe, le meilleur groupe qui devra établir de nouvelles performances.
Echouafni a appris à les connaître
Dès son arrivée, Echouafni a donc privilégié l'écoute, réalisant des entretiens individuels et allant observer dans tous les clubs du championnat : "J'avais besoin d'apprendre à les connaître sur leur vécu. Leur ressenti était nécessaire". Des joueuses se sont livrées et cela a permis de faire de l'état d'esprit, l'atout numéro 1 pour franchir un nouveau palier. Car les Françaises font toujours attendues par leurs adversaires comme le rappelle Laura Georges : "Sur le terrain, tactiquement, techniquement, elles voient qu'on sait faire, mais elles ne saisissent pas pourquoi, mentalement, on n'arrive pas à terminer les matches". La confiance n'est-elle pas suffisante, la difficulté à se libérer ? La capitaine Wendie Renard évoque cela alors qu'en club, le levier est tombé depuis plusieurs saisons : "Peut-être n'avons-nous pas toujours assez confiance en nous. Alors que quand on se libère..."
"Il a créé une nouvelle dynamique"
L'état d'esprit ne semble pas ou plus poser de problème lorsque l'on interroge les joueuses même si les nouvelles méthodes comme celle de changer de voisin à table a pu étonner. "Cela nous a permis de sortir de notre petite bulle de 3-4 joueuses avec lesquelles on restait" souligne l'une des plus expérimentées Elise Bussaglia. Le sélectionneur estime que le travail a porté ses fruits : "On a fait depuis le départ beaucoup de travail dessus. Ça continue encore, et ça va devenir encore plus important lors des prochains matches", utilisant l'expérience de la SheBelievesCup qui a permis d'avancer dans la bonne direction. Si le vouvoiement est désormais nécessaire avec le sélectionneur, c'est avant tout les méthodes de travail et les qualités de l'encadrement que loue les Bleues. "Il a créé une nouvelle dynamique et a su s'entourer d'un staff très compétent" souligne l'attaquante des Bleues Eugénie Le Sommer
"Précieux sur les détails"
L'ancien professionnel Frédéric Née travaille avec les attaquantes apportant ce petit plus même s'il ne manque pas de dire à propos de l'attaquante Eugénie Le Sommer : "C’est une joueuse de classe mondiale" avant de louer "sa vivacité au niveau des appuis avec un centre de gravité assez bas". Mais tout n'est pas parfait : "Il y a beaucoup de déchet dans ses appels. Il faut améliorer certains déplacements" ajoute ce dernier avant de souhaiter qu'elle devienne une des leaders de l'équipe. Car la France qui pêche offensivement, c'est avant tout les attaquantes qui sont montrées du doigt.
Bruno Valencony a en charge les gardiennes et dans une hiérarchie établie, il continue à faire progresser le trio des gardiennes. Dernière arrivée, Peggy Provost apporte une autre touche au staff, liant entre les joueuses avec son expérience internationale chez les féminines. Le dernier mot reste cependant au sélectionneur selon Amandine Henry : "Il connaît le foot moderne et m'a donné de précieux conseils sur les déplacements". Même sonorité avec la capitaine Wendie Renard : "Il est précieux sur les détails, les déplacements entre les lignes, comment se positionner pour aller plus vite..." Tout le monde le confère, il a apporté une touche de professionnalisme.
Cet apport permettra-t-il enfin aux Bleues de franchir le cap des quarts de finale d'un Euro, mais bien plus que cela, d'atteindre une première finale internationale pour ainsi montrer que le travail a payé et les Bleues ne sont pas qu'une équipe redoutée, mais une équipe redoutable.
Bruno Valencony a en charge les gardiennes et dans une hiérarchie établie, il continue à faire progresser le trio des gardiennes. Dernière arrivée, Peggy Provost apporte une autre touche au staff, liant entre les joueuses avec son expérience internationale chez les féminines. Le dernier mot reste cependant au sélectionneur selon Amandine Henry : "Il connaît le foot moderne et m'a donné de précieux conseils sur les déplacements". Même sonorité avec la capitaine Wendie Renard : "Il est précieux sur les détails, les déplacements entre les lignes, comment se positionner pour aller plus vite..." Tout le monde le confère, il a apporté une touche de professionnalisme.
Cet apport permettra-t-il enfin aux Bleues de franchir le cap des quarts de finale d'un Euro, mais bien plus que cela, d'atteindre une première finale internationale pour ainsi montrer que le travail a payé et les Bleues ne sont pas qu'une équipe redoutée, mais une équipe redoutable.