Elle n’était pas à proprement parler dans « son » jardin. Celui dans lequel elle a l’habitude de briller se situe juste à côté, à Jean Bouin. Mais il est certain que ce match face à l’Afrique du Sud (1-0), qui a relancé la Chine dans la course aux 8es de finale, au Parc des Princes ce jeudi soir, avait un parfum particulier pour l’attaquante au mètre 64.
Un début de match compliqué, une fin de partie plus aboutie
Elle n’y a jamais joué cette saison avec le PSG féminin, la faute surtout à l’absence demi-finale de Ligue des champions (qui aurait peut-être poussé la direction du PSG à jouer au Parc), mais aussi à l’envie du club de stabiliser son équipe dans l’enceinte adjacente, après une saison passée à errer entre le camp des loges et le stade Charléty. Mais elle connaissait bien le stade pour y avoir, notamment, fêté le nouvel an chinois en compagnie de l’équipe masculine. Elle y aura donc foulé pour la première fois de sa carrière (en compétition) la pelouse sous le maillot de la Chine.
Une soirée mi-figue mi-raisin pour la numéro 7, qui a d’abord beaucoup raté, ne se montrant quasiment pas impliquée dans les actions dangereuses de son équipe, le jeu penchant à gauche du côté de Liu et Gu, alors que sa zone d’activité se situait dans le couloir opposé. Mais la néo-Parisienne, qu’on a dit éreintée par une longue saison, où elle aura multiplié les bonnes prestations (8 buts en 25 matches toutes compétitions confondues), a déjà semblé monter en gamme.
Une soirée mi-figue mi-raisin pour la numéro 7, qui a d’abord beaucoup raté, ne se montrant quasiment pas impliquée dans les actions dangereuses de son équipe, le jeu penchant à gauche du côté de Liu et Gu, alors que sa zone d’activité se situait dans le couloir opposé. Mais la néo-Parisienne, qu’on a dit éreintée par une longue saison, où elle aura multiplié les bonnes prestations (8 buts en 25 matches toutes compétitions confondues), a déjà semblé monter en gamme.
« Elle a fait un excellent travail pour l’équipe »
Dans le dur depuis quelques semaines, elle avait débuté sur le banc face à l’Allemagne le week-end dernier. Wang Shuang n’avait pas pu éviter la défaite des Chinoises pour commencer ce Mondial, malgré son entrée au retour des vestiaires. Pire, elle s’était seulement signalée en obtenant un carton jaune. Cette petite méforme pouvait s’expliquer, car la joueuse de 24 ans a vécu une saison saison où elle a beaucoup été sollicitée. Pas facile de s’exiler si loin de ses terres, seule ou presque, alors qu’on ne maîtrise ni le Français ni l’Anglais.
Surtout lorsque l’on a dû s’adapter à un autre style de jeu, et tenter de mener de front les ambitions de son club tout au long de la saison avec une intense préparation pour un Mondial. Sans oublier toutes les obligations publicitaires et médiatiques dont elle fait l’objet. Mais la fin de match face aux Banyana Banyana, où elle s’est baladée sur tous le front de l’attaque, où elle a fait passer quelques frissons à la défense adverse sur coup franc (84e) puis sur corner (85e) et sa débauche d’énergie remarquable, considérant qu’on vivait les derniers instants du match, laissent entrevoir un regain de forme, qu’il va lui falloir confirmer vite.
« Je pense que vous avez tous vu la performance de Wang Shuang. Chaque joueuse avait ce désir puissant de remporter ce match comme elle. Nous voulions faire une belle performance et Wang Shuang ne fait pas exception à la règle, expliquait son sélectionneur, Jia Xiuquan après le coup de sifflet final. Elle a fait un excellent travail pour l’équipe ». Un coach heureux donc, et qui va d’autant plus compter sur un de ses meilleurs atouts pour défier l’Espagne, lundi.
Surtout lorsque l’on a dû s’adapter à un autre style de jeu, et tenter de mener de front les ambitions de son club tout au long de la saison avec une intense préparation pour un Mondial. Sans oublier toutes les obligations publicitaires et médiatiques dont elle fait l’objet. Mais la fin de match face aux Banyana Banyana, où elle s’est baladée sur tous le front de l’attaque, où elle a fait passer quelques frissons à la défense adverse sur coup franc (84e) puis sur corner (85e) et sa débauche d’énergie remarquable, considérant qu’on vivait les derniers instants du match, laissent entrevoir un regain de forme, qu’il va lui falloir confirmer vite.
« Je pense que vous avez tous vu la performance de Wang Shuang. Chaque joueuse avait ce désir puissant de remporter ce match comme elle. Nous voulions faire une belle performance et Wang Shuang ne fait pas exception à la règle, expliquait son sélectionneur, Jia Xiuquan après le coup de sifflet final. Elle a fait un excellent travail pour l’équipe ». Un coach heureux donc, et qui va d’autant plus compter sur un de ses meilleurs atouts pour défier l’Espagne, lundi.