L'équipe
Asisat Oshoala, fer de lance des Super Falcons (photo DR)
Le Nigeria ne part pas avec les faveurs des pronostics dans son groupe, et n'a pas connu la meilleure préparation. Le sélectionneur Randy Waldrum a regretté le manque de moyens et de soutien de la part de la fédération qu'il n'hésite pas à critiquer, qu'il s'agisse du manque d'opportunités pour bien préparer l'équipe ou son intervention dans la constitution de la liste pour la Coupe du monde. D'ailleurs, les joueuses auraient menacé de boycotter leur premier match dans la compétition, la fédération ayant décidé d'annuler leurs primes de match.
C'est avec cinq joueuses qui évoluent en France (dont quatre titulaires potentielles) que le Nigeria part défendre ses chances de qualification pour les huitièmes de finale, avec un groupe qui a de la qualité dans toutes les lignes : Chiamaka Nnadozie dans les buts, également le pilier de la dernière sélection U20 et joueuse de Reims Oluwatosin Demehin, les « Espagnoles » Osinachi Ohale, Rasheedat Ajibade, Toni Payne et bien sûr Asisat Oshoala en attaque avec Desire Oparanozie et Francisca Ordega, un trio qui a fait ses preuves. Dans un groupe où la dimension physique devrait être présente, l'attaquante star et ses coéquipières chercheront à dynamiter les défenses adverses tout en gardant les rangs serrés derrière pour tenter de ne pas repartir bredouille. Débuter la Coupe du monde après avoir remporté ses trois dernières rencontres, qui plus face à des équipes qui seront également en Australie et en Nouvelle-Zélande, a dû redonner de l'allant à un groupe qui enchaînait les défaites.
C'est avec cinq joueuses qui évoluent en France (dont quatre titulaires potentielles) que le Nigeria part défendre ses chances de qualification pour les huitièmes de finale, avec un groupe qui a de la qualité dans toutes les lignes : Chiamaka Nnadozie dans les buts, également le pilier de la dernière sélection U20 et joueuse de Reims Oluwatosin Demehin, les « Espagnoles » Osinachi Ohale, Rasheedat Ajibade, Toni Payne et bien sûr Asisat Oshoala en attaque avec Desire Oparanozie et Francisca Ordega, un trio qui a fait ses preuves. Dans un groupe où la dimension physique devrait être présente, l'attaquante star et ses coéquipières chercheront à dynamiter les défenses adverses tout en gardant les rangs serrés derrière pour tenter de ne pas repartir bredouille. Débuter la Coupe du monde après avoir remporté ses trois dernières rencontres, qui plus face à des équipes qui seront également en Australie et en Nouvelle-Zélande, a dû redonner de l'allant à un groupe qui enchaînait les défaites.
Le sélectionneur : Randy Waldrum
L'entraîneur états-unien a plusieurs décennies d'expérience dans le football féminin, en université aux États-Unis (il est d'ailleurs toujours l'entraineur de l'université de Pittsburgh), en NWSL avec le Houston Dash, ou encore auprès de Trinité-et-Tobago en sélection nationale. Il a été nommé sélectionneur du Nigeria en octobre 2020, trois ans après avoir refusé le poste. La Coupe du monde sera son deuxième tournoi majeur avec les Super Falcons (après la Coupe d'Afrique) puisque l'équipe avait manqué la qualification pour les Jeux olympiques avant son intronisation.
La joueuse-clé : Asisat Oshoala
La récente championne d'Europe avec Barcelone va jouer un rôle très important pour son équipe. Si elle peut parfois manquer d'efficacité devant le but, elle crée de grosses différences par ses déplacements et sa vitesse, et elle devra se montrer sous son meilleur jour pour briller et aider ses coéquipières à faire de même. Elle sera épaulée par des joueuses qu'elle côtoie depuis longtemps en sélection et qui peuvent toutes faire basculer un match.
Le pronostic
Le Nigeria va faire face au Canada et à l'Australie, qui partiront avec le statut de favoris. Les résultats récents des Super Falcons ne poussent pas non plus à l'optimisme, mais l'équipe possède des talents individuels qui peuvent aider à rendre les matchs intéressants.
Le parcours en qualification
Le Nigeria a obtenu son billet pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande en atteignant les demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations l'été dernier. Triple champion en titre, il est tombé face au Maroc aux tirs au but, puis face à la Zambie dans le match pour la troisième place, son plus mauvais résultat depuis 2012.
Les résultats : Ghana (2-0), Ghana (0-1), Côte d'Ivoire (2-0), Côte d'Ivoire (1-0), Afrique du Sud (1-2), Botswana (2-0), Burundi (4-0), Cameroun (1-0), Maroc (1-1, 4-5 tab), Zambie (0-1)
Les résultats : Ghana (2-0), Ghana (0-1), Côte d'Ivoire (2-0), Côte d'Ivoire (1-0), Afrique du Sud (1-2), Botswana (2-0), Burundi (4-0), Cameroun (1-0), Maroc (1-1, 4-5 tab), Zambie (0-1)
La préparation
Après sa qualification mitigée pour la Coupe du monde, les Super Falcons ont enchaîné avec cinq défaites en match amical, face aux Etats-Unis à deux reprises et au Japon fin 2022, puis contre le Mexique et la Colombie début 2023. Elles se sont cependant rassurées en remportant leurs trois dernières rencontres, face au Costa Rica (1-0), Haïti (2-1) et la Nouvelle-Zélande (3-0) pour arriver au Mondial sur une bonne dynamique.
Le calendrier (groupe B)
Le Canada le vendredi 21 juillet à 4h30
L'Australie le jeudi 27 juillet à 00h
L'Irlande le lundi 31 juillet à 12h
L'Australie le jeudi 27 juillet à 00h
L'Irlande le lundi 31 juillet à 12h
Les joueuses
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Participations à la Coupe du monde
Participations : 8
Meilleur résultat : quarts de finale (1999)
Pire résultat : sortie en phase de poules (1991, 1995, 2003, 2007, 2011, 2015)
Dernière participation : huitièmes de finale (2019)
Meilleur résultat : quarts de finale (1999)
Pire résultat : sortie en phase de poules (1991, 1995, 2003, 2007, 2011, 2015)
Dernière participation : huitièmes de finale (2019)
