Dans cette Coupe du monde qui ne manque pas de surprises, c’en est une qui est de taille. Le Nigeria s’est imposé au terme d’un match renversant face à l’Australie à Brisbane (2-3) ce jeudi, et forcément, du côté des "Super Falcons", c’est un torrent de joie qui a assailli tout un groupe au coup de sifflet final : "Je suis super heureuse, c’est génial, c’est un super jour", nous a confié la gardienne du Paris FC et capitaine Chiamaka Nnadozie en zone mixte.
Un but avant la mi-temps qui a tout changé
"On n’attendait rien de ce match, on voulait juste travailler dur, et le fait de repartir avec la victoire, c’est juste incroyable pour nous", a abondé sa partenaire Toni Payne, sœur de Nicole, tout juste recrutée par le PSG. "Je suis si fière de mes joueuses, il y avait tant de personnes qui ne croyaient pas en elles, en l’équipe, en moi… Penser qu’on arriverait ici et arriver à faire deux résultats face à deux des meilleures nations du monde, ça en dit beaucoup sur le cœur et la compétitivité de l’équipe", s’est satisfait, en conférence de presse, le coach Randy Waldrum, après ces 4 points glanés face à l’Australie et au Canada.
La rencontre avait pourtant d’abord basculé en faveur des hôtes du Mondial, qui ont profité d’une série d’erreurs côté nigerian pour ouvrir le score : "Après le premier but, j’étais tellement en colère !", racontait Nnadozie, dont le dégagement raté a permis à Foord d’être rapidement servi dans les 30 derniers mètres côté gauche. "Le premier but était de ma faute, je me suis dit de ne pas lâcher prise, de passer à autre chose", expliquait de son côté Osinachi Ohale, facilement effacée sur le coup mais finalement élue joueuse du match.
La rencontre avait pourtant d’abord basculé en faveur des hôtes du Mondial, qui ont profité d’une série d’erreurs côté nigerian pour ouvrir le score : "Après le premier but, j’étais tellement en colère !", racontait Nnadozie, dont le dégagement raté a permis à Foord d’être rapidement servi dans les 30 derniers mètres côté gauche. "Le premier but était de ma faute, je me suis dit de ne pas lâcher prise, de passer à autre chose", expliquait de son côté Osinachi Ohale, facilement effacée sur le coup mais finalement élue joueuse du match.
"On voulait être à la réception des ballons et profiter des espaces qu’elles laissaient"
La nation aux 11 titres de champion d’Afrique a eu le bonheur de rebondir seulement 5 minutes après, grâce à Kanu, au bout du temps additionnel du premier acte. "C’est ce qui nous a aidé à bien revenir ensuite en seconde période", a dit la gardienne du Nigeria, en accord avec presque tous les acteurs de ce match pour faire de cette égalisation le moment de bascule.
Dominatrice, l’Australie n’a cessé de se faire bousculer par la vitesse nigeriane : "On savait que c’était une équipe qui allait jouer de longs ballons, et qui essaierait de jouer dans notre dos, donc on voulait être à la réception de ces ballons et profiter des espaces qu’ils laissaient, je pense qu’on l’a bien fait ce soir", a décrypté Toni Payne.
"Je n’ai pas vraiment été surpris par le Nigeria, a dit l’entraîneur des Matildas, Tony Gustavsson, après le match. J’ai dit hier qu’ils avaient de sérieuses options en attaque, ils voulaient utiliser leur vitesse contre nos défenseures centrales et nous faire du mal dans les transitions. Nous n’avons pas été assez efficaces sur les deuxièmes ballons, et cela nous a coûté beaucoup dans les phases de transitions justement".
Dominatrice, l’Australie n’a cessé de se faire bousculer par la vitesse nigeriane : "On savait que c’était une équipe qui allait jouer de longs ballons, et qui essaierait de jouer dans notre dos, donc on voulait être à la réception de ces ballons et profiter des espaces qu’ils laissaient, je pense qu’on l’a bien fait ce soir", a décrypté Toni Payne.
"Je n’ai pas vraiment été surpris par le Nigeria, a dit l’entraîneur des Matildas, Tony Gustavsson, après le match. J’ai dit hier qu’ils avaient de sérieuses options en attaque, ils voulaient utiliser leur vitesse contre nos défenseures centrales et nous faire du mal dans les transitions. Nous n’avons pas été assez efficaces sur les deuxièmes ballons, et cela nous a coûté beaucoup dans les phases de transitions justement".
"Les Nigérians veulent voir du football offensif tout le temps, mais à ce niveau, on se doit de bien défendre collectivement"
Randy Waldrum, lui, s’est surtout satisfait de ses changements gagnants et surtout, de la solidité de son équipe : "Je sais que les Nigerians veulent voir du football offensif tout le temps, mais à ce niveau, on se doit de bien défendre collectivement. Il y a eu beaucoup de tirs pour l’Australie (26 au final), la clé c’était de dégager le ballon des endroits chauds, ça fait partie des façons dont on doit jouer pour sortir de ce groupe". Et son équipe n’est plus très loin désormais de réaliser l’impensable, elle qui devance, au terme de cette deuxième journée, les deux favoris du groupe B. Les 8es de finale, déjà atteints en 2019, ne sont plus très loin.
"A la fin du match, on s’est encouragées, on s’est dit que si on arrivait à jouer ensemble, à être solides, on peut réaliser beaucoup de choses", a dévoilé Toni Payne, pleine d’espoir et confiante sur sa capacité à aller dominer l’Irlande, lundi prochain, alors qu’une grosse poche de glace était posée sur sa cuisse gauche en raison d’une béquille reçue en seconde période. "Le groupe est encore très ouvert, ce n’est pas fini, il reste encore un match à jouer. On va aller dormir, puis au réveil, il faudra travailler encore plus dur pour faire encore mieux dans les jours à venir", a prévenu Nnadozie. Sûr de ses forces, le Nigeria n’est plus très loin de vivre un rêve éveillé.
Vincent Roussel, à Brisbane
"A la fin du match, on s’est encouragées, on s’est dit que si on arrivait à jouer ensemble, à être solides, on peut réaliser beaucoup de choses", a dévoilé Toni Payne, pleine d’espoir et confiante sur sa capacité à aller dominer l’Irlande, lundi prochain, alors qu’une grosse poche de glace était posée sur sa cuisse gauche en raison d’une béquille reçue en seconde période. "Le groupe est encore très ouvert, ce n’est pas fini, il reste encore un match à jouer. On va aller dormir, puis au réveil, il faudra travailler encore plus dur pour faire encore mieux dans les jours à venir", a prévenu Nnadozie. Sûr de ses forces, le Nigeria n’est plus très loin de vivre un rêve éveillé.
Vincent Roussel, à Brisbane