L'équipe
La Nouvelle-Zélande va disputer sa cinquième Coupe du monde consécutive, la première en tant qu'hôte de la compétition. Habituée à jouer loin de chez elle, va-t-elle parvenir à se surpasser devant son public ? Rien n'est moins sûr. Malgré un tirage favorable, elle ne part pas avec les faveurs des pronostics et a enchaîné les défaites en préparation.
La sélectionneuse tchèque Jitka Klimková a fait appel à un groupe mêlant expérience (huit joueuses à plus de 80 sélections et plusieurs participations à des grandes compétitions internationales) et découverte (dix joueuses vont disputer leur première Coupe du monde). La moitié joue en club en Australie et en Nouvelle-Zélande, l'autre aux États-Unis ou divers pays européens. Évoluant généralement dans un 4-4-2 à plat, l'équipe s'appuie à chaque ligne sur ses cadres, d'Erin Nayler dans les buts à Hannah Wilkinson en attaque, en passant par Katie Bowen, Rebekah Stott, Betsy Hassett entre autres dans l'axe du terrain, tandis que les latérale Ali Riley et Ria Percival sont toujours de la partie.
Si elles veulent espérer obtenir un résultat historique, les Football Ferns vont devoir en premier lieu montrer de l'efficacité devant le but adverse. Elles n'ont inscrit que deux buts lors de leurs dix dernières rencontres, deux buts qui leur ont permis d'arracher deux matchs nuls au milieu de huit défaites sans marquer. L'équipe peut être solide défensivement mais rapidement se montrer en difficulté face à la vitesse et la percussion de ses adversaires. Il va falloir compter sur le fait de jouer à domicile pour faire déjouer les pronostics.
La sélectionneuse tchèque Jitka Klimková a fait appel à un groupe mêlant expérience (huit joueuses à plus de 80 sélections et plusieurs participations à des grandes compétitions internationales) et découverte (dix joueuses vont disputer leur première Coupe du monde). La moitié joue en club en Australie et en Nouvelle-Zélande, l'autre aux États-Unis ou divers pays européens. Évoluant généralement dans un 4-4-2 à plat, l'équipe s'appuie à chaque ligne sur ses cadres, d'Erin Nayler dans les buts à Hannah Wilkinson en attaque, en passant par Katie Bowen, Rebekah Stott, Betsy Hassett entre autres dans l'axe du terrain, tandis que les latérale Ali Riley et Ria Percival sont toujours de la partie.
Si elles veulent espérer obtenir un résultat historique, les Football Ferns vont devoir en premier lieu montrer de l'efficacité devant le but adverse. Elles n'ont inscrit que deux buts lors de leurs dix dernières rencontres, deux buts qui leur ont permis d'arracher deux matchs nuls au milieu de huit défaites sans marquer. L'équipe peut être solide défensivement mais rapidement se montrer en difficulté face à la vitesse et la percussion de ses adversaires. Il va falloir compter sur le fait de jouer à domicile pour faire déjouer les pronostics.
La sélectionneuse : Jitka Klimková
La Tchèque Jitka Klimková, qui a pris la suite de Tom Sermanni à la tête de la sélection en septembre 2021, a déjà entraîné plusieurs équipes en Coupe du monde dans les catégories de jeunes, la Nouvelle-Zélande U17 en 2014 et les États-Unis U19 et U20 entre 2015 et 2019. Première femme à devenir sélectionneuse des Football Ferns, elle va avoir la dure tâche d'obtenir un résultat historique pour une équipe co-hôte d'une Coupe du monde.
La joueuse-clé : Gabbi Rennie
La jeune attaquante, qui faisait partie de la sélection U17 qui a obtenu la troisième lors de la Coupe du monde de la catégorie d'âge en 2018, commence à engranger de l'expérience avec la sélection. Les Ferns connaissent des difficultés à marquer (deux buts inscrits lors de leurs dix dernières rencontres) et il va falloir que le secteur offensif réponde présent, dans le sillage de l'expérimentée Hannah Wilkinson. A suivre également la jeune Milly Clegg qui s'est mise en évidence lors des Coupes du monde dans les catégories jeunes l'année dernière, ou encore Indiah-Paige Riley, qui a fait ses classes au Danemark avant de rejoindre l'Australie.
Le pronostic
Malgré un groupe ouvert, difficile d'imaginer la Nouvelle-Zélande terminer à une des deux premières places. Elle peut en revanche obtenir la première victoire de son histoire dans la compétition en visant notamment son match contre les Philippines, a priori l'adversaire le plus faible du groupe, également celui de la dernière victoire en date des Ferns en septembre 2022. Pour une équipe qui n'a pas remporté le moindre match en quinze tentatives, une victoire historique, qui plus est à domicile, serait logiquement appréciée.
Le parcours en qualification
Pays-hôte de la compétition, la Nouvelle-Zélande était donc qualifiée d'office. Ce n'est pas un gros changement car l'équipe a l'habitude de se qualifier facilement en dominant très largement la zone Océanie depuis que l'Australie a changé de confédération. Cette qualification directe lui a donc permis de disputer des matchs face à des adversaires d'un niveau plus élevé que ceux qu'elle aurait rencontrés lors de parcours qualificatif.
La préparation
Les récents résultats de la sélection n'incitent pas vraiment à l'optimisme. Elle n'avait pas remporté le moindre de ses sept rencontres amicales en 2023 avant un succès lors de son dernier match de préparation contre le Vietnam (2-0), et si les deux nettes défaites face aux États-Unis étaient attendues, la sélection aurait certainement aimé mieux faire contre le Portugal (0-5), le Nigeria (0-3) ou encore l'Argentine (0-2, 0-1) après des défaites contre le Japon (0-2) et la Corée du Sud (0-1) fin 2022. La Nouvelle-Zélande a tout de même réussi à accrocher la Corée du Sud (1-1) et l'Islande (1-1). Sa dernière victoire remontait auparavant à septembre 2022 contre les Philippines (2-1), un de ses adversaires en groupe.
Le calendrier (groupe A)
La Norvège le jeudi 20 juillet à 8h
Les Philippines le mardi 25 juillet à 6h30
La Suisse le dimanche 30 juillet à 8h
Les Philippines le mardi 25 juillet à 6h30
La Suisse le dimanche 30 juillet à 8h